La surdité spirituelle : L’être humain est-il sourd ?
Un des handicaps les plus lourds semble être celui de la surdité. Beethoven disait à Rossini : « Je suis un malheureux, seulement un malheureux… » ; et cela, malgré son talent extraordinaire, la gloire… mais il était sourd. La surdité spirituelle est un handicap terrible, mais qui ne semble pas toujours être déterminante pour beaucoup de personnes parce qu’elles n’ont pas connu autre chose ; elles vivent dans leur propre monde, sans être sensible à la voix de Dieu. Et souvent elles crient fort, parce que sourdes à la voix de Dieu.
C’est Michel Boujenah qui disait : « On parle beaucoup du silence de Dieu et si peu de la surdité des hommes ». Alors, parlons-en, mais d’abord de l’action de Dieu : ceux qui ont connu la guérison de leur surdité spirituelle peuvent témoigner du changement qui a bouleversé leur vie.
Mais au fait, les chrétiens peuvent-ils être sourds ? Aujourd’hui nous le verrons par rapport à Dieu, et peut-être dimanche prochain par rapport aux autres. « Moi, sourd !? Vous pouvez répéter, s’il vous plaît… ? »
Lectures : Matthieu 11v2-6, 13v13-16 ; Marc 7v31-37
Continuer la lecture…Perte de conscience ? Danger… Le roi David – 2 Samuel 11&12
Les chocs peuvent être violents : on voit régulièrement des rugbymen sortir sur une civière suite à une percussion avec un adversaire ; la commotion a entraîné une perte de conscience dont les conséquences peuvent être graves. Alors maintenant, de plus en plus, on les sort du terrain pour les examiner ; sinon, ils continueraient à jouer ! Nous connaissons tous des « pertes de conscience », mais là, surtout sur le plan moral.
La conscience touche le domaine moral. Pour parler de la conscience, l’Ancien Testament emploie le mot « cœur » ; cette conscience est ce qui permet à l’homme de juger du bien et du mal.
Mais la Bible nous montre que cette capacité a été perturbée profondément dès que l’être humain a voulu décider de lui-même ce qui était bien et ce qui ne l’était pas, sans se soumettre à ce que Dieu avait décidé. « Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, avait dit l’Eternel, sauf du fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. De celui-ci, tu n’en mangeras pas car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2v16). Mais Adam et Eve ont laissé de côté cette conscience de la volonté de Dieu pour acquérir une connaissance indépendante de celle de Dieu mais qui les a plongés dans une perte de connaissance, spirituelle et morale.
Depuis, le résultat est que sa conscience est perturbée : il appelle bien le mal, et mal le bien ; en particulier quand il a des pertes de conscience.
Le baptême chrétien par immersion : un symbole ?
Notre société – très terre à terre par ailleurs – est pleine de symboles : nous en portons sur nous, à commencer par une croix ou une alliance ; notre identité est peut-être même liée à un sigle en forme de grande virgule sur des baskets ou à une marque de voiture. Sur le plan spirituel, nous avons aussi des symboles : ils révèlent une autre réalité que le symbole. Le baptême est un symbole ; mais quelle valeur a ce signe de l’eau ?
Nous allons nous arrêter surtout sur le sens que Dieu nous donne au baptême dans sa Parole – la Bible ; parce que c’est bien là que nous pouvons mieux comprendre ce que Dieu a voulu nous laisser comme vérité, à vivre. Nous nous arrêterons sur les sens du mot symbole que nous avons trouvé avoir un lien direct avec le baptême. Continuer la lecture…
Qu’est-ce que le péché ? Ne pas avoir confiance en Dieu (Jean 16v9)
Nous allons parler d’un mot qui n’est pas du tout à la mode ; il est même éjecté de notre vocabulaire, relégué aux oubliettes. Il faut dire que nous sommes dirigés par la pensée de la tolérance qui signifie qu’il est interdit d’interdire ; à chacun sa vérité, à chacun sa perception, à chacun sa définition de ce qui est bien et de ce qui est mal. Quel mal y a-t-il à se faire du bien ? L’important, c’est moi, c’est ce que j’ai envie de vivre, et toi, fais de même ; je ne te l’interdis pas, sauf quand tu vas, par tes choix, m’empêcher de faire ce qui me plaît… Voilà le mode de fonctionnement de notre société. Ah oui, ce mot, c’est « le péché ». Mais qu’est-ce que le péché ?
Colossiens 3v13 : Le pardon dans la Bible; à quel prix ?
Le pardon est certainement le plus beau geste, le don qui transforme ; pourtant, c’est ce qui manque peut-être le plus à une société malade, autant au niveau spirituel (avec Dieu) que relationnel (avec les autres). A quel prix est accordé le pardon dans la Bible ? L’épitre aux colossiens contient un verset biblique central sur le pardon, Paul affirme : « Comme Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi » (Colossiens 3v13).
On peut simplifier le pardon, et donc le dénaturer ; un peu comme la croyance qui est facilement assimilée à la vraie foi. Par exemple, on apprend à nos enfants à dire le mot magique (« Pardon ») pour penser que le problème est réglé et, ouf…, ils ont évité la punition ; l’enfant peut très bien se servir de quelques mots de regret comme chantage pour que ses parents le laissent tranquille… Et il grandira et agira devant Dieu comme envers les hommes : la superficialité de son regret le conduira à vivre plus difficilement une vraie repentance.
