Exode 20v20 : La crainte respectueuse de l’Eternel
A cause de l’évolution du langage, nous avons du mal à comprendre certains mots ; le mot « crainte » fait partie de ces mots dont nous tordons le sens biblique. Il a plusieurs notions : le premier qui nous vient à la pensée, c’est « la peur ». Or, dans la Bible, la crainte de Dieu est une notion essentielle de la vie ; il ne faut donc pas se tromper. On peut être chrétien et pourtant ne pas craindre Dieu de la bonne manière. Ce sera intéressant aussi de voir ce que la Bible dit quant aux conséquences de la crainte de l’Eternel.
Lectures Exode 20v20 ; Psaumes 112 ; Proverbes 1v7
La fidélité : et la vie est solide.
Il y a des notions qui semblent de plus en plus échapper comme le sable entre les mains : la fidélité semble plus tenir de l’idéal (quoique…) et moins de la réalité. Et d’en parler peut sembler relever d’un rêve d’anciens combattants nostalgiques. Certainement le problème ne date pas d’aujourd’hui : le roi Salomon déjà constatait : « Beaucoup de gens proclament leur bonté ; mais un homme fidèle, qui le trouvera ? » (Proverbes 20).
Mais pourtant, nous croyons fermement que la fidélité est une condition pour un épanouissement vrai, profond ; et si, dans la Bible, Dieu en parle aussi souvent, c’est bien parce qu’elle est une dimension essentielle de la vie chrétienne. Sans elle, c’est le chaos, tant au niveau de la vie avec Dieu que du couple, de la famille, du travail aussi ; c’est-à-dire dans tous les domaines.
Dans la Bible, la notion de fidélité est liée à la solidité ; être fidèle, c’est être solide, donc être digne de confiance. Le mot « amen » vient de ce mot : il signifie non pas que la prière est terminée mais c’est l’affirmation que Dieu est fidèle, donc je peux compter sur lui pour l’accomplissement. Et dans le Nouveau Testament, le mot se traduit (et ça dépend du contexte) aussi par « foi » ; les « croyants » sont les « fidèles » ; les 2 qualités sont liées.
Psaume 100 : Servez l’Eternel avec joie !
Ce qui caractérise notre société, c’est que tout travail rendu se monnaye. Et cela dans la perspective d’en profiter un maximum ; même s’il faut travailler beaucoup plus que ce qu’il faudrait. Mais la rançon est souvent une pression et un stress supplémentaires. Pour notre marche avec Dieu, le but est bien différent : « Servez l’Eternel avec joie ! » (Psaume 100v2). Nous allons nous arrêter sur les 3 termes de ce psaume; 3 attitudes qui, en définitive, s’opposent à la tendance humaine et qui vont à l’encontre des pratiques naturelles.
Psaume 100 : Psaume de louange. Poussez vers l’Éternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre! Servez l’Éternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa présence! Sachez que l’Éternel est Dieu! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage. Entrez dans ses portes avec des louanges, Dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom! Car l’Éternel est bon; sa bonté dure toujours, Et sa fidélité de génération en génération.
Et si l’on parlait du livre de l’ ecclésiaste ?
« Le livre de l’ ecclésiaste ? On nage dans la philosophie… Très peu pour moi ». « Oh ! Quel livre pessimiste ! Il ne donne surtout pas le moral… ». « Difficile de le placer au même rang que les autres livres de la Bible, avec tous ses thèmes si peu spirituels ! » « Ecclésiaste ? C’est un livre de l’Ancien ou du Nteouveau Testament… ? » Telles sont les questions qui fleurissent à l’évocation de ce livre et de cet auteur biblique.
Mais en définitive, l’Ecclésiaste (traduction grecque de l’hébreu קהלת Qohelet « Celui qui parle dans l’assemblée ») aborde des sujets essentiels. Tout en décrivant ce qu’il a vécu, il s’adresse à un auditoire dont les vues sont limitées à leur intellect et à leur ventre ; en oubliant… l’essentiel. C’est un livre actuel et les lecteurs pourraient penser qu’il a été écrit pour notre époque : il parle de ceux qui croient un peu en Dieu, qui se jettent à corps perdu dans le matérialisme, comme base de leur vie.
Nous allons reprendre quelques uns des thèmes abordés et resumer quelques-unes des pensées principales de l’ ecclésiaste.
Genese 6v8-22 : Le début … la fin. Comment faire un bilan spirituel ?
On demandait un jour à un enfant de lire à haute voix le 1° verset de la Bible : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » et on lui demanda ensuite : « Au commencement de quoi ? » Et l’enfant de répondre fort justement : « au commencement de tout, excepté de Dieu ! ». Quelle bonne réponse pleine de foi et quelle leçon utile pour moi, et peut-être pour toi aussi. Dieu est au commencement de tout ! Et à l’heure de faire un bilan spirituel annuel, il est bon de s’en souvenir.
