Luc 23v39-43 : La repentance du malfaiteur sur la croix
Devant la croix de Jésus-Christ, il est possible de manifester plusieurs attitudes : l’indifférence, comme la foule ; la moquerie et le mépris, comme les soldats, les pharisiens et un des deux brigands : sa dernière attitude a été certainement le reflet de sa vie. Mais, par contre, en voyant les événements extraordinaires à ce moment, l’interrogation et l’interpellation chez certains les ont amenés à croire que Jésus était beaucoup plus qu’un criminel. Cela a été le cas de ce brigand qui – dans la repentance – a compris tout d’un coup qui était Jésus ; il prouve par ses paroles qu’il a les yeux ouverts sur ce que Jésus est et sera.
Lecture Luc 23v40-43 : « Mais l’autre brigand disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. ». Les propos du second brigand dépassent sa personne et nous allons nous les approprier.
Le Saint-Esprit : l’enseignement de Jésus et des apôtres
Ce message fait partie d’une série sur : Qui est le Saint Esprit ? « Vous recevrez une puissance, le Saint Esprit descendra sur vous » (Actes des Apôtres 1v8) : les apôtres savaient que le Saint Esprit n’était pas qu’une théorie, une belle idée : il agit ! Mais pour connaître son œuvre, il faut savoir qui il est. Pour cela, il nous faut être à l’écoute de ce que nous dit la Parole de Dieu, pour ne pas aller au-delà, ou en deçà, pour ne pas faire de certaines expériences la vérité selon Dieu.
Après avoir fait un survol de l’action du Saint Esprit dans l’Ancienne Alliance, nous allons voir comment le Nouveau Testament nous présente l’Esprit et comment cela se traduit dans la vie des hommes et des femmes qui se sont tournés vers le Seigneur.
Qui est Dieu le Saint Esprit dans l’ancien testament ?
Je vous propose de nous arrêter pendant plusieurs dimanches sur Dieu le Saint Esprit. Ce point est essentiel dans la Bible et par voie de conséquence dans notre vie. Dans toute la Bible il nous est parlé du Saint Esprit. Ce ne peut pas être qu’une théorie, une doctrine : l’action du Saint Esprit est concrète. Heureusement, il agit quand même, au-delà de notre petite connaissance ! Et comme dans beaucoup de domaines de la foi, celui qui néglige ce que Dieu propose ne connaît pas son action.
Aujourd’hui, nous allons aborder ce sujet en partant de ce qui est dit sur le Saint Esprit dans l’Ancien Testament.
Luc 13v1-9 : Drames et repentance
Le monde est un enfer ; d’autant plus quand il se rapproche de nous et que les drames sont à notre porte. Quelle solution entrevoir pour essayer d’enrayer ces atrocités ? Jésus, face à des situations similaires que nous connaissons aujourd’hui, aborde la solution sous l’angle divin : la repentance. Cette réponse est étonnante et… semble passer à côté des problèmes ; ou alors c’est l’être humain qui n’entrevoit que des solutions mal adaptées. Nous n’allons pas considérer ce texte seulement par rapport à ce qui s’est passé avant-hier à Paris ; la réponse de Jésus est plus générale.
Esaïe 39 : L’apparence et la réalité
Si nous lisons le grand livre d’Esaïe (VIIIème si. av. JC) nous y trouvons 2 parties (qui sont des interpellations envers Israël) ; et entre les 2 se trouvent 4 chapitres historiques centrés sur le roi Ezéchias (chap. 36-39 ; ces récits relatent des faits qui se sont déroulés entre 703 et 701 av. JC).
Les 3 premiers de ces chapitres relatent la foi du grand roi Ezéchias et les interventions extraordinaires de Dieu tandis que le dernier de ces 4 chapitres termine cette partie charnière sur une note douloureuse : l’attitude d’Ezéchias entraîne le jugement de Dieu (la déportation d’Israël, 100 ans plus tard) ; cela introduit la partie du livre d’Esaïe pour les chapitres 40 à 66.
Nous pouvons discerner dans ce récit d’Es 39 deux visages d’Ezéchias. Le prophète Esaïe décrit cet épisode d’après les réactions louables du roi Ezéchias ; mais ce n’est qu’à la lumière du jugement de Dieu, énoncé à la fin par la bouche d’Esaïe que l’on se dit qu’elles sont certainement beaucoup moins louables que ce que l’apparence montre.
L’instinct de défense
Nous allons nous arrêter sur une réaction bizarre mais très humaine : nos pensées, nos paroles, notre comportement peuvent malheureusement être motivés par le sentiment de défense.
Textes du jour : Genese 21v8-13, Luc 22v54-62, Actes des apôtres 6v7-15
Quand un virus pénètre le corps, celui-ci réagit pour neutraliser l’intrus : c’est une réaction de défense. Cette réaction est heureuse et nécessaire ; Dieu fait bien les choses ! Mais ce sentiment de défense dans nos relations ne vient pas de la même origine bienfaisante… Certaines personnes (toutes ?) ont ce besoin instinctif de se justifier en attaquant, ou en fuyant, ou en mentant. Cette attitude peut déterminer la personnalité et détériorer gravement les relations.
Pâques : Renversements lors de la mort de Jésus
Lors de ces 3 jours exceptionnels depuis l’arrestation et la mort de Jésus jusqu’à sa résurrection nous pouvons constater bien des renversements bien surprenants. La stabilité du pouvoir juif et romain semblait une réalité inchangeable, tout comme le dévouement des disciples envers leur maître Jésus. Mais rien de ce que les êtres humains avaient prévu s’est accompli : parce qu’en fait ils ne maîtrisent pas les évènements et parce qu’ils ne connaissent que l’apparence, y compris d’eux-mêmes.
Les renversements et les surprises (heureuses) à l’occasion de la mort de Jésus soulignent le fait que la réalité est souvent différente de ce que l’on perçoit, dans le sens positif ou négatif et mettent en lumière sa souveraineté ainsi que son amour et sa puissance.
1 Samuel 7v1-14 : Eben-Ezer, Le secours de Dieu !
Que signifie « Eben-Ezer » dans la Bible ? Quelle est la traduction de ces mots hébreux « eben ha-`ezer » ? Sa signification en français est claire : « Pierre du secours ». Cette pierre était le lieu commémoratif d’une victoire d’Israël, qui par la suite était devenu le nom du coin. Le peuple d’Israël avait vu Dieu intervenir et, en considérant cet évènement passé, il voulait que ce souvenir soit conservé.
Le secours de Dieu a-t-il marque-t-il nos vies comme celles de Samuel et du peuple d’Israël ? Que pouvons-nous tirer, pour nous aujourd’hui (en cette fin d’année 2014), de cette affirmation qu’a faite le prophète Samuel : « Jusqu’ici, l’Eternel nous a secourus » (1 Samuel 7v12) ?
Lecture : 1 Samuel 7v1-14