La perfection, être parfait, est-ce réalisable !?
Ils interpellent, ces passages de la Bible qui parlent de la perfection, comme si c’était possible sur la terre ! Difficile de suivre ces textes et d’adhérer à un tel enseignement… Pourtant, ils sont assez nombreux pour ne pas les délaisser. L’histoire, pourtant, nous montre l’importance de ce point : une étude sur le sujet de la perfection chrétienne montre que quand ce thème est enseigné et que les chrétiens le prennent au sérieux, cela est suivi de Réveils.
Mais quand l’Eglise devient une institution, centrée sur ses intérêts, quand les luttes interconfessionnelles reprennent le dessus, l’Eglise stagne ou même régresse ; de même quand elle se focalise sur les grands débats de société de sorte qu’on délaisse ce point de la perfection.
Quel est le but de Dieu pour ceux qui lui appartiennent ? Jésus termine la première partie du Sermon sur la montagne par cet ordre : « Votre Père céleste est parfait. Soyez donc parfaits comme lui » (Matthieu 5v48). Difficile d’accepter une telle affirmation ! D’accord, c’est un ordre que laisse Jésus, mais comment oser penser que nous pouvons le vivre !?
Alors, qu’est-ce que la perfection ? Qu’est-ce que la Bible entend par cette notion ? Examinons quelques textes.
Lectures : Philippiens 3v7-16 ; Hébreux 4v14-16, 5v7-10 ; Jacques 1v2-4
Qui est Dieu le Saint Esprit dans l’ancien testament ?
Je vous propose de nous arrêter pendant plusieurs dimanches sur Dieu le Saint Esprit. Ce point est essentiel dans la Bible et par voie de conséquence dans notre vie. Dans toute la Bible il nous est parlé du Saint Esprit. Ce ne peut pas être qu’une théorie, une doctrine : l’action du Saint Esprit est concrète. Heureusement, il agit quand même, au-delà de notre petite connaissance ! Et comme dans beaucoup de domaines de la foi, celui qui néglige ce que Dieu propose ne connaît pas son action.
Aujourd’hui, nous allons aborder ce sujet en partant de ce qui est dit sur le Saint Esprit dans l’Ancien Testament.
Psaume 37 : Le hasard n’existe pas; Rencontre Dieu !
A l’origine (étymologie) du mot hasard, le « haz-zar » qui était un jeu de dés chez les arabes ; ainsi la définition du mot hasard en français signifie que les évènements sont déterminés par des éléments en dehors des responsabilités et sans qu’il y ait une raison apparente ou une explication. Ainsi, on découvre les synonymes du hasard : aléas de la vie, du destin, du sort, de la chance voir du « Dieu de la chance » (la déesse Fortuna dans la mythologie grecque) ; ou encore en langage familier avoir de la veine, avoir du bol…
Les hommes ont depuis longtemps aimé le risque du hasard : on risque son argent aux jeux de hasard, même sa fortune (grande ou misérable) ; on peut même jouer sa vie (à la roulette russe…). Le loto est un jeu de la chance, chance très calculée par l’état pour empocher les millions qui alimentent ses caisses… Heureux celui qui gagnera quelques milliers d’euro ; et malheureux toute leur vie tous les autres qui les lui donneront ! Eux n’ont pas de chance…
Mais derrière cela, on peut se poser la question de la détermination de la vie : l’être humain fait-il son histoire ou la subit-il ? Le hasard existe-t-il ? Quelle place y a-t-il pour lui ? Et dans la vie du chrétien ? Nous allons partir de l’origine du monde et de l’histoire en général vers l’individu, nous aujourd’hui, c’est-à-dire du général au détail, de l’infini à l’infime grâce à l’étude d’un psaume de David.
Lectures : 1 Rois 22v29-38 ; Psaume 37v1-7.
Matthieu 12v38-41 : Pourquoi Jésus refuse-t-il à certains moments d’accomplir des miracles ?
Nous sommes frappés en lisant les Evangiles de voir les miracles nombreux que Jésus a accomplis ; ils prouvent sa puissance et son amour. Mais nous pouvons être aussi étonnés en lisant que Jésus a parfois refusé d’accomplir des miracles. Nous venons – dans notre église – de connaître plusieurs épreuves et nous pouvons nous demander, alors que nous avons demandé à Dieu d’intervenir, pourquoi il n’a pas accompli le miracle que nous lui avons demandé d’accomplir…?
Nous trouvons dans les réponses de Jésus plusieurs arguments ; ils sont différents selon les situations. Ils ne s’appliquent pas tous à toutes les situations. Attention à ne pas nous enfermer dans un raisonnement qui, pour notre situation, n’est pas vrai. Le fait que le Seigneur ne réponde pas comme nous le lui demandons ne remet en question ni sa puissance ni même peut-être notre foi en lui ; il nous donne des arguments qui sont valables pour nous aujourd’hui encore.
