Esaïe 54v7-10 : Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu
Avant de méditer ces 3-4 versets, je vous propose de voir dans quel contexte ils ont été écrits. Ils s’inscrivent dans une suite logique où l’intervention de Dieu va changer la relation entre Dieu et les hommes. Dans les chapitres précédents, on trouve des promesses pour Israël et Jérusalem, promesses de consolation, de restauration et de réhabilitation, mais aussi d’agrandissement.
Ce que Dieu va faire dépasse le simple rétablissement d’un peuple en tant que nation, en termes politiques. Car les promesses dont parle Esaïe ne sont plus seulement pour la collectivité que représentait Israël, mais il s’agit bien d’une réhabilitation destinée à chaque être humain devant Dieu.
Continuer la lecture…Quelle attitude Dieu demande-t-il aux chrétiens vis à vis des étrangers ?
Notre monde est en mouvement et tout bouge, évolue et change de plus en plus vite ; si bien que nous avons le sentiment d’être pris dans une tourmente où nous sommes devenus… passifs. Nous réagissons facilement dans cette situation, face à l’urgence, avec un instinct de survie. Exemple : vis-à-vis de l’afflux des étrangers dans notre pays, nous voyons ce que nous allons perdre et la peur naît des risques encourus.
Mais au fait, est-ce que cette situation est nouvelle ? Non : le peuple d’Israël, il y a plus de 3000 ans y a été confronté. Est-ce que nous avons à inventer de nouveaux comportements face aux étrangers aujourd’hui ? Non : Dieu a donné des indications précises déjà dans sa Parole pour des situations similaires.
Alors, approchons-nous de ce qu’il a donné comme enseignement à ce sujet.
Exode 3v1-10 : Le buisson ardent, Dieu se révèle – Qui est Dieu ?
Qui est Dieu ? On aimerait que Dieu se montre un peu plus précisément et plus souvent. Et c’est vrai qu’en lisant la Bible nous avons déjà bien des moments où Dieu se révèle ; et chaque fois c’est pour nous faire découvrir qui il est et ce qu’il veut faire. Un des épisodes où cette révélation se fait éblouissante (au propre et au figuré), c’est dans le désert devant Moïse où Dieu appararaît dans un buisson ardent.
Cantique des cantiques : De quel amour sommes-nous animés ?
C’est l’amour qui devrait déterminer notre vie, autant envers Dieu qu’envers ceux que nous côtoyons. Sans amour, la vie n’est que du vent ; Paul va plus loin encore quand il écrit : « Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien » (1 Co 13). Beaucoup croient en Dieu, mais souvent il n’y a pas de place pour l’amour pour lui ; et donc il est normal que notre religion rebute et même écœure.
Mais de quel amour parle-t-on ? Nous avons des compréhensions différentes, des vécus différents. Le livre du Cantique des cantiques parle de l’amour qui unit la fiancée (la Sulamite) à son berger, son bien-aimé. Elle exprime son amour à travers 3 déclarations, différentes pour chacune ; mais elles dénotent une croissance dans l’amour. Avons-nous remarqué ces nuances ?
Lecture : Cantique des cantiques 2v16, 6v3, 7v11)
Esaïe 39 : L’apparence et la réalité
Si nous lisons le grand livre d’Esaïe (VIIIème si. av. JC) nous y trouvons 2 parties (qui sont des interpellations envers Israël) ; et entre les 2 se trouvent 4 chapitres historiques centrés sur le roi Ezéchias (chap. 36-39 ; ces récits relatent des faits qui se sont déroulés entre 703 et 701 av. JC).
Les 3 premiers de ces chapitres relatent la foi du grand roi Ezéchias et les interventions extraordinaires de Dieu tandis que le dernier de ces 4 chapitres termine cette partie charnière sur une note douloureuse : l’attitude d’Ezéchias entraîne le jugement de Dieu (la déportation d’Israël, 100 ans plus tard) ; cela introduit la partie du livre d’Esaïe pour les chapitres 40 à 66.
Nous pouvons discerner dans ce récit d’Es 39 deux visages d’Ezéchias. Le prophète Esaïe décrit cet épisode d’après les réactions louables du roi Ezéchias ; mais ce n’est qu’à la lumière du jugement de Dieu, énoncé à la fin par la bouche d’Esaïe que l’on se dit qu’elles sont certainement beaucoup moins louables que ce que l’apparence montre.
