À Noël, la grâce de Dieu a été révélée…
En cette période de Noël, je me suis posé la question : “Comment les premiers chrétiens ont-ils fêté Noël ? Célébraient-ils même la naissance de Jésus ?”
Prenant ma Bible et recherchant dans le Nouveau Testament, étonnamment on y trouve rien. Ni dans les lettres de Paul, ni dans celles de Pierre, de Jacques, de Jean, de Jude. Alors je me suis penché sur l’histoire. Il semble que la fête de Noël soit intervenue autour du IVe siècle par l’église de Rome. Officiellement le 25 décembre est choisie au V-VIe siècle sous Justinien et semble remplacer une fête païenne. Le mot Noël n’apparaît dans la langue française qu’au XIVe siècle.
Continuer la lecture…500 ans de la Réforme : Sola Gratia
Savez-vous qu’en ce prochain 31 octobre 2017, se déroule un jour de commémoration important pour les chrétiens du monde entier, notamment pour ceux qui appartiennent au protestantisme ? Voici 500 ans, le 31 octobre 1517, sur la porte de l’église du château de Wittenberg un moine allemand, Martin Luther affiche 95 thèses et dénonce les scandales de l’église de son temps. Sans s’en douter, il jette ainsi les bases pour le protestantisme et est l’initiateur important pour la Réforme. Ce jour du 31 octobre est donc appelé : Jour de la Réforme et symbolisé par cette formule : « Sola Scriptura, Solus Christus, Sola gratia, Sola fide, Soli Deo gloria »
Pendant longtemps avant cet important jour du 31 octobre 1517, Martin Luther avait cherché avec désespoir une réponse à la question : « Comment puis-je trouver un Dieu miséricordieux, un Dieu de grâce ? ». A l’occasion du jour de la Réforme, je vous invite à suivre quelques réflexions fondamentales sur la grâce de Dieu. Car être pleinement conscient de l’immense profondeur et grandeur de la grâce de Dieu, peut nous aider à vivre et servir dans la joie, nous donner une confiance profonde dans notre vie. Mais pour que cela devienne possible il faut que nous soyons aussi pleinement conscient que nous avons tous, tous sans exception besoin de cette grâce.
Continuer la lecture…Jonas : Le refus de pardonner
Jonas vient de voir la ville (ennemie) de Ninive se tourner vers Dieu en se repentant, et, chose inacceptable pour lui, Dieu a accepté de leur pardonner (Jonas 4v1-2). Ça commence à chauffer, à bouillir intérieurement ! La colère l’envahit; refus de pardonner – catégorique ! Et plus ça chauffe intérieurement, plus sa relation avec Dieu se refroidit. Difficile de supporter quand Dieu n’est pas de notre avis… Continuer la lecture…
Luc 4v16-21 : « Une année de grâce »
Que souhaiter quand on commence une nouvelle année ? A part les bons vœux qui relèvent souvent du rituel poli, il est possible de faire siennes les promesses que Jésus fait quand il commence son ministère, et de les souhaiter pour ceux qu’on aime, et ceux qu’on aime moins… Le vœu de Jésus, quand il parle d’une « année de grâce » n’est pas un vœu pieux ; ce qu’il apporte pour cette période qu’il inaugure est l’opposé d’une promesse théorique : cette « année », cette nouvelle période va être l’occasion d’une transformation radicale, grâce à son œuvre. Son œuvre va être caractérisée par la grâce, c’est-à-dire son amour immérité ; et cela pour ceux qui reconnaissent avoir besoin de son aide.
Continuer la lecture…1 Thessaloniciens 4v1 : Croissance du chrétien – de progrès en progrès
La récession économique continue à frapper ; on avance… à reculons et les progrès se font attendre. On espère que cette année la croissance va enfin repartir… Mais laissons de côté la croissance économique. Pour celui qui veut suivre Dieu, la question se pose : la croissance avec Dieu est-elle une réalité ? Il peut arriver qu’il y ait régression, retour à d’anciennes habitudes, laisser-aller ; où en est-on dans cette marche triomphante que le Seigneur veut pour ceux qui lui appartiennent ?
Ce serait si bien de pouvoir quantifier nos progrès, comme on mesure sur la toise un enfant qu’on voit grandir ou comme un maçon voit son mur monter. Mais pour notre marche avec Dieu, c’est plus difficile. Lorsque Paul invite les chrétiens à « marcher de progrès en progrès » (1 Thessaloniciens 4v1), c’est d’abord pour qu’ils manifestent le désir de ne pas se laisser-aller à la passivité et de vivre de plus en plus selon ce que Dieu veut (parce qu’on sait que « la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », Romains 12v2).
