Genèse 28v16 : Assurément, l’Eternel est en ce lieu ; et moi, je l’ignorais…
Jacob commence un long voyage, plein d’incertitudes. Il a de quoi ne pas être très rassuré. Aucun GPS (« Garantie Protection Sécurité »). Il vit sa première nuit dans la solitude.
Et là, au lieu qu’il appellera Béthel (« Maison de l’Eternel »), il reçoit des paroles qui vont le stimuler pour sa nouvelle étape. Les promesses de Dieu vont se réaliser pour lui et il verra que ce que Dieu dit s’accomplit.
Nous aussi, nous commençons une nouvelle étape, une nouvelle année. Pleine d’incertitudes, malgré tout avec un parfum de pessimisme et un arrière-goût de crainte.
Et pourtant, c’est toujours une réalité pour nous : « Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (1 Co 6v16 ; 3v16).
Et les paroles que Dieu veut nous donner pour cette étape que nous commençons peuvent nous donner une assurance malgré le contexte dans lequel nous vivons. Et certainement, les promesses de Dieu vont s’accomplir pour nous.
1 Samuel 7v1-14 : Eben-Ezer, Le secours de Dieu !
Que signifie « Eben-Ezer » dans la Bible ? Quelle est la traduction de ces mots hébreux « eben ha-`ezer » ? Sa signification en français est claire : « Pierre du secours ». Cette pierre était le lieu commémoratif d’une victoire d’Israël, qui par la suite était devenu le nom du coin. Le peuple d’Israël avait vu Dieu intervenir et, en considérant cet évènement passé, il voulait que ce souvenir soit conservé.
Le secours de Dieu a-t-il marque-t-il nos vies comme celles de Samuel et du peuple d’Israël ? Que pouvons-nous tirer, pour nous aujourd’hui (en cette fin d’année 2014), de cette affirmation qu’a faite le prophète Samuel : « Jusqu’ici, l’Eternel nous a secourus » (1 Samuel 7v12) ?
Lecture : 1 Samuel 7v1-14
Jean 1v1-18 : A Noël, notre Dieu s’est fait homme
Notre société a l’art de profiter de tout, même de ce qui est religieux, pour le détourner de son sens véritable : c’est le cas de Noël comme du dimanche. Il est étonnant de voir qu’en France tout particulièrement on refuse certains faits qui se réfèrent à un évènement religieux mais que les mêmes détracteurs prennent pourtant ces jours de congés…
Pire, quand ces mêmes évènements sont déformés par les chrétiens… qui en oublient le sens profond. Noël, sans conteste, en est un triste exemple.
Continuer la lecture…Luc 15v11-32 : Parabole des 2 fils ou l’amour immérité du Père
Qu’est-ce qui sous-tend notre relation avec Dieu (ou son absence de relation) ? Vivre avec Dieu est une bonne chose, mais Dieu voit au-delà ; et dans la parabole des 2 fils (souvent appelée parabole du fils prodigue ou de l’enfant prodigue) , Jésus parle des motivations de chacun. Ces motivations ont des conséquences différentes.
Ces 2 hommes sont au bénéfice du père ; mais leurs motivations les ont conduits ailleurs que là où le père le souhaitait et loin de ce à quoi eux-mêmes aspiraient. D’habitude, on oppose les 2 frères. Mais en fait, ils ont des points communs ; dans les conséquences négatives surtout.
Lecture : Evangile de Luc 15v11-32
Mieux comprendre la Bible
Quelques fois, la Bible est bien difficile à comprendre ! Pourquoi ? Il arrive que ce soit parce qu’elle est dérangeante… Alors, on ne veut pas la comprendre. Quelqu’un disait que, ce qui le gênait dans la Bible, ce n’était pas tant ce qu’il ne comprenait pas mais bien plutôt ce qui était clair…
Sur certains points, la difficulté de compréhension est évidente ; les chrétiens ont alors des interprétations différentes sur un même texte. Nous voulons rester humbles face à ces textes. Mais la difficulté de compréhension est liée à plusieurs facteurs ; et cette difficulté peut s’estomper grâce aux découvertes archéologiques, linguistiques ; elles peuvent éclairer les ombres et permettre de mieux cerner la culture de l’époque où a été écrite la Bible.
