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Jean 15v5 : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » dit Jésus

« Sans moi vous ne pouvez rien faire » dit Jésus

Jésus dit dans évangile de Jean au chapitre 15 « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire« . Quelle affirmation percutante de la part de Jésus ! Cela semble, à l’évidence, contraire à tout raisonnement logique et raisonnable. Jésus ne verrait-il qu’une partie de la question ? Aurait-il une vue tellement partielle ? Serait-il présomptueux au point qu’il affirmerait que rien ne se fait en dehors de lui ?

Et pour nous qui croyons en lui, cette affirmation anéantit-elle notre responsabilité et notre action ? La réponse à cette affirmation de Jésus ne coule pas de source, mais elle est trop affirmative pour être balayée d’un revers du raisonnement.

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Pépita, Steinberg et Zinzendorf autour de la croix.

La croix : Crucifixion de Jésus Christ !

Steinberg pouvait être satisfait : il venait de recevoir une commande qui allait lui procurer un bon salaire ! Steinberg était peintre à Düsseldorf, en Allemagne, il y a 300 ans. Cette commande était faite par une Eglise pour orner le maitre-autel. Le sujet du tableau commandé était la crucifixion de Jésus.

Oh, Steinberg n’était pas croyant, mais il connaissait bien ce récit. Il se mit au travail sérieusement et au bout de plusieurs semaines, le tableau était terminé.

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Matthieu 25v21 : C’est bien, bon et fidèle serviteur !

C’est énervant de voir des enfants (mais s’il n’y avait qu’eux…) tellement rivés sur leur ordinateur qu’ils n’entendent même pas que le repas est prêt… Il n’y a plus que ça qui compte ! Et plus de perception pour le reste.

Mais il y a d’autres domaines qui font oublier la réalité future : on s’enferme dans le travail, la famille, les problèmes, les loisirs,… sans voir la réalité qui a une portée bien plus grande encore. Est-ce un refus inconscient ou… volontaire ?

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Jean 10v9 : Jésus, la porte ; la seule ?

Jésus dit "Je suis la porte"

Nous sommes aujourd’hui dans une société où l’on se retrouve comme le lapin à la fête de reconnaissance il y a quelques années : tout autour de lui, partout, il y a des portes avec derrière chacune une carotte (toutes plus magnifiques que les autres). Laquelle choisir… ? Le festin est partout… ou plutôt, derrière chaque porte, se trouve l’assurance de la casserole tôt ou tard.

Par quelle porte passer pour connaître dieu et posséder la vie éternelle ?

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2 Corinthiens 12v7-10 : Notre faiblesse dans la prière est notre force

La prière est une des grandes merveilles et… un des grands mystères de la vie. Difficile de parler d’un sujet qui se vit plus qu’il ne s’analyse. La prière n’est pas une invention humaine – même si je me rends compte quelques fois que je me parle plus à moi qu’à Dieu. C’est Dieu qui a inventé ce moyen de communiquer avec lui. Alors, même si je ne comprends pas tout de l’efficacité de la prière ni du comment, quel privilégié je suis de la vivre. Mais voilà : je la vis très mal, tellement imparfaitement… Alors, en fait, quelles sont les conditions que le Seigneur considère ? Elles sont peut-être différentes de celles que nous nous imposons.

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Ephésiens 3v6-19 : Les 4 dimensions de l’amour de Dieu – Dieu est amour !

L'amour de Dieu se manifeste envers l'homme

Lecture Ephésiens 3v6-19 : « En sorte que (…) vous puissiez comprendre (…) quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Dieu (de Christ) ». Notre société, chacun, y compris nous peut-être, est malade de manque d’amour vrai. Ce n’est pas nouveau. Le problème de cette carence et de cette incompréhension a 2 origines profondes :

  1. la dimension humaine, parce qu’on ne sait pas aimer son prochain (nous sommes tellement tournés sur nous-mêmes), parce que nous ne savons pas accepter qu’on nous aime (l’orgueil nous aide en cela) et puis peut-être n’avons-nous pas été aimés;
  2. la dimension divine : nous avons du mal à percevoir que Dieu est amour, car dans ce que nous estimons relever de sa responsabilité il semble faillir. Cela nous semble incompatible de parler de l’amour de Dieu alors même que la souffrance est partout. C’est liée à notre incompréhension de son amour.

