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Pâques : « Echec et mat ! »

A Pâques, Jésus scelle sa victoire sur le diable. Satan est échec-et-mat !

« Echec et mat ! » : au jeu des échecs, c’est une phrase terrible ! Cette expression vient du persan : « shah mat ». Cela signifie que « le roi est vaincu, paralysé, impuissant ». Et quand le roi est vaincu, son armée a perdu le combat ; même si elle est intacte.

La vie est un jeu d’échecs ; l’histoire du monde est un jeu d’échec, où les hommes font des stratégies pour éliminer les forces de leurs adversaires et des épreuves. Et on entend partout (et ce n’est pas seulement en période électorale…) : « Echec et mat », parce qu’on se croit supérieur, maître de tout et qu’on fait semblant d’être victorieux.

Mais c’est il y a 1980 ans que la partie a été la plus acharnée, la plus extrême dans sa stratégie, mais aussi la plus éclatante dans sa victoire : Pâque, où Christ est mort et ressuscité ! Mais impossible de ne pas revenir à ce moment où Dieu était, semble-t-il, mis en échec et où Satan a pu penser : « Echec et mat », « le Roi est vaincu ! ».

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Qui est Satan, le diable dans la Bible ? Existe-t-il vraiment ? Quel est son pouvoir ?

Satan, le diable, comme une vague puissante et tumultueuse

Quand nous discutons avec des personnes, Dieu serait responsable des guerres, des famines, des accidents ; le SIDA, le chômage, ce serait la faute de Dieu. Et si c’était Satan le diable, ou l’être humain ? Ou les deux ? Mais quand nous discutons avec des chrétiens, quelques fois le diable devient le responsable des épreuves, des péchés, des oppositions. « C’est la faute à Satan ! » affirme-t-on ; est-ce la réalité ? Ou est-ce trop facile comme conclusion ? Alors, essayons de creuser un peu ce que dit la Bible sur Satan le diable ?

Dans la pensée de beaucoup, le diable est le dieu du mal, l’opposé de Dieu l’Eternel. Il aurait même sa propre Bible (le Codex Gigas « La Bible du Diable » à la Bibliothèque Nationale de Suède). S’il est dieu, alors ses capacités sont infinies ; mais voit-il tout ? Sait-il tout ? Peut-il tout ? Est-il partout en même temps ? Et puis, quelle est la victoire de Jésus-Christ sur lui à la croix ? Jusqu’où peut aller l’action du diable sur ceux qui appartiennent à Dieu ?

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Matthieu 12v38-41 : Pourquoi Jésus refuse-t-il à certains moments d’accomplir des miracles ?

Pourquoi Jésus refuse-t-il à certains moments d’accomplir des miracles ?

Nous sommes frappés en lisant les Evangiles de voir les miracles nombreux que Jésus a accomplis ; ils prouvent sa puissance et son amour. Mais nous pouvons être aussi étonnés en lisant que Jésus a parfois refusé d’accomplir des miracles. Nous venons – dans notre église – de connaître plusieurs épreuves et nous pouvons nous demander, alors que nous avons demandé à Dieu d’intervenir, pourquoi il n’a pas accompli le miracle que nous lui avons demandé d’accomplir…?

Nous trouvons dans les réponses de Jésus plusieurs arguments ; ils sont différents selon les situations. Ils ne s’appliquent pas tous à toutes les situations. Attention à ne pas nous enfermer dans un raisonnement qui, pour notre situation, n’est pas vrai. Le fait que le Seigneur ne réponde pas comme nous le lui demandons ne remet en question ni sa puissance ni même peut-être notre foi en lui ; il nous donne des arguments qui sont valables pour nous aujourd’hui encore.

Lectures bibliques : Matthieu 12v38-41, Luc 16

Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et voici, il y a ici plus que Jonas. (Matthieu 12v38-41)

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La fidélité : et la vie est solide.

Fidélité de Dieu et à Dieu - prédication biblique

Il y a des notions qui semblent de plus en plus échapper comme le sable entre les mains : la fidélité semble plus tenir de l’idéal (quoique…) et moins de la réalité. Et d’en parler peut sembler relever d’un rêve d’anciens combattants nostalgiques. Certainement le problème ne date pas d’aujourd’hui : le roi Salomon déjà constatait : « Beaucoup de gens proclament leur bonté ; mais un homme fidèle, qui le trouvera ? » (Proverbes 20).

