Psaume 36 : Comment est-il possible qu’il y ait des méchants ?
Ce matin, pour notre réflexion, je vous propose d’examiner un psaume de plus près. Avec les psaumes, chacun s’y retrouve, tout croyant aime les psaumes parce qu’on peut toujours en tirer quelque chose personnellement. Parfois on a même l’impression que tel psaume a été écrit pour soi ! Qui n’a pas lu, chanté, médité, entendu au moins un psaume ? Bien souvent, il est vrai, on ne connaît que quelques versets d’un psaume, voire un seul, le plus beau, estime-t-on ! Cependant, un psaume forme un ensemble, avec son rythme, parfois ses pauses, son refrain ou ses strophes…
Continuer la lecture…Jean 21v1-14 : Message d’encouragement – Jésus intervient dans le découragement !
Voilà une semaine que Pâques est passé. Comme le Seigneur le leur avait dit par l’intermédiaire des femmes, les disciples sont retournés dans leur Galilée natale. Vont-ils à la pêche par envie ou par ennui ? On a l’impression, en lisant le texte, que ce n’est pas la grande forme parmi les disciples. Ennui, découragement, sorte de vide… C’est probablement aussi l’habitude du métier de pêcheur qui reprend le dessus, il faut bien vivre, et la famille est là… L’habitude… C’est alors qu’intervient ce formidable message d’encouragement pour eux; Jésus leur apparaît !
Lecture : Jean 21v1-14
Matthieu 13:24-43 : La parabole du bon grain et de l’ivraie
Pour expliquer le Royaume ou le Règne de Dieu, Jésus a souvent parlé en paraboles. C’est-à-dire qu’il racontait une histoire prise dans la vie quotidienne pour faire comprendre quelque chose de ce Règne qu’il est venu annoncer. Souvent d’ailleurs, une parabole souligne un aspect du royaume pas tous les aspects. La parabole du bon grain et de l’ivraie, dans Mathieu 13, fait appel à l’expérience des cultivateurs.
Voilà un champ ensemencé de bon grain par son propriétaire, puis d’ivraie, une mauvaise herbe, par une main ennemie. Dès que les serviteurs s’en aperçoivent, quand le blé commence à monter en épi, ils proposent d’arracher celle-ci. Mais ils sont arrêtés dans leur désir de bien faire. « Vous risqueriez en arrachant l’ivraie, d’arracher en même temps le blé. Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson, dit le maître. »
Définition : L’ivraie (vivace ou raygrass) est une plante de la famille des Graminées qui ressemble beaucoup au blé dans les premiers stades de sa croissance. Mais son grain peut être amer et, mélangé au blé, il peut causer des malaises graves, des ivresses et même des empoisonnements. Ce n’est qu’au moment de la moisson que l’on distingue le mieux les deux plantes : le blé courbe son épi lourd alors que l’ivraie garde son épi érigé bien droit. C’était l’une des plaies des cultivateurs du Moyen-Orient car les racines des deux plantes sont généralement imbriquées de façon inextricable l’une dans l’autre. Il est donc quasiment impossible de séparer le bon grain de l’ivraie.
Voilà pourquoi le maître recommande de laisser les deux croître ensemble. Si le bon sens semble l’emporter sur la volonté des serviteurs de nettoyer le champs, cette parabole, comme d’autres, est peut-être plus difficile à accepter qu’à comprendre. Continuer la lecture…
Marc 9v38-40 : Pourquoi tant de diversités d’expression de la foi que d’Eglises ?
Le contexte de ce récit nous permet de mieux le comprendre et de mieux saisir le sens de ces quelques versets. Au début du ch. 9 se trouve le récit de la transfiguration, moment fort vécu par seulement 3 disciples. Dans le même temps, en un autre lieu, il s’est passé un événement important. Les autres disciples, qui n’ont pas assisté à la transfiguration, ont été sollicités par un homme afin qu’ils guérissent son fils possédé. Les disciples ne sont pas arrivés à chasser le démon et c’est Jésus qui devra intervenir. Peu après, Jésus annonce à ses disciples sa mort et sa résurrection. Mais les disciples « ne comprenaient pas et craignaient de l’interroger », nous dit le texte.
Ecclésiaste 3.1 et 4 : Il y a un temps pour tout
Tout ce qui touche aux difficultés humaines nous met souvent mal à l’aise surtout lorsqu’on n’est pas touché par celles-ci. Souvent même on fuit ce genre de discussions parce qu’elles nous renvoient à des sentiments que nous réprouvons et que nous préférons refouler. Pourtant je refuse de croire que dans une Eglise comme la notre, personne n’ait ressenti le besoin d’être aidé et de sortir d’une situation qui le touche particulièrement. Tout d’abord je voudrais commencer en louant Dieu parce qu’Il nous éduque au travers de ces épreuves mais il permet aussi des périodes de répit et de joie qui nous sont nécessaires afin d’attiser le feu d’un espoir qui reste éphémère. Mais le vrai espoir est au-delà…
Josué 1,1-9 : Fortifie toi et prends courage
Le magnifique verset d’encouragement que je vous propose de méditer ce matin, et en début d’année 2006, se trouve dans le chapitre 1 du livre de Josué : « Jamais je ne t’abandonnerai, jamais je ne te laisserai sans secours » et « Fortifie toi et prends courage ». Je vous propose donc la lecture des 9 premiers versets qui concernent ce même thème : l’encouragement de Josué par Dieu. Et par là, l’encouragement que Dieu veut nous donner en début de cette nouvelle année.