Jean 15v5 : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » dit Jésus
Jésus dit dans évangile de Jean au chapitre 15 « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire« . Quelle affirmation percutante de la part de Jésus ! Cela semble, à l’évidence, contraire à tout raisonnement logique et raisonnable. Jésus ne verrait-il qu’une partie de la question ? Aurait-il une vue tellement partielle ? Serait-il présomptueux au point qu’il affirmerait que rien ne se fait en dehors de lui ?
Et pour nous qui croyons en lui, cette affirmation anéantit-elle notre responsabilité et notre action ? La réponse à cette affirmation de Jésus ne coule pas de source, mais elle est trop affirmative pour être balayée d’un revers du raisonnement.
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Pépita, Steinberg et Zinzendorf autour de la croix.
Steinberg pouvait être satisfait : il venait de recevoir une commande qui allait lui procurer un bon salaire ! Steinberg était peintre à Düsseldorf, en Allemagne, il y a 300 ans. Cette commande était faite par une Eglise pour orner le maitre-autel. Le sujet du tableau commandé était la crucifixion de Jésus.
Oh, Steinberg n’était pas croyant, mais il connaissait bien ce récit. Il se mit au travail sérieusement et au bout de plusieurs semaines, le tableau était terminé.
L’église locale, lieu de bénédiction – Psaume 133, Matthieu 18v19-20
Pour certains d’entre nous – les moins jeunes – la vie dans l’église locale relevait surtout du devoir ; ne pas aller au culte, cela ne se faisait pas ! Pour la génération actuelle, on se dit « chrétien mais pas pratiquant » ; l’individualisme fait penser que l’on n’a pas besoin des autres : d’accord, il y a la foi en Dieu, mais aussi les loisirs, le repos, mais aussi, négativement, les difficultés de relations ; et on est mieux seul…
Or, Dieu nous a appelés à vivre avec lui… dans le cadre de la vie de l’Eglise. « Un homme seul est en mauvaise compagnie » (Paul Valéry)… Il y a un réel danger quand on oublie l’importance de la vie avec les autres.
Par mon engagement personnel avec Dieu, je découvre la vie avec lui et il m’intègre alors à son corps qui est l’Eglise (pas catholique ou protestante, mais sa famille). Et cela se vit sur le plan local. Et quand on vit cette dimension, l’église locale devient un lieu de bénédiction, c’est-à-dire l’endroit où Dieu accorde sa grâce tout particulièrement. D’accord, il l’accorde même si l’on est seul, parce que c’est sa présence qui est essentielle. Et pourtant, ce matin, nous allons nous arrêter sur des passages de la Bible où Dieu insiste sur la réunion des enfants de Dieu comme lieu de bénédictions. Quelles sont-elles ? Continuer la lecture…
Matthieu 25v21 : C’est bien, bon et fidèle serviteur !
C’est énervant de voir des enfants (mais s’il n’y avait qu’eux…) tellement rivés sur leur ordinateur qu’ils n’entendent même pas que le repas est prêt… Il n’y a plus que ça qui compte ! Et plus de perception pour le reste.
Mais il y a d’autres domaines qui font oublier la réalité future : on s’enferme dans le travail, la famille, les problèmes, les loisirs,… sans voir la réalité qui a une portée bien plus grande encore. Est-ce un refus inconscient ou… volontaire ?
Psaume 61v3 : Conduis-moi sur le rocher inaccessible
L’image de l’escalade d’un rocher a quelque chose d’excitant !… Depuis son fauteuil,… l’aventure est moins risquée. Drôle d’aventure que la vie : pour ce qui nous reste à parcourir, vu ce qui nous reste à gravir, l’ascension peut faire peur. Les difficultés sont là, multiples, imprévues. A certains moments, nous sommes devant un mur impossible à franchir. Nous pouvons même être coincés.
Dans la vie, cet aveu peut conduire au découragement. Chez le roi David, il conduit à l’attente en Dieu ; il fait monter un psaume de prière à celui qui l’a souvent délivré de voies infranchissables ou qui paraissaient sans issue. « Conduis-moi sur le rocher que je ne peux atteindre » (ou inaccessible, que je ne peux gravir, qui s’élève loin de moi). Reprenons à l’envers les 3 éléments de cette prière.
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