Mais pourtant, nous croyons fermement que la fidélité est une condition pour un épanouissement vrai, profond ; et si, dans la Bible, Dieu en parle aussi souvent, c’est bien parce qu’elle est une dimension essentielle de la vie chrétienne. Sans elle, c’est le chaos, tant au niveau de la vie avec Dieu que du couple, de la famille, du travail aussi ; c’est-à-dire dans tous les domaines.

Dans la Bible, la notion de fidélité est liée à la solidité ; être fidèle, c’est être solide, donc être digne de confiance. Le mot « amen » vient de ce mot : il signifie non pas que la prière est terminée mais c’est l’affirmation que Dieu est fidèle, donc je peux compter sur lui pour l’accomplissement. Et dans le Nouveau Testament, le mot se traduit (et ça dépend du contexte) aussi par « foi » ; les « croyants » sont les « fidèles » ; les 2 qualités sont liées.

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Jean 15v5 : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » dit Jésus

« Sans moi vous ne pouvez rien faire » dit Jésus

Jésus dit dans évangile de Jean au chapitre 15 « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire« . Quelle affirmation percutante de la part de Jésus ! Cela semble, à l’évidence, contraire à tout raisonnement logique et raisonnable. Jésus ne verrait-il qu’une partie de la question ? Aurait-il une vue tellement partielle ? Serait-il présomptueux au point qu’il affirmerait que rien ne se fait en dehors de lui ?

Et pour nous qui croyons en lui, cette affirmation anéantit-elle notre responsabilité et notre action ? La réponse à cette affirmation de Jésus ne coule pas de source, mais elle est trop affirmative pour être balayée d’un revers du raisonnement.

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Pépita, Steinberg et Zinzendorf autour de la croix.

La croix : Crucifixion de Jésus Christ !

Steinberg pouvait être satisfait : il venait de recevoir une commande qui allait lui procurer un bon salaire ! Steinberg était peintre à Düsseldorf, en Allemagne, il y a 300 ans. Cette commande était faite par une Eglise pour orner le maitre-autel. Le sujet du tableau commandé était la crucifixion de Jésus.

Oh, Steinberg n’était pas croyant, mais il connaissait bien ce récit. Il se mit au travail sérieusement et au bout de plusieurs semaines, le tableau était terminé.

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Galates 5v13 : La grâce de Dieu, une réalité méconnue… ?

La grâce de Dieu, une réalité méconnue

Jusqu’en 1981 on savait ce que signifiait la grâce présidentielle : malgré ses graves fautes, le condamné à mort ne l’était plus, suite à la décision du président de la République. Sur quelle base ? En général en raison du bon comportement du condamné et du bon vouloir du président. Et c’est là que la conception chrétienne de la grâce de Dieu est faussée, parce qu’elle est associée dans l’esprit de beaucoup au bon comportement. Cela a été un grave problème dans l’Eglise primitive (appelé le légalisme) ; les conséquences ont été dramatiques. La grâce de Dieu est essentielle dans toute la Bible ; elle est essentielle pour tout être humain

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Ephésiens 3v6-19 : Les 4 dimensions de l’amour de Dieu – Dieu est amour !

L'amour de Dieu se manifeste envers l'homme

Lecture Ephésiens 3v6-19 : « En sorte que (…) vous puissiez comprendre (…) quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Dieu (de Christ) ». Notre société, chacun, y compris nous peut-être, est malade de manque d’amour vrai. Ce n’est pas nouveau. Le problème de cette carence et de cette incompréhension a 2 origines profondes :

  1. la dimension humaine, parce qu’on ne sait pas aimer son prochain (nous sommes tellement tournés sur nous-mêmes), parce que nous ne savons pas accepter qu’on nous aime (l’orgueil nous aide en cela) et puis peut-être n’avons-nous pas été aimés;
  2. la dimension divine : nous avons du mal à percevoir que Dieu est amour, car dans ce que nous estimons relever de sa responsabilité il semble faillir. Cela nous semble incompatible de parler de l’amour de Dieu alors même que la souffrance est partout. C’est liée à notre incompréhension de son amour.

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