Dans 2 Timothée 3v1 il est écrit : «Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles ». Et pour illustrer ces diverses situations que nous allons forcément traverser au long de cette nouvelle année, je veux parler de l’avant et de l’après, du début et de la fin.
L’exemple de Noé me paraît être assez explicite pour que nous nous arrêtions quelques instants sur les divers temps forts de la vie de cet homme dont l’épître aux Hébreux nous parle en ces termes : « C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle (l’arche) qu’il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi ». (Hébreux 11v7)
Lecture : Genèse 6v8-22
Genèse 28v16 : Assurément, l’Eternel est en ce lieu ; et moi, je l’ignorais…
Jacob commence un long voyage, plein d’incertitudes. Il a de quoi ne pas être très rassuré. Aucun GPS (« Garantie Protection Sécurité »). Il vit sa première nuit dans la solitude.
Et là, au lieu qu’il appellera Béthel (« Maison de l’Eternel »), il reçoit des paroles qui vont le stimuler pour sa nouvelle étape. Les promesses de Dieu vont se réaliser pour lui et il verra que ce que Dieu dit s’accomplit.
Nous aussi, nous commençons une nouvelle étape, une nouvelle année. Pleine d’incertitudes, malgré tout avec un parfum de pessimisme et un arrière-goût de crainte.
Et pourtant, c’est toujours une réalité pour nous : « Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (1 Co 6v16 ; 3v16).
Et les paroles que Dieu veut nous donner pour cette étape que nous commençons peuvent nous donner une assurance malgré le contexte dans lequel nous vivons. Et certainement, les promesses de Dieu vont s’accomplir pour nous.
1 Samuel 7v1-14 : Eben-Ezer, Le secours de Dieu !
Que signifie « Eben-Ezer » dans la Bible ? Quelle est la traduction de ces mots hébreux « eben ha-`ezer » ? Sa signification en français est claire : « Pierre du secours ». Cette pierre était le lieu commémoratif d’une victoire d’Israël, qui par la suite était devenu le nom du coin. Le peuple d’Israël avait vu Dieu intervenir et, en considérant cet évènement passé, il voulait que ce souvenir soit conservé.
Le secours de Dieu a-t-il marque-t-il nos vies comme celles de Samuel et du peuple d’Israël ? Que pouvons-nous tirer, pour nous aujourd’hui (en cette fin d’année 2014), de cette affirmation qu’a faite le prophète Samuel : « Jusqu’ici, l’Eternel nous a secourus » (1 Samuel 7v12) ?
Lecture : 1 Samuel 7v1-14
Luc 15v11-32 : Parabole des 2 fils ou l’amour immérité du Père
Qu’est-ce qui sous-tend notre relation avec Dieu (ou son absence de relation) ? Vivre avec Dieu est une bonne chose, mais Dieu voit au-delà ; et dans la parabole des 2 fils (souvent appelée parabole du fils prodigue ou de l’enfant prodigue) , Jésus parle des motivations de chacun. Ces motivations ont des conséquences différentes.
Ces 2 hommes sont au bénéfice du père ; mais leurs motivations les ont conduits ailleurs que là où le père le souhaitait et loin de ce à quoi eux-mêmes aspiraient. D’habitude, on oppose les 2 frères. Mais en fait, ils ont des points communs ; dans les conséquences négatives surtout.
Lecture : Evangile de Luc 15v11-32
Psaume 61v3 : Conduis-moi sur le rocher inaccessible
L’image de l’escalade d’un rocher a quelque chose d’excitant !… Depuis son fauteuil,… l’aventure est moins risquée. Drôle d’aventure que la vie : pour ce qui nous reste à parcourir, vu ce qui nous reste à gravir, l’ascension peut faire peur. Les difficultés sont là, multiples, imprévues. A certains moments, nous sommes devant un mur impossible à franchir. Nous pouvons même être coincés.
Dans la vie, cet aveu peut conduire au découragement. Chez le roi David, il conduit à l’attente en Dieu ; il fait monter un psaume de prière à celui qui l’a souvent délivré de voies infranchissables ou qui paraissaient sans issue. « Conduis-moi sur le rocher que je ne peux atteindre » (ou inaccessible, que je ne peux gravir, qui s’élève loin de moi). Reprenons à l’envers les 3 éléments de cette prière.
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Galates 5v13 : La grâce de Dieu, une réalité méconnue… ?
Jusqu’en 1981 on savait ce que signifiait la grâce présidentielle : malgré ses graves fautes, le condamné à mort ne l’était plus, suite à la décision du président de la République. Sur quelle base ? En général en raison du bon comportement du condamné et du bon vouloir du président. Et c’est là que la conception chrétienne de la grâce de Dieu est faussée, parce qu’elle est associée dans l’esprit de beaucoup au bon comportement. Cela a été un grave problème dans l’Eglise primitive (appelé le légalisme) ; les conséquences ont été dramatiques. La grâce de Dieu est essentielle dans toute la Bible ; elle est essentielle pour tout être humain