Editorial : Demandez le programme, c’est la rentrée !
En pensant « rentrée », on est rempli de joie, ou d’anxiété, ou des deux. On y associe automatiquement le goût de l’aventure.
Et ça déstabilise quand même un peu : quels changements vais-je connaître ? Vont-ils être mieux ou moins bien que les événements de l’année dernière … ?
Editorial : Je crois ce que je vois…
Et facilement je peux tomber dans l’autosuffisance, et à force de nombrilisme, c’est l’orgueil qui me guette.
Il faut dire que ce n’est pas évident de dépasser mon horizon bien limité !
Et pourtant, je sais que cet univers existe au-delà de ce que je perçois. Cet univers, cette horloge qui a un Horloger…
En pensant à cette rentrée, aux nombreuses activités que je vais affronter, je voudrais bien voir au-delà de ma perception limitée (quoique je me demande si j’en ai bien envie…).
Pour celui qui accepte de dépasser sa vision des choses, la Bible nous parle de cet Horloger, le Dieu créateur de l’univers, qui a un plan pour chacun.
Il est extraordinaire de savoir que, dans l’univers, l’infiniment grand a les mêmes structures que l’infiniment petit, que rien n’est le fruit du hasard. Si Dieu s’occupe des galaxies, son plan pour nous autres, petits humains, est aussi sous son regard.
De quoi donner le vertige et en même temps remplir de confiance en ce Dieu qui est notre Père qui est dans les cieux : l’infiniment grand, Dieu, veut rejoindre l’infiniment petit, chacun de nous, à travers son amour.
« Ne crains rien, car je suis avec toi », dit l’Eternel (Es 41v10).
Seigneur, je crois en toi, je te crois. Et je sais que ta promesse est vraie : je l’ai vécue.
Jean-Ruben
Editorial : A qui le dire ?
Quoi donc? … Ce petit rien, qui préoccupe, qui chagrine, qui devient si lourd…
Je ne peux en parler à personne.
C’est banal, ce petit rien… Et pourtant, comme il est gênant, ce mal être…
Aujourd’hui, sans attendre, c’est à Dieu que j’expose ma peine, ma faiblesse ; et il me dit :
Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom, tu es à moi ! (Es 43v1) ;
Bannis l’inquiétude, car tu n’as rien à craindre (Es 54v14).
Toi qui pleures, toi qui peines, confie-toi à Dieu de tout ton cœur. Quelle joie d’être son enfant et de savoir qu’il est là !
Prier, c’est accepter d’être aimé
Auteur inconnu
Editorial : Dans l’atelier du charpentier
Il y avait une fois un atelier de charpentier. Et sur l’établi, il s’y trouvait pêle-mêle un certain nombre d’outils.
N’ayant rien de mieux à faire, semble-t-il, les outils ne se faisaient pas faute de donner libre cours à leur péché mignon – qui est un défaut universel et pas mignon du tout.
La lime disait du papier de verre : « Oh, ce papier de verre, il ne peut bouger sans froisser quelqu’un ! Quel caractère ! »
Le marteau disait de la scie : « Elle vous rit de toutes ses dents ! Mais ne vous y fiez pas : elle mord ! »
Le rabot disait des clous : « Voyez-vous ces êtres à tête plate qui sont plus droits que la justice ! Vous ne pouvez vous imaginer ce qu’ils ont le caractère pointu ! »
« Cette lime qui fait la pimbêche, disait tout bas le fil à plomb à l’équerre, il faut l’entendre quand elle grince des dents ! »
« Et ce marteau ! Il frappe comme un sourd ! On ne peut lui faire entendre raison. Comment discuter avec lui ? »
« Le rabot ne serait pas mal, confiait le clou, s’il n’avait pas une langue aussi mauvaise… Si vous saviez ! Tranchante à faire peur ! Elle blesse tout ce qu’elle touche… »
Tout à coup ils prirent conscience que le maître était là, et… ils arrêtèrent de se critiquer. Le charpentier prit les outils l’un après l’autre et chacun fut utile entre ses mains.
Auteur inconnu
Je veux te servir, mon Roi, marcher par amour pour toi ;
Apprends-moi à voir les autres comme toi tu les vois.
Que ma vie soit un écrit qui proclame que tu vis ;
Fais de moi ton serviteur, que je sois ta joie,
Fais de moi ton serviteur, mon Roi, utilise-moi.