Esaïe 9v1-7 : « Une grande lumière » – Jésus lumière du monde
Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit… Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père Éternel, Prince de la paix. (Esaïe 9v2&6)
La scène se passe dans la deuxième moitié du 7ème siècle avant Jésus Christ. Israël et Juda sont des peuples ennemis. Esaïe était un notable, il avait ses entrées à la cour du roi de Juda et était un prophète respecté… ou pas ! A la mort du roi Ozias, l’Eternel lui montrera une vision dans laquelle il recevra sa vocation et c’est à partir de là qu’il commencera son ministère.
Continuer la lecture…Le tabernacle et le salut en Jésus-Christ
Dans la Bible, au cours de son parcours dans le désert, Dieu demande au peuple d’Israël conduit par Moïse de construire une tente (le terme issu de l’hébreux est : le tabernacle); tous les détails sont mentionnés. Le but de Dieu : être présent au milieu de son peuple et de lui assurer son pardon.
Définition : Le tabernacle (étymologie : hébreux – tente) est le sanctuaire mobile dont Dieu ordonna la construction à Moïse, sur le Sinaï, et qui accompagna le peuple juif jusqu’à la terre promise. Il symbolise la présence de Dieu parmi son peuple. C’est une tente d’assignation (ou de rencontre) entre l’homme et Dieu. Le plan du tabernacle se décompose en 5 parties principales : le parvis, la porte, l’autel des holocaustes, la cuve d’airain et la tente (le lieu saint). Cette dernière comporte un rideau, la table des pains de proposition, le chandelier d’or, l’autel des parfums et le voile séparant le lieu très saint où se trouve l’arche de l’alliance.
Ce qui est extraordinaire dans chaque partie du tabernacle de Moïse, c’est qu’elles correspondent à ce que Jésus accomplira à travers sa vie, à travers ce qu’il est. Le tabernacle ne manifestait qu’une approche limitée de Dieu – tout en entrevoyant ce qu’était la vie avec Dieu – mais il annonce à l’avance l’œuvre parfaite de Christ et le salut en Jésus-Christ.
En observant le plan du tabernacle, ces divisions peuvent aussi correspondre aux différentes parties de la vie avec Dieu : Extérieur, Intérieur, Autel, Lieu Saint et finalement le Lieu Très Saint. Voici en image les 5 étapes possibles de notre vie avec Dieu.
Continuer la lecture…1 Jean : Être chrétien, comment cela se manifeste-t-il ?
Il y a et aura toujours beaucoup de confusion autour de cette question : qui est chrétien, qui est enfant de Dieu, et comment le savoir ? Qu’est ce que d’ être chrétien ? Quels sont les signes distinctifs du chrétien ? Tout simplement parce que l’être humain essaie de le comprendre à travers ses désirs la plupart du temps. Il nous semble capital de tout faire pour puiser dans la Bible les éléments que Dieu nous a donné pour nous éclairer.
Nous avons vu, d’après la première épitre de Jean surtout, que le chrétien est celui qui a placé sa foi en Dieu ; Jean affirme alors qu’il est « né de Dieu », il est « en Dieu » et Dieu est en lui et il « demeure en lui » ; il est passé « de la mort à la vie » ; ses péchés ont été pardonnés.
Alors, continue Jean, celui qui connaît cette nouvelle vie ne vit plus de la même manière qu’avant de connaître cette vie qui vient de Dieu ; Jean affirme que cela se voit ! Comment savoir qu’une personne est enfant de Dieu ?
Première épître de Jean : Qui est chrétien ?
Un des mots les plus dénaturés est certainement le mot « chrétien ». Il n’est plus considéré, le plus souvent, de la même manière aujourd’hui que dans le Nouveau Testament. Il est mis à toutes les sauces.
Nous allons nous arrêter sur ce que Dieu nous enseigne à travers la première épitre de Jean : qui est chrétien ? Comment cela se manifeste-t-il ? Nous nous arrêterons sur ces deux points aujourd’hui et dimanche prochain.
Continuer la lecture…Romains 12v21 : L’ injustice ? « Sois vainqueur du mal par le bien »
S’il est une chose qui fait mal, qui blesse et qui laisse des cicatrices quelques fois pendant des années, ce sont les injustices. Elles amènent la révolte intérieure, détériore les relations, multiplie l’agressivité. La paix disparaît quand on a été victime d’une injustice. La relation avec Dieu est perturbée par ces contrariétés.
Que c’est éprouvant pour ceux qui sont en contact avec des personnes blessées par des injustices… ! Ils sont vraiment malheureux ceux qui ont subi des injustices surtout…, et qui ne peuvent pas résoudre ces problèmes. C’est peut-être nous.
Il est bon d’essayer de décortiquer certains mécanismes qui nous habitent, de réfléchir sur nous-mêmes sans nous laisser conduire, passivement, par un comportement tristement naturel. « Ne te laisse pas dominer par le mal ; au contraire, sois vainqueur du mal par le bien » (Romains 12v21). Aborder ce sujet sous cet angle, c’est refuser de se considérer comme une victime mais c’est assumer notre responsabilité telle que Dieu le demande.
