À Noël, la grâce de Dieu a été révélée…
En cette période de Noël, je me suis posé la question : “Comment les premiers chrétiens ont-ils fêté Noël ? Célébraient-ils même la naissance de Jésus ?”
Prenant ma Bible et recherchant dans le Nouveau Testament, étonnamment on y trouve rien. Ni dans les lettres de Paul, ni dans celles de Pierre, de Jacques, de Jean, de Jude. Alors je me suis penché sur l’histoire. Il semble que la fête de Noël soit intervenue autour du IVe siècle par l’église de Rome. Officiellement le 25 décembre est choisie au V-VIe siècle sous Justinien et semble remplacer une fête païenne. Le mot Noël n’apparaît dans la langue française qu’au XIVe siècle.
Continuer la lecture…« Le temps d’Hérode » (Matthieu 2v1) et « le temps de Dieu » (2 Corinthiens 6v2)
Noël : le temps de la féérie ; tout devient beau, comme le rêve l’est par rapport à la réalité ; on imagine que c’est ainsi pour tout le monde, depuis toujours. Et pourtant, pour beaucoup d’êtres humains aujourd’hui, l’enfer continue d’être ce qu’ils vivent. Mais, à l’origine, qu’a été le premier Noël ? Ressemblait-il au Noël actuel ? Y retrouve-t-on les mêmes éléments ? A l’évidence, beaucoup ont été enjolivés, et même transformés, dénaturés ou rajoutés. Nous pouvons résumer ce premier Noël à travers une expression donnée par Matthieu (chapitre 2, verset 1) : « Jésus est né à Bethléhem au temps du roi Hérode ». Ce n’est pas le temps de Dieu, ni avant tout « le temps du Messie », mais celui d’Hérode. Triste temps ; mais aujourd’hui, notre temps revêt les mêmes caractéristiques.
Continuer la lecture…Galates 4v4 : Jésus vint, et…« Les temps ont été accomplis »
Le temps… il nous file entre les mains ; nous croyons le maîtriser, le posséder, mais déjà il n’est plus là ! Nous aimerions quelques fois l’arrêter, et à d’autres moments nous en éloigner le plus rapidement possible. Notre impression le détermine ; à partir de 50 ans il va, paraît-il, deux fois plus vite… Et pourtant les secondes ne changent pas. Il nous dépasse totalement. Et nous nous arrêtons à notre approche.
Dieu est dans une autre dimension, inimaginable pour nous. Son action l’est aussi. Et pourtant la Bible nous ouvre à cette dimension du temps de Dieu, et nous la rend – un peu – compréhensible.
« Lorsque le temps fixé par Dieu est arrivé, il a envoyé son Fils, né d’une femme et placé par sa naissance sous le régime de la Loi, pour libérer ceux qui étaient soumis à ce régime. Il nous ainsi permis d’être adoptés par Dieu comme ses fils » (Galates 4v4-5).
La venue de Jésus sur terre est l’occasion de nous pencher sur le temps de Dieu.
Donner implique… recevoir (le don dans les épîtres de Paul à Timothée)
En parlant de don, à quoi pensez-vous spontanément ? A celui que vous allez faire dans le tronc ? Si notre pensée ou notre message s’arrête à ce domaine, nous sommes bien malheureux. C’est vrai que cette période de Noël est bien axée sur les cadeaux, mais c’est au préjudice du message essentiel de ce rappel, à savoir : Dieu s’est donné.
Nous allons nous arrêter sur le don dans les deux épîtres que Paul a écrites à Timothée. A travers le verbe donner, nous pouvons avoir une vue d’ensemble sur la manière dont le Seigneur envisage le don. Et s’il est question de notre don, il est peu de chose par rapport aux dons que lui, le Seigneur, nous accorde. Paul va montrer à Timothée qu’on ne peut apporter aux autres que ce qu’on a reçu. Quels sont ces dons ?
Jean 1v1-18 : A Noël, notre Dieu s’est fait homme
Notre société a l’art de profiter de tout, même de ce qui est religieux, pour le détourner de son sens véritable : c’est le cas de Noël comme du dimanche. Il est étonnant de voir qu’en France tout particulièrement on refuse certains faits qui se réfèrent à un évènement religieux mais que les mêmes détracteurs prennent pourtant ces jours de congés…
Pire, quand ces mêmes évènements sont déformés par les chrétiens… qui en oublient le sens profond. Noël, sans conteste, en est un triste exemple.
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