Nous allons nous arrêter non sur certains domaines précis (tels qu’ils sont abordés dans 1 Thessaloniciens 4v2-12) mais sur la manière de concevoir ces progrès. On peut se décourager facilement si on a une conception erronée de cette croissance. Nous allons prendre 4 schémas possibles ; les 3 premiers risquent fort de mener au découragement.
Luc 13v1-9 : Drames et repentance
Le monde est un enfer ; d’autant plus quand il se rapproche de nous et que les drames sont à notre porte. Quelle solution entrevoir pour essayer d’enrayer ces atrocités ? Jésus, face à des situations similaires que nous connaissons aujourd’hui, aborde la solution sous l’angle divin : la repentance. Cette réponse est étonnante et… semble passer à côté des problèmes ; ou alors c’est l’être humain qui n’entrevoit que des solutions mal adaptées. Nous n’allons pas considérer ce texte seulement par rapport à ce qui s’est passé avant-hier à Paris ; la réponse de Jésus est plus générale.
Genèse 28v16 : Assurément, l’Eternel est en ce lieu ; et moi, je l’ignorais…
Jacob commence un long voyage, plein d’incertitudes. Il a de quoi ne pas être très rassuré. Aucun GPS (« Garantie Protection Sécurité »). Il vit sa première nuit dans la solitude.
Et là, au lieu qu’il appellera Béthel (« Maison de l’Eternel »), il reçoit des paroles qui vont le stimuler pour sa nouvelle étape. Les promesses de Dieu vont se réaliser pour lui et il verra que ce que Dieu dit s’accomplit.
Nous aussi, nous commençons une nouvelle étape, une nouvelle année. Pleine d’incertitudes, malgré tout avec un parfum de pessimisme et un arrière-goût de crainte.
Et pourtant, c’est toujours une réalité pour nous : « Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (1 Co 6v16 ; 3v16).
Et les paroles que Dieu veut nous donner pour cette étape que nous commençons peuvent nous donner une assurance malgré le contexte dans lequel nous vivons. Et certainement, les promesses de Dieu vont s’accomplir pour nous.
1 Samuel 7v1-14 : Eben-Ezer, Le secours de Dieu !
Que signifie « Eben-Ezer » dans la Bible ? Quelle est la traduction de ces mots hébreux « eben ha-`ezer » ? Sa signification en français est claire : « Pierre du secours ». Cette pierre était le lieu commémoratif d’une victoire d’Israël, qui par la suite était devenu le nom du coin. Le peuple d’Israël avait vu Dieu intervenir et, en considérant cet évènement passé, il voulait que ce souvenir soit conservé.
Le secours de Dieu a-t-il marque-t-il nos vies comme celles de Samuel et du peuple d’Israël ? Que pouvons-nous tirer, pour nous aujourd’hui (en cette fin d’année 2014), de cette affirmation qu’a faite le prophète Samuel : « Jusqu’ici, l’Eternel nous a secourus » (1 Samuel 7v12) ?
Lecture : 1 Samuel 7v1-14
Luc 15v11-32 : Parabole des 2 fils ou l’amour immérité du Père
Qu’est-ce qui sous-tend notre relation avec Dieu (ou son absence de relation) ? Vivre avec Dieu est une bonne chose, mais Dieu voit au-delà ; et dans la parabole des 2 fils (souvent appelée parabole du fils prodigue ou de l’enfant prodigue) , Jésus parle des motivations de chacun. Ces motivations ont des conséquences différentes.
Ces 2 hommes sont au bénéfice du père ; mais leurs motivations les ont conduits ailleurs que là où le père le souhaitait et loin de ce à quoi eux-mêmes aspiraient. D’habitude, on oppose les 2 frères. Mais en fait, ils ont des points communs ; dans les conséquences négatives surtout.
Lecture : Evangile de Luc 15v11-32
Galates 5v13 : La grâce de Dieu, une réalité méconnue… ?
Jusqu’en 1981 on savait ce que signifiait la grâce présidentielle : malgré ses graves fautes, le condamné à mort ne l’était plus, suite à la décision du président de la République. Sur quelle base ? En général en raison du bon comportement du condamné et du bon vouloir du président. Et c’est là que la conception chrétienne de la grâce de Dieu est faussée, parce qu’elle est associée dans l’esprit de beaucoup au bon comportement. Cela a été un grave problème dans l’Eglise primitive (appelé le légalisme) ; les conséquences ont été dramatiques. La grâce de Dieu est essentielle dans toute la Bible ; elle est essentielle pour tout être humain