Lectures : Romains 12v21 ; Genese 39v7-20 ; Psaume 73)
Après avoir approché, à travers quelques exemples, ce que produit l’injustice, nous nous arrêterons sur les moyens que nous donne la Bible pour la surmonter.
Jean 20v16 : « Marie de Magdala … »
La peur : Mais pourquoi donc Jésus dit si souvent « Ne craignez pas » ?Pâque est la fête de la joie ! Après la tristesse due à la mort de Jésus, c’est l’allégresse ! Or, ce qui transparaît comme réaction chez les disciples (même s’ils ont vu Jésus ressuscité !), c’est le contraire : les femmes qui étaient allées au tombeau « étaient saisies de frayeur et d’épouvante » (Matthieu 28) ; « La peur et le trouble les avaient saisies » (Marc 16) ; quand Jésus apparaît aux disciples enfermés dans la chambre haute, il commence en leur disant : « Ne craignez pas » ; ce n’est qu’après cela qu’ « ils furent remplis de joie en voyant le Seigneur » (Jean 20). Ce matin, nous allons nous arrêter sur la rencontre de Jésus (qui vient de ressusciter) avec Marie de Magdala : ce sur quoi Jean insiste, c’est sur ses pleurs.
Matthieu 5v17-20 : La Bible est-elle sans erreurs ?
Cette semaine passée, j’ai pu affirmer à quelqu’un que si elle avait demandé pardon à Dieu sincèrement, la Bible disait que Dieu lui pardonnait ses péchés. Mais comment en être sûr si la Bible dans certains domaines n’est pas fiable ? Si elle contient des erreurs, comment être assuré que là où on ne peut pas vérifier, elle dit vrai ? S’il y a des erreurs, chacun peut définir où elles sont et faire sa propre cuisine doctrinale ; de quoi avoir une crise… de foi.
Voilà ce que nous croyons : la Parole de Dieu est la vérité et elle est fiable de A à Z, du commencement à la fin. Des théologiens évangéliques du monde entier, en 1974, dans la Déclaration de Lausanne, affirmaient : « Il n’y a point d’erreurs dans tout ce que la Bible affirme », ou encore dans la Déclaration de Chicago (en 1978) : « Aucun des enseignements de l’Ecriture ne contient la moindre erreur ». On parle alors d’inerrance biblique, ou d’infailibilité des textes de la Bible
Le message de toute la Bible nous conduit à conclure qu’elle est un livre vraiment différent des autres. Mais aujourd’hui (et cela est un courant depuis 3 siècles), cette affirmation est controversée ; et des émissions télévisées rejoignent certains courants au sein des différentes Eglises pour démolir l’affirmation que la Parole de Dieu est vraie, entièrement. Sur quels arguments nous appuyons-nous pour dire que la Bible est sans erreurs ?
Matthieu 25v21 : C’est bien, bon et fidèle serviteur !
C’est énervant de voir des enfants (mais s’il n’y avait qu’eux…) tellement rivés sur leur ordinateur qu’ils n’entendent même pas que le repas est prêt… Il n’y a plus que ça qui compte ! Et plus de perception pour le reste.
Mais il y a d’autres domaines qui font oublier la réalité future : on s’enferme dans le travail, la famille, les problèmes, les loisirs,… sans voir la réalité qui a une portée bien plus grande encore. Est-ce un refus inconscient ou… volontaire ?
Luc 8v40-56 : Seigneur, tu tardes…
Nous acceptons plus ou moins bien d’être en retard ; cette attitude chez les autres est peut-être plus difficile à supporter… Et quelle réaction avons-nous vis-à-vis des retards de Dieu ? Nous allons nous arrêter sur quelques uns de ces « retards », et ceci pour nous aider à supporter ou à comprendre ceux que nous pouvons connaître dans notre vie.
Continuer la lecture…Romains 2v1-16 : Quel sort final pour ceux qui n’ont pas entendu le message du salut ?
Il est des questions plus ou moins intéressantes ; celle que nous allons aborder ne nous touche pas directement et donc nous pourrions la classer facilement dans le tiroir « affaires à voir plus tard ». Il est des questions plus ou moins importantes ; nous avons certainement résolu celle d’aujourd’hui et donc elle pourrait devenir moins importante qu’elle ne l’a été jusqu’à ce que nous la résolvions. Il est des réponses plus ou moins justes face à des questions difficiles ; tout dépend de ce sur quoi nous nous appuyons pour y répondre. Mais nous voulons nous appuyer sur la Parole de Dieu pour essayer d’y voir plus clair.
Notre question porte sur le salut de ceux qui n’ont pas ou mal entendu parler du salut ; quel sera leur sort quand ils seront jugés par Dieu ? Mais cette question nous interpellera directement aussi. Lecture : Ro 2v1-16.