Esaïe 9v1-7 : « Une grande lumière » – Jésus lumière du monde
Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit… Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père Éternel, Prince de la paix. (Esaïe 9v2&6)
La scène se passe dans la deuxième moitié du 7ème siècle avant Jésus Christ. Israël et Juda sont des peuples ennemis. Esaïe était un notable, il avait ses entrées à la cour du roi de Juda et était un prophète respecté… ou pas ! A la mort du roi Ozias, l’Eternel lui montrera une vision dans laquelle il recevra sa vocation et c’est à partir de là qu’il commencera son ministère.
Continuer la lecture…Romains 10v14 : Héros ou héraults de l’évangile ?
Ne vous est il jamais arrivé de vous prendre pour un héros ? Je dirais plus n’avez-vous jamais rêvé de vivre une vie extraordinaire ? Bien sûr tout le monde n’a pas cette ambition là cependant il est vraiment intéressant de voir à quel point notre société a besoin de héros.
L’homme, depuis son plus jeune âge, veut s’identifier à une personne mythique, une super créature qui n’a pas peur de braver les pires dangers pour faire le bien dans ce monde. Il est intéressant de noter que ces héros la plupart du temps voire dans quasiment tous les cas sont voués à faire le bien et à sauver l’humanité des pires chaos.
Lecture : Romains 10v9-16
Continuer la lecture…500 ans de la Réforme : Sola Gratia
Savez-vous qu’en ce prochain 31 octobre 2017, se déroule un jour de commémoration important pour les chrétiens du monde entier, notamment pour ceux qui appartiennent au protestantisme ? Voici 500 ans, le 31 octobre 1517, sur la porte de l’église du château de Wittenberg un moine allemand, Martin Luther affiche 95 thèses et dénonce les scandales de l’église de son temps. Sans s’en douter, il jette ainsi les bases pour le protestantisme et est l’initiateur important pour la Réforme. Ce jour du 31 octobre est donc appelé : Jour de la Réforme et symbolisé par cette formule : « Sola Scriptura, Solus Christus, Sola gratia, Sola fide, Soli Deo gloria »
Pendant longtemps avant cet important jour du 31 octobre 1517, Martin Luther avait cherché avec désespoir une réponse à la question : « Comment puis-je trouver un Dieu miséricordieux, un Dieu de grâce ? ». A l’occasion du jour de la Réforme, je vous invite à suivre quelques réflexions fondamentales sur la grâce de Dieu. Car être pleinement conscient de l’immense profondeur et grandeur de la grâce de Dieu, peut nous aider à vivre et servir dans la joie, nous donner une confiance profonde dans notre vie. Mais pour que cela devienne possible il faut que nous soyons aussi pleinement conscient que nous avons tous, tous sans exception besoin de cette grâce.
Continuer la lecture…Psaume 37 : Le hasard n’existe pas; Rencontre Dieu !
A l’origine (étymologie) du mot hasard, le « haz-zar » qui était un jeu de dés chez les arabes ; ainsi la définition du mot hasard en français signifie que les évènements sont déterminés par des éléments en dehors des responsabilités et sans qu’il y ait une raison apparente ou une explication. Ainsi, on découvre les synonymes du hasard : aléas de la vie, du destin, du sort, de la chance voir du « Dieu de la chance » (la déesse Fortuna dans la mythologie grecque) ; ou encore en langage familier avoir de la veine, avoir du bol…
Les hommes ont depuis longtemps aimé le risque du hasard : on risque son argent aux jeux de hasard, même sa fortune (grande ou misérable) ; on peut même jouer sa vie (à la roulette russe…). Le loto est un jeu de la chance, chance très calculée par l’état pour empocher les millions qui alimentent ses caisses… Heureux celui qui gagnera quelques milliers d’euro ; et malheureux toute leur vie tous les autres qui les lui donneront ! Eux n’ont pas de chance…
Mais derrière cela, on peut se poser la question de la détermination de la vie : l’être humain fait-il son histoire ou la subit-il ? Le hasard existe-t-il ? Quelle place y a-t-il pour lui ? Et dans la vie du chrétien ? Nous allons partir de l’origine du monde et de l’histoire en général vers l’individu, nous aujourd’hui, c’est-à-dire du général au détail, de l’infini à l’infime grâce à l’étude d’un psaume de David.
Lectures : 1 Rois 22v29-38 ; Psaume 37v1-7.
Cantique des cantiques : De quel amour sommes-nous animés ?
C’est l’amour qui devrait déterminer notre vie, autant envers Dieu qu’envers ceux que nous côtoyons. Sans amour, la vie n’est que du vent ; Paul va plus loin encore quand il écrit : « Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien » (1 Co 13). Beaucoup croient en Dieu, mais souvent il n’y a pas de place pour l’amour pour lui ; et donc il est normal que notre religion rebute et même écœure.
Mais de quel amour parle-t-on ? Nous avons des compréhensions différentes, des vécus différents. Le livre du Cantique des cantiques parle de l’amour qui unit la fiancée (la Sulamite) à son berger, son bien-aimé. Elle exprime son amour à travers 3 déclarations, différentes pour chacune ; mais elles dénotent une croissance dans l’amour. Avons-nous remarqué ces nuances ?
