Hébreux 11-12 : L’action de Dieu est puissante et… diverse
Nous sommes dans un monde où l’être humain est de plus en plus puissant : les moyens technologiques le prouvent. En tout cas, ils vont en s’amplifiant et l’homme croit que sa puissance va aussi en augmentant. Mais cela lui fait aussi oublier l’autre réalité : celle de Dieu. En fait, plus l’homme pense qu’il est puissant, plus il se produit un détournement de confiance chez lui : « Je crois en l’homme », tel est le credo plus que jamais ; à quoi il faut rajouter : «… dans lequel on croit de moins en moins ». Le message qui parle de la puissance de Dieu doit être sans cesse rappelé. Dieu est le Tout-puissant !
L’auteur de l’épître aux Hébreux (chapitre 11) rapporte ce témoignage de la puissance de Dieu ; si l’accent est mis sur la foi, ce n’est pas elle qui est puissante : elle est le déclencheur indispensable de la puissance de Dieu ; mais c’est Dieu lui-même qui agit. Nous allons nous arrêter sur ces interventions divines. Mais d’abord, voyons quelques obstacles à ces interventions.
Continuer la lecture…1 Jean : Être chrétien, comment cela se manifeste-t-il ?
Il y a et aura toujours beaucoup de confusion autour de cette question : qui est chrétien, qui est enfant de Dieu, et comment le savoir ? Qu’est ce que d’ être chrétien ? Quels sont les signes distinctifs du chrétien ? Tout simplement parce que l’être humain essaie de le comprendre à travers ses désirs la plupart du temps. Il nous semble capital de tout faire pour puiser dans la Bible les éléments que Dieu nous a donné pour nous éclairer.
Nous avons vu, d’après la première épitre de Jean surtout, que le chrétien est celui qui a placé sa foi en Dieu ; Jean affirme alors qu’il est « né de Dieu », il est « en Dieu » et Dieu est en lui et il « demeure en lui » ; il est passé « de la mort à la vie » ; ses péchés ont été pardonnés.
Alors, continue Jean, celui qui connaît cette nouvelle vie ne vit plus de la même manière qu’avant de connaître cette vie qui vient de Dieu ; Jean affirme que cela se voit ! Comment savoir qu’une personne est enfant de Dieu ?
Première épître de Jean : Qui est chrétien ?
Un des mots les plus dénaturés est certainement le mot « chrétien ». Il n’est plus considéré, le plus souvent, de la même manière aujourd’hui que dans le Nouveau Testament. Il est mis à toutes les sauces.
Nous allons nous arrêter sur ce que Dieu nous enseigne à travers la première épitre de Jean : qui est chrétien ? Comment cela se manifeste-t-il ? Nous nous arrêterons sur ces deux points aujourd’hui et dimanche prochain.
Continuer la lecture…Qui est Satan, le diable dans la Bible ? Existe-t-il vraiment ? Quel est son pouvoir ?
Quand nous discutons avec des personnes, Dieu serait responsable des guerres, des famines, des accidents ; le SIDA, le chômage, ce serait la faute de Dieu. Et si c’était Satan le diable, ou l’être humain ? Ou les deux ? Mais quand nous discutons avec des chrétiens, quelques fois le diable devient le responsable des épreuves, des péchés, des oppositions. « C’est la faute à Satan ! » affirme-t-on ; est-ce la réalité ? Ou est-ce trop facile comme conclusion ? Alors, essayons de creuser un peu ce que dit la Bible sur Satan le diable ?
Dans la pensée de beaucoup, le diable est le dieu du mal, l’opposé de Dieu l’Eternel. Il aurait même sa propre Bible (le Codex Gigas « La Bible du Diable » à la Bibliothèque Nationale de Suède). S’il est dieu, alors ses capacités sont infinies ; mais voit-il tout ? Sait-il tout ? Peut-il tout ? Est-il partout en même temps ? Et puis, quelle est la victoire de Jésus-Christ sur lui à la croix ? Jusqu’où peut aller l’action du diable sur ceux qui appartiennent à Dieu ?
Luc 4v16-21 : « Une année de grâce »
Que souhaiter quand on commence une nouvelle année ? A part les bons vœux qui relèvent souvent du rituel poli, il est possible de faire siennes les promesses que Jésus fait quand il commence son ministère, et de les souhaiter pour ceux qu’on aime, et ceux qu’on aime moins… Le vœu de Jésus, quand il parle d’une « année de grâce » n’est pas un vœu pieux ; ce qu’il apporte pour cette période qu’il inaugure est l’opposé d’une promesse théorique : cette « année », cette nouvelle période va être l’occasion d’une transformation radicale, grâce à son œuvre. Son œuvre va être caractérisée par la grâce, c’est-à-dire son amour immérité ; et cela pour ceux qui reconnaissent avoir besoin de son aide.
Continuer la lecture…Galates 4v4 : Jésus vint, et…« Les temps ont été accomplis »
Le temps… il nous file entre les mains ; nous croyons le maîtriser, le posséder, mais déjà il n’est plus là ! Nous aimerions quelques fois l’arrêter, et à d’autres moments nous en éloigner le plus rapidement possible. Notre impression le détermine ; à partir de 50 ans il va, paraît-il, deux fois plus vite… Et pourtant les secondes ne changent pas. Il nous dépasse totalement. Et nous nous arrêtons à notre approche.