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Jean 21v1-14 : Message d’encouragement – Jésus intervient dans le découragement !

Message d' encouragement dans l'épreuve

Voilà une semaine que Pâques est passé. Comme le Seigneur le leur avait dit par l’intermédiaire des femmes, les disciples sont retournés dans leur Galilée natale. Vont-ils à la pêche par envie ou par ennui ? On a l’impression, en lisant le texte, que ce n’est pas la grande forme parmi les disciples. Ennui, découragement, sorte de vide… C’est probablement aussi l’habitude du métier de pêcheur qui reprend le dessus, il faut bien vivre, et la famille est là… L’habitude… C’est alors qu’intervient ce formidable message d’encouragement pour eux; Jésus leur apparaît !

Lecture : Jean 21v1-14

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Matthieu 13:24-43 : La parabole du bon grain et de l’ivraie

La parabole du bon grain et de l'ivraie

Pour expliquer le Royaume ou le Règne de Dieu, Jésus a souvent parlé en paraboles. C’est-à-dire qu’il racontait une histoire prise dans la vie quotidienne pour faire comprendre quelque chose de ce Règne qu’il est venu annoncer. Souvent d’ailleurs, une parabole souligne un aspect du royaume pas tous les aspects. La parabole du bon grain et de l’ivraie, dans Mathieu 13, fait appel à l’expérience des cultivateurs.

Voilà un champ ensemencé de bon grain par son propriétaire, puis d’ivraie, une mauvaise herbe, par une main ennemie. Dès que les serviteurs s’en aperçoivent, quand le blé commence à monter en épi, ils proposent d’arracher celle-ci. Mais ils sont arrêtés dans leur désir de bien faire. « Vous risqueriez en arrachant l’ivraie, d’arracher en même temps le blé. Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson, dit le maître. »

Définition : L’ivraie (vivace ou raygrass) est une plante de la famille des Graminées qui ressemble beaucoup au blé dans les premiers stades de sa croissance. Mais son grain peut être amer et, mélangé au blé, il peut causer des malaises graves, des ivresses et même des empoisonnements. Ce n’est qu’au moment de la moisson que l’on distingue le mieux les deux plantes : le blé courbe son épi lourd alors que l’ivraie garde son épi érigé bien droit. C’était l’une des plaies des cultivateurs du Moyen-Orient car les racines des deux plantes sont généralement imbriquées de façon inextricable l’une dans l’autre. Il est donc quasiment impossible de séparer le bon grain de l’ivraie.

Voilà pourquoi le maître recommande de laisser les deux croître ensemble. Si le bon sens semble l’emporter sur la volonté des serviteurs de nettoyer le champs, cette parabole, comme d’autres, est peut-être plus difficile à accepter qu’à comprendre. Continuer la lecture…

Ecclésiaste 3.1 et 4 : Il y a un temps pour tout

Un temps pour tout

Tout ce qui touche aux difficultés humaines nous met souvent mal à l’aise surtout lorsqu’on n’est pas touché par celles-ci. Souvent même on fuit ce genre de discussions parce qu’elles nous renvoient à des sentiments que nous réprouvons et que nous préférons refouler. Pourtant je refuse de croire que dans une Eglise comme la notre, personne n’ait ressenti le besoin d’être aidé et de sortir d’une situation qui le touche particulièrement. Tout d’abord je voudrais commencer en louant Dieu parce qu’Il nous éduque au travers de ces épreuves mais il permet aussi des périodes de répit et de joie qui nous sont nécessaires afin d’attiser le feu d’un espoir qui reste éphémère. Mais le vrai espoir est au-delà…

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