Une église qui porte du fruit (Actes 2v37-3v11)
Nos motivations en participant à la vie de l’église locale sont différentes : nous pouvons avoir envie de découvrir quelque chose qui nous manque ; nous venons pour consommer, recevoir une nourriture et nous faire du bien (dans ce cas, la vie dans l’église se résume au culte ; « et ce matin, y’a pas grand’ chose à se mettre sous la dent… ») ; ou encore, nous y vivons un engagement plus grand, par une participation concrète, par la parole, par notre don, par la prière.
Où que nous en soyons, allons un peu plus profondément : avons-nous le désir que l’église grandisse, progresse ? Si c’est le cas, alors cela signifie que nous ne vivons pas dans l’Eglise pour nous-mêmes seulement. Mais même pour ce but, on peut désirer voir l’Eglise grandir… pour que les difficultés financières soient résolues, ou qlou’il y ait des jeunes et des jeunes familles afin que l’avenir de l’Eglise soit assuré, ou parce qu’on aime quand il y a du monde. Mais là encore, les motivations sont centrées sur nous-mêmes… Il est possible de vivre avec d’autres motivations, à savoir pour que d’autres personnes découvrent une vie épanouie avec Dieu et que l’Eglise s’affermisse.
Nous trouvons dans les chapitres 2 et 3 du livre des Actes des apôtres une Eglise qui progresse, parce que Dieu agit. Mais en même temps, Luc montre que cette progression est liée à ce que ces chrétiens vivaient ensemble. Plusieurs principes vécus permettent à Dieu d’agir et à l’Eglise de porter des fruits. Nous allons nous y arrêter en nous rappelant que Dieu donne là un cadre qui lui permet d’agir.
Jean 20v19-21, Actes 2v1-8 : Les transformations par le Saint-Esprit
Il y a près de 20 siècles survenait un évènement qui a bouleversé des milliers de personnes et par la suite une bonne partie de la société. La transformation qui s’en est suivie a été extraordinaire ! Un fait abstrait, qu’on ne pouvait toucher (la venue du Saint-Esprit) a eu des répercussions concrètes chez ceux qui acceptaient de vivre pour Dieu. Mais si nous parlons de ce que Dieu a fait il y a si longtemps, c’est parce qu’il veut continuer à l’accomplir aujourd’hui. Mais a-t-on besoin d’être transformé… ? Quelles ont été ces transformations ?
Matthieu 13v1-17 : Mais pourquoi refuse-t-on la Bonne Nouvelle ?
Nous pouvons manifester bien des incompréhensions face à… l’incompréhension de ceux qui refusent la Bonne Nouvelle, la Parole de Dieu. Facilement, on peut penser que c’est seulement à cause de l’ignorance, mais un passage d’Esaïe (6v9-10), repris par Jésus (Matthieu 13v14-15) puis par Paul en conclusion du livre des Actes des Apôtres (28v25-28) nous donne la version de Dieu ; il éclaire la réaction de ceux qui refusent la solution de Dieu.
Cette analyse divine parle de l’état de fait : l’incapacité de comprendre (Matthieu 13v14) pour ensuite parler de la raison de ce refus (v15a) et enfin donner le fin fond du rejet de recevoir la semence de la vie (v15b) : tout cela met le doigt sur la responsabilité humaine.
Mais à propos de semence, il nous faut commencer en nous interpelant, nous : nous sommes aussi responsables de ce refus.
Psaume 10 : La réponse de la Bible à la violence
La violence a éclaté près de chez nous ; sans limite. Terrifiante. La violence s’est déchaînée contre la liberté (à travers des dessinateurs), les forces de l’ordre mais aussi contre le peuple juif. Aujourd’hui encore un peu plus « Je suis Juif ».
On en oublierait presque que cette violence est le lot – souvent avec la même intensité ou pire même – dans la plupart des pays du monde. Ce même jour où les terroristes semaient la mort, Portes Ouvertes révélait la liste des 50 pays où la persécution contre les chrétiens était la plus forte.
La violence est le fait d’agir sur quelqu’un contre sa volonté, par la force ou par l’intimidation ; et cela avec le désir de soumettre par la force brutale et de faire souffrir. La violence peut être physique, morale ou spirituelle.
Comment aborder ce sujet ? Les réponses sont multiples : on peut l’aborder en essayant de la comprendre sous l’angle psychologique ; ou en baissant les bras (Einstein disait : « Le monde est difficile à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ») ; nous choisissons d’être à l’écoute de la Bible et du livre des Psaumes qui parle de la racine de la violence et apporte une réponse qui va au plus profond : le cœur humain.
Jean 10v9 : Jésus, la porte ; la seule ?
Nous sommes aujourd’hui dans une société où l’on se retrouve comme le lapin à la fête de reconnaissance il y a quelques années : tout autour de lui, partout, il y a des portes avec derrière chacune une carotte (toutes plus magnifiques que les autres). Laquelle choisir… ? Le festin est partout… ou plutôt, derrière chaque porte, se trouve l’assurance de la casserole tôt ou tard.
Par quelle porte passer pour connaître dieu et posséder la vie éternelle ?
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