Pas facile non plus d’être sûr que quelqu’un est rétabli dans sa relation avec Dieu parce qu’il a prié en demandant pardon à Dieu. Pour tout cela, l’importance est dans la profondeur de l’attitude intérieure. Quel est le prix du pardon dans la Bible ?
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Comment résister à la tentation ? (Ezéchias face aux assyriens – 2 Chroniques 31 et 32)
Le roi Ezéchias a régné en Juda de 715 à 686 av. JC ; même si la situation était plus que critique à plus d’un titre, il a été un roi fidèle envers Dieu (en tout cas presque tout le temps) ; on pourrait résumer sa vie en ne voyant que l’intervention de Dieu. Il a fait l’expérience de la victoire que Dieu donne. Pourtant la Bible souligne aussi la tentation que lui et le peuple d’Israël ont subie ; et l’accent, dans cette histoire, est mis également sur la manière dont Ezéchias a su préparer l’intervention de Dieu dans ses difficultés et vaincre la tentation. Nous allons reprendre cette histoire que nous découperons en 7 points. Une histoire qui parle de nos tentations diverses que nous pouvons nous aussi connaître et comment résister à la tentation selon la Bible.
Jacques 1v2-18 : La victoire dans les épreuves est en Jésus-Christ
Nous pouvons aborder la Bible comme un ensemble de règles qui nous indiqueraient ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Mais certainement, Dieu nous parle autrement : il part de ce qui est vécu et il arrive à ce qu’on peut vivre. L’apôtre Paul écrit à ces chrétiens de Corinthe qui connaissent des disfonctionnements graves, des erreurs doctrinales importantes. Que fait Paul ? Il parle de ce qu’il a vécu, des épreuves qu’il a connues et de la manière dont il les a traversées. Il décrit une approche globale de la vie ; il ne se laisse pas aveugler par la ronce qui cache tout le reste.
Jacques (le frère de Jésus) parle de la même réalité : il n’est pas déconnecté de la réalité mais il connaît les épreuves des chrétiens à qui il écrit, et il leur adresse dans ce cadre-là des encouragements. Cette vision est capitale, certainement, pour nous aussi. Nous allons nous arrêter sur les différents aspects de cette approche globale que Paul et Jacques décrivent en introduction de leurs lettres.
Lecture : 2 Corinthiens 1v3-11, Jacques 1v2-18
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L’instinct de défense
Nous allons nous arrêter sur une réaction bizarre mais très humaine : nos pensées, nos paroles, notre comportement peuvent malheureusement être motivés par le sentiment de défense.
Textes du jour : Genese 21v8-13, Luc 22v54-62, Actes des apôtres 6v7-15
Quand un virus pénètre le corps, celui-ci réagit pour neutraliser l’intrus : c’est une réaction de défense. Cette réaction est heureuse et nécessaire ; Dieu fait bien les choses ! Mais ce sentiment de défense dans nos relations ne vient pas de la même origine bienfaisante… Certaines personnes (toutes ?) ont ce besoin instinctif de se justifier en attaquant, ou en fuyant, ou en mentant. Cette attitude peut déterminer la personnalité et détériorer gravement les relations.
Et si l’on parlait du livre de l’ ecclésiaste ?
« Le livre de l’ ecclésiaste ? On nage dans la philosophie… Très peu pour moi ». « Oh ! Quel livre pessimiste ! Il ne donne surtout pas le moral… ». « Difficile de le placer au même rang que les autres livres de la Bible, avec tous ses thèmes si peu spirituels ! » « Ecclésiaste ? C’est un livre de l’Ancien ou du Nteouveau Testament… ? » Telles sont les questions qui fleurissent à l’évocation de ce livre et de cet auteur biblique.
Mais en définitive, l’Ecclésiaste (traduction grecque de l’hébreu קהלת Qohelet « Celui qui parle dans l’assemblée ») aborde des sujets essentiels. Tout en décrivant ce qu’il a vécu, il s’adresse à un auditoire dont les vues sont limitées à leur intellect et à leur ventre ; en oubliant… l’essentiel. C’est un livre actuel et les lecteurs pourraient penser qu’il a été écrit pour notre époque : il parle de ceux qui croient un peu en Dieu, qui se jettent à corps perdu dans le matérialisme, comme base de leur vie.
Nous allons reprendre quelques uns des thèmes abordés et resumer quelques-unes des pensées principales de l’ ecclésiaste.
2 Corinthiens 12v7-10 : Notre faiblesse dans la prière est notre force
La prière est une des grandes merveilles et… un des grands mystères de la vie. Difficile de parler d’un sujet qui se vit plus qu’il ne s’analyse. La prière n’est pas une invention humaine – même si je me rends compte quelques fois que je me parle plus à moi qu’à Dieu. C’est Dieu qui a inventé ce moyen de communiquer avec lui. Alors, même si je ne comprends pas tout de l’efficacité de la prière ni du comment, quel privilégié je suis de la vivre. Mais voilà : je la vis très mal, tellement imparfaitement… Alors, en fait, quelles sont les conditions que le Seigneur considère ? Elles sont peut-être différentes de celles que nous nous imposons.