Dieu est dans une autre dimension, inimaginable pour nous. Son action l’est aussi. Et pourtant la Bible nous ouvre à cette dimension du temps de Dieu, et nous la rend – un peu – compréhensible.
« Lorsque le temps fixé par Dieu est arrivé, il a envoyé son Fils, né d’une femme et placé par sa naissance sous le régime de la Loi, pour libérer ceux qui étaient soumis à ce régime. Il nous ainsi permis d’être adoptés par Dieu comme ses fils » (Galates 4v4-5).
La venue de Jésus sur terre est l’occasion de nous pencher sur le temps de Dieu.
Donner implique… recevoir (le don dans les épîtres de Paul à Timothée)
En parlant de don, à quoi pensez-vous spontanément ? A celui que vous allez faire dans le tronc ? Si notre pensée ou notre message s’arrête à ce domaine, nous sommes bien malheureux. C’est vrai que cette période de Noël est bien axée sur les cadeaux, mais c’est au préjudice du message essentiel de ce rappel, à savoir : Dieu s’est donné.
Nous allons nous arrêter sur le don dans les deux épîtres que Paul a écrites à Timothée. A travers le verbe donner, nous pouvons avoir une vue d’ensemble sur la manière dont le Seigneur envisage le don. Et s’il est question de notre don, il est peu de chose par rapport aux dons que lui, le Seigneur, nous accorde. Paul va montrer à Timothée qu’on ne peut apporter aux autres que ce qu’on a reçu. Quels sont ces dons ?
Jérémie 1v4-10 – 1 Corinthiens 3v9-16 : Edification de la construction de Dieu
Ça y est : nous sommes dans un bâtiment dont les travaux sont (presque) finis ! Grâce aux artisans professionnels d’une part, et aux bénévoles d’autre part, notre salle de culte est transformée ! Mais avant sa construction, il a fallu démolir pour transformer profondément. Cela m’a fait penser au message que Dieu avait donné au prophète Jérémie : « Je t’établis comme prophète pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu bâtisses et que tu plantes » (Jérémie 1v10). Il fallait démolir avant de rebâtir.
Pour rénover, transformer une vie, il faut souvent, auparavant, éliminer : dans la construction d’une vie, on s’aperçoit qu’il y a des éléments qui doivent être changés pour être solide.
Editorial : Ca déborde de reconnaissance !
Quand je considère d’un peu plus près ma condition et mes privilèges, je redécouvre combien je suis… dans l’abondance. Bien sûr, me viennent à l’esprit immédiatement (faudrait ne pas être injuste, quand même !) les sujets négatifs et difficiles à supporter…
Ce qui est dommage, c’est que c’est en comparant ma situation à d’autres que je perçois tous mes privilèges.
Conclusion : à cause de ma propension à un certain égocentrisme – moins développé que d’autres, quand même ! (tiens, là je me compare très vite à d’autres…) – je m’arrête plus facilement sur ce qui ne va pas ou me manque.
Mais si j’ai bien des sujets de me plaindre, c’est peut-être parce que je ne vis pas ce que Jésus a promis à ses disciples : « Je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante » (Jean 10v10).
Cette vie abondante, débordante, ne provient que de la présence du Seigneur en moi. Et je ne la vis plus dès le moment où je me suffis à moi-même, sans dépendre de lui. Un des signes révélateurs est alors mon manque de reconnaissance et une insatisfaction vis-à-vis de moi-même et des autres.
« Que la Parole du Christ habite parmi vous abondamment
(…) Agissez au nom du Seigneur Jésus, en remerciant Dieu
le Père par lui » (Col 3v16-17).
Jean-Ruben
Romains 12v21 : L’ injustice ? « Sois vainqueur du mal par le bien »
S’il est une chose qui fait mal, qui blesse et qui laisse des cicatrices quelques fois pendant des années, ce sont les injustices. Elles amènent la révolte intérieure, détériore les relations, multiplie l’agressivité. La paix disparaît quand on a été victime d’une injustice. La relation avec Dieu est perturbée par ces contrariétés.
Que c’est éprouvant pour ceux qui sont en contact avec des personnes blessées par des injustices… ! Ils sont vraiment malheureux ceux qui ont subi des injustices surtout…, et qui ne peuvent pas résoudre ces problèmes. C’est peut-être nous.
Il est bon d’essayer de décortiquer certains mécanismes qui nous habitent, de réfléchir sur nous-mêmes sans nous laisser conduire, passivement, par un comportement tristement naturel. « Ne te laisse pas dominer par le mal ; au contraire, sois vainqueur du mal par le bien » (Romains 12v21). Aborder ce sujet sous cet angle, c’est refuser de se considérer comme une victime mais c’est assumer notre responsabilité telle que Dieu le demande.
Lectures : Romains 12v21 ; Genese 39v7-20 ; Psaume 73)
Après avoir approché, à travers quelques exemples, ce que produit l’injustice, nous nous arrêterons sur les moyens que nous donne la Bible pour la surmonter.