Lecture : Cantique des cantiques 2v16, 6v3, 7v11)
Jacques 1v21-25 : Tout est dans l’application
Les jeunes, vous avez tous (presque) des smartphones ou rêvez d’en avoir un. Sur ces machines, on télécharge des tas d’applications, elles sont gratuites ou pas mais beaucoup ne servent pas à grand-chose ou prennent beaucoup trop de place. Mais il y a aussi des applications utiles. Certaines nous permettent de faire nos courses, de voir combien de calories nous perdons dans la journée, d’autres nous rappellent notre agenda. Mais elles ne feront pas les choses à notre place.
Dans la vie il a y a aussi des applications utiles, d’autres le sont moins et certaines sont nuisibles, dévoreuses et qui paralysent notre vie.
Nous croyons que la Bible est faite pour être mise en application. Et même plus, elle devient vraiment incroyable lorsqu’elle est crue et mise en pratique parce qu’elle est la Parole de Dieu… Nous parlons si souvent sur la Bible et nous en savons beaucoup (pour certains d’entre nous pour ne rien exagérer) mais avons-nous compris à quoi cela nous sert ? Est-ce seulement pour y plonger nos regards ou est-ce pour mettre en pratique ? Jacques, le frère de Jésus invitait ses auditeurs à mettre en pratique.
Matthieu 7v26 : La superficialité spirituelle
C’est étonnant de voir la superficialité de notre société qui ne cherche pas à aller au-delà de ce que les médias disent pour approfondir, ou au-delà de ce qui la caractérise depuis des millénaires, à savoir : « Du pain et des jeux » (ou transcrit en français moderne : « Du foie gras et le loto »). Ce qui peut être encore un peu plus étonnant, c’est que chacun d’entre nous peut tomber dans la même facilité et la même superficialité… Et cela dans tous les domaines, y compris spirituel. Alors, nous allons essayer… d’approfondir ce que Dieu veut pour aspirer à le vivre ; toujours mieux.
Lectures bibliques :
Daniel 5v27 : Pesé: tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger.
Matthieu 7v26 : Mais toute personne qui entend ces paroles que je dis et ne les met pas en pratique ressemblera à un fou qui a construit sa maison sur le sable.
Matthieu 5v17-20 : La Bible est-elle sans erreurs ?
Cette semaine passée, j’ai pu affirmer à quelqu’un que si elle avait demandé pardon à Dieu sincèrement, la Bible disait que Dieu lui pardonnait ses péchés. Mais comment en être sûr si la Bible dans certains domaines n’est pas fiable ? Si elle contient des erreurs, comment être assuré que là où on ne peut pas vérifier, elle dit vrai ? S’il y a des erreurs, chacun peut définir où elles sont et faire sa propre cuisine doctrinale ; de quoi avoir une crise… de foi.
Voilà ce que nous croyons : la Parole de Dieu est la vérité et elle est fiable de A à Z, du commencement à la fin. Des théologiens évangéliques du monde entier, en 1974, dans la Déclaration de Lausanne, affirmaient : « Il n’y a point d’erreurs dans tout ce que la Bible affirme », ou encore dans la Déclaration de Chicago (en 1978) : « Aucun des enseignements de l’Ecriture ne contient la moindre erreur ». On parle alors d’inerrance biblique, ou d’infailibilité des textes de la Bible
Le message de toute la Bible nous conduit à conclure qu’elle est un livre vraiment différent des autres. Mais aujourd’hui (et cela est un courant depuis 3 siècles), cette affirmation est controversée ; et des émissions télévisées rejoignent certains courants au sein des différentes Eglises pour démolir l’affirmation que la Parole de Dieu est vraie, entièrement. Sur quels arguments nous appuyons-nous pour dire que la Bible est sans erreurs ?
Psaume 10 : La réponse de la Bible à la violence
La violence a éclaté près de chez nous ; sans limite. Terrifiante. La violence s’est déchaînée contre la liberté (à travers des dessinateurs), les forces de l’ordre mais aussi contre le peuple juif. Aujourd’hui encore un peu plus « Je suis Juif ».
On en oublierait presque que cette violence est le lot – souvent avec la même intensité ou pire même – dans la plupart des pays du monde. Ce même jour où les terroristes semaient la mort, Portes Ouvertes révélait la liste des 50 pays où la persécution contre les chrétiens était la plus forte.
La violence est le fait d’agir sur quelqu’un contre sa volonté, par la force ou par l’intimidation ; et cela avec le désir de soumettre par la force brutale et de faire souffrir. La violence peut être physique, morale ou spirituelle.
Comment aborder ce sujet ? Les réponses sont multiples : on peut l’aborder en essayant de la comprendre sous l’angle psychologique ; ou en baissant les bras (Einstein disait : « Le monde est difficile à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ») ; nous choisissons d’être à l’écoute de la Bible et du livre des Psaumes qui parle de la racine de la violence et apporte une réponse qui va au plus profond : le cœur humain.
Mieux comprendre la Bible
Quelques fois, la Bible est bien difficile à comprendre ! Pourquoi ? Il arrive que ce soit parce qu’elle est dérangeante… Alors, on ne veut pas la comprendre. Quelqu’un disait que, ce qui le gênait dans la Bible, ce n’était pas tant ce qu’il ne comprenait pas mais bien plutôt ce qui était clair…
Sur certains points, la difficulté de compréhension est évidente ; les chrétiens ont alors des interprétations différentes sur un même texte. Nous voulons rester humbles face à ces textes. Mais la difficulté de compréhension est liée à plusieurs facteurs ; et cette difficulté peut s’estomper grâce aux découvertes archéologiques, linguistiques ; elles peuvent éclairer les ombres et permettre de mieux cerner la culture de l’époque où a été écrite la Bible.