Nous connaissons tous plus ou moins Josué et cette période d’installation du peuple de Dieu dans la terre promise. Voyons cependant quelques aspects du contexte dans lequel Josué se trouvait lorsqu’il a été amené à devenir le conducteur du peuple comme Moïse l’avait fait pendant 40 ans. Continuer la lecture…
Pourquoi est-il si difficile aux chrétiens de prier ?
1. La prière dans la Bible
1.1. Dieu appelle, exhorte, à la prière, et à une prière abondante
Les appels du Seigneur à la prière sont multiples et abondant. Citons quelques exemples :
« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance… » Ep 6 : 18
« Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. » 1 Thes 5 : 17
« La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. » 1 P 4 : 7
« Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. » Col 4 : 2
Livre des proverbes – Sagesse et crainte de l’Eternel
« La crainte de l’Eternel, c’est le commencement de la sagesse. » Ce verset se trouve dès le début du livre des Proverbes et introduit clairement ce livre. Ce livre des Proverbes nous surprend toujours parce qu’on y fait sans cesse des découvertes. Qui n’a jamais été frappé par la justesse d’une maxime, par la précision ou la vérité d’un proverbe ?
Ce livre nous étonne, parfois tellement qu’on ne le fréquente pas trop ! Pourquoi ? Serait-ce parce que cette sagesse dont on parle est basée sur la réflexion, l’observation du quotidien et le bon sens ? Alors que nous voudrions quelque chose de plus spirituel ? Pourtant Jésus lui-même, dans maintes paraboles invite à réfléchir, à faire preuve de bon sens et à en tirer profit ! La parabole des deux constructeurs en est un bel exemple : l’un construit sur le roc et l’autre sur le sable. Serait-ce moins vivre dans la dépendance de Dieu que de faire preuve de bon sens ? Nulle part dans la Bible nous sommes invités à opposer ce qui serait spirituel à la sagesse quotidienne et au bon sens. Au contraire, le livre des Proverbes fait partie des Ecritures Saintes au même titre que les autres. Et si nous avons ce livre dans nos Bibles, c’est que l’Esprit Saint l’a permis et qu’il nous soit utile ! Nous pouvons donc nous plonger dans ce livre pour en tirer profit pour notre vie.
Livre du Deutéronome : Dieu saint parle à son peuple
Le livre du Deutéronome est une sorte de testament que Moïse laisse à un peuple qui va bientôt entrer dans le pays promis. C’est un testament à la fois spirituel et historique : spirituel parce qu’il précise à nouveau au peuple comment garder une communion optimale avec Dieu et historique, parce qu’il rappelle les origines de ce peuple.
Rappelons le contexte de l’époque. Nous ne sommes plus en présence du même peuple qui était sorti d’Egypte. Moïse avait devant lui les enfants de ce peuple-là. Rappelez-vous, ce peuple s’était révolté plusieurs fois, et tout particulièrement lors du retour des 12 espions. Et ceci les a conduits dans le désert pour 40 ans. Ceux qui avaient, à l’époque, 20 ans et plus sont tombés dans le désert comme Dieu l’avait annoncé. Nous voilà donc 40 ans plus tard avec un peuple dont les plus âgés avaient 59 ans maximum, excepté Moïse qui était dans 120ème année, Josué et Caleb qui étaient dans leur 80ème année.
Moïse prend du temps avec ce peuple jeune qui n’a que des souvenirs d’enfance. Certes, ces souvenirs peuvent être impressionnants et peuvent marquer un enfant à vie… pensons à l’esclavage en Egypte, à la sortie de ce pays, la traversée de la Mer Rouge, au Sinaï…, cependant, il est des souvenirs qu’il est bon de rappeler pour qu’ils ne soient pas idéalisés, transformés ou simplement oubliés ! Le Deutéronome est ainsi un rafraîchissement de la mémoire du peuple de Dieu. Cette mémoire tient également lieu – et c’est important – de base pour ce peuple qui va enfin entrer dans le pays promis.
Moïse, dans l’extrait que je vais lire, rappelle le fondement de ce peuple. C’est une sorte de trilogie du peuple de Dieu. Et je vous propose, ce matin, de voir cette trilogie d’un peu plus près ainsi que son rapport avec nous, peuple de Dieu d’aujourd’hui.