Lectures bibliques : Matthieu 12v38-41, Luc 16
Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et voici, il y a ici plus que Jonas. (Matthieu 12v38-41)
Jacques 1v21-25 : Tout est dans l’application
Les jeunes, vous avez tous (presque) des smartphones ou rêvez d’en avoir un. Sur ces machines, on télécharge des tas d’applications, elles sont gratuites ou pas mais beaucoup ne servent pas à grand-chose ou prennent beaucoup trop de place. Mais il y a aussi des applications utiles. Certaines nous permettent de faire nos courses, de voir combien de calories nous perdons dans la journée, d’autres nous rappellent notre agenda. Mais elles ne feront pas les choses à notre place.
Dans la vie il a y a aussi des applications utiles, d’autres le sont moins et certaines sont nuisibles, dévoreuses et qui paralysent notre vie.
Nous croyons que la Bible est faite pour être mise en application. Et même plus, elle devient vraiment incroyable lorsqu’elle est crue et mise en pratique parce qu’elle est la Parole de Dieu… Nous parlons si souvent sur la Bible et nous en savons beaucoup (pour certains d’entre nous pour ne rien exagérer) mais avons-nous compris à quoi cela nous sert ? Est-ce seulement pour y plonger nos regards ou est-ce pour mettre en pratique ? Jacques, le frère de Jésus invitait ses auditeurs à mettre en pratique.
Matthieu 5v17-20 : La Bible est-elle sans erreurs ?
Cette semaine passée, j’ai pu affirmer à quelqu’un que si elle avait demandé pardon à Dieu sincèrement, la Bible disait que Dieu lui pardonnait ses péchés. Mais comment en être sûr si la Bible dans certains domaines n’est pas fiable ? Si elle contient des erreurs, comment être assuré que là où on ne peut pas vérifier, elle dit vrai ? S’il y a des erreurs, chacun peut définir où elles sont et faire sa propre cuisine doctrinale ; de quoi avoir une crise… de foi.
Voilà ce que nous croyons : la Parole de Dieu est la vérité et elle est fiable de A à Z, du commencement à la fin. Des théologiens évangéliques du monde entier, en 1974, dans la Déclaration de Lausanne, affirmaient : « Il n’y a point d’erreurs dans tout ce que la Bible affirme », ou encore dans la Déclaration de Chicago (en 1978) : « Aucun des enseignements de l’Ecriture ne contient la moindre erreur ». On parle alors d’inerrance biblique, ou d’infailibilité des textes de la Bible
Le message de toute la Bible nous conduit à conclure qu’elle est un livre vraiment différent des autres. Mais aujourd’hui (et cela est un courant depuis 3 siècles), cette affirmation est controversée ; et des émissions télévisées rejoignent certains courants au sein des différentes Eglises pour démolir l’affirmation que la Parole de Dieu est vraie, entièrement. Sur quels arguments nous appuyons-nous pour dire que la Bible est sans erreurs ?
Matthieu 13v1-17 : Mais pourquoi refuse-t-on la Bonne Nouvelle ?
Nous pouvons manifester bien des incompréhensions face à… l’incompréhension de ceux qui refusent la Bonne Nouvelle, la Parole de Dieu. Facilement, on peut penser que c’est seulement à cause de l’ignorance, mais un passage d’Esaïe (6v9-10), repris par Jésus (Matthieu 13v14-15) puis par Paul en conclusion du livre des Actes des Apôtres (28v25-28) nous donne la version de Dieu ; il éclaire la réaction de ceux qui refusent la solution de Dieu.
Cette analyse divine parle de l’état de fait : l’incapacité de comprendre (Matthieu 13v14) pour ensuite parler de la raison de ce refus (v15a) et enfin donner le fin fond du rejet de recevoir la semence de la vie (v15b) : tout cela met le doigt sur la responsabilité humaine.
Mais à propos de semence, il nous faut commencer en nous interpelant, nous : nous sommes aussi responsables de ce refus.
Genèse 28v16 : Assurément, l’Eternel est en ce lieu ; et moi, je l’ignorais…
Jacob commence un long voyage, plein d’incertitudes. Il a de quoi ne pas être très rassuré. Aucun GPS (« Garantie Protection Sécurité »). Il vit sa première nuit dans la solitude.
Et là, au lieu qu’il appellera Béthel (« Maison de l’Eternel »), il reçoit des paroles qui vont le stimuler pour sa nouvelle étape. Les promesses de Dieu vont se réaliser pour lui et il verra que ce que Dieu dit s’accomplit.
Nous aussi, nous commençons une nouvelle étape, une nouvelle année. Pleine d’incertitudes, malgré tout avec un parfum de pessimisme et un arrière-goût de crainte.
Et pourtant, c’est toujours une réalité pour nous : « Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (1 Co 6v16 ; 3v16).
Et les paroles que Dieu veut nous donner pour cette étape que nous commençons peuvent nous donner une assurance malgré le contexte dans lequel nous vivons. Et certainement, les promesses de Dieu vont s’accomplir pour nous.