Jean 20v19-21, Actes 2v1-8 : Les transformations par le Saint-Esprit
Il y a près de 20 siècles survenait un évènement qui a bouleversé des milliers de personnes et par la suite une bonne partie de la société. La transformation qui s’en est suivie a été extraordinaire ! Un fait abstrait, qu’on ne pouvait toucher (la venue du Saint-Esprit) a eu des répercussions concrètes chez ceux qui acceptaient de vivre pour Dieu. Mais si nous parlons de ce que Dieu a fait il y a si longtemps, c’est parce qu’il veut continuer à l’accomplir aujourd’hui. Mais a-t-on besoin d’être transformé… ? Quelles ont été ces transformations ?
Matthieu 13v1-17 : Mais pourquoi refuse-t-on la Bonne Nouvelle ?
Nous pouvons manifester bien des incompréhensions face à… l’incompréhension de ceux qui refusent la Bonne Nouvelle, la Parole de Dieu. Facilement, on peut penser que c’est seulement à cause de l’ignorance, mais un passage d’Esaïe (6v9-10), repris par Jésus (Matthieu 13v14-15) puis par Paul en conclusion du livre des Actes des Apôtres (28v25-28) nous donne la version de Dieu ; il éclaire la réaction de ceux qui refusent la solution de Dieu.
Cette analyse divine parle de l’état de fait : l’incapacité de comprendre (Matthieu 13v14) pour ensuite parler de la raison de ce refus (v15a) et enfin donner le fin fond du rejet de recevoir la semence de la vie (v15b) : tout cela met le doigt sur la responsabilité humaine.
Mais à propos de semence, il nous faut commencer en nous interpelant, nous : nous sommes aussi responsables de ce refus.
Genèse 28v16 : Assurément, l’Eternel est en ce lieu ; et moi, je l’ignorais…
Jacob commence un long voyage, plein d’incertitudes. Il a de quoi ne pas être très rassuré. Aucun GPS (« Garantie Protection Sécurité »). Il vit sa première nuit dans la solitude.
Et là, au lieu qu’il appellera Béthel (« Maison de l’Eternel »), il reçoit des paroles qui vont le stimuler pour sa nouvelle étape. Les promesses de Dieu vont se réaliser pour lui et il verra que ce que Dieu dit s’accomplit.
Nous aussi, nous commençons une nouvelle étape, une nouvelle année. Pleine d’incertitudes, malgré tout avec un parfum de pessimisme et un arrière-goût de crainte.
Et pourtant, c’est toujours une réalité pour nous : « Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (1 Co 6v16 ; 3v16).
Et les paroles que Dieu veut nous donner pour cette étape que nous commençons peuvent nous donner une assurance malgré le contexte dans lequel nous vivons. Et certainement, les promesses de Dieu vont s’accomplir pour nous.
Matthieu 25v21 : C’est bien, bon et fidèle serviteur !
C’est énervant de voir des enfants (mais s’il n’y avait qu’eux…) tellement rivés sur leur ordinateur qu’ils n’entendent même pas que le repas est prêt… Il n’y a plus que ça qui compte ! Et plus de perception pour le reste.
Mais il y a d’autres domaines qui font oublier la réalité future : on s’enferme dans le travail, la famille, les problèmes, les loisirs,… sans voir la réalité qui a une portée bien plus grande encore. Est-ce un refus inconscient ou… volontaire ?
Ephésiens 3v6-19 : Les 4 dimensions de l’amour de Dieu – Dieu est amour !
Lecture Ephésiens 3v6-19 : « En sorte que (…) vous puissiez comprendre (…) quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Dieu (de Christ) ». Notre société, chacun, y compris nous peut-être, est malade de manque d’amour vrai. Ce n’est pas nouveau. Le problème de cette carence et de cette incompréhension a 2 origines profondes :
- la dimension humaine, parce qu’on ne sait pas aimer son prochain (nous sommes tellement tournés sur nous-mêmes), parce que nous ne savons pas accepter qu’on nous aime (l’orgueil nous aide en cela) et puis peut-être n’avons-nous pas été aimés;
- la dimension divine : nous avons du mal à percevoir que Dieu est amour, car dans ce que nous estimons relever de sa responsabilité il semble faillir. Cela nous semble incompatible de parler de l’amour de Dieu alors même que la souffrance est partout. C’est liée à notre incompréhension de son amour.