Psaume 19 : Dieu parle, écoute la voix du Seigneur
Un jour, j’ai vu une publicité qui s’étalait non sur un panneau de 4 m sur 3, mais sur une série de panneaux, c’est-à-dire qu’il fallait en lire au moins 7 ou 8 pour saisir le message complet. Le psaume 19 m’a fait penser à ce que j’avais vu. La « publicité » de Dieu (ou pour Lui) prend plus de place encore que 7 ou 8 panneaux ! Psaume 19v2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains. » Lorsque Dieu communique, il n’utilise pas seulement 8 ou 10 panneaux de 3 m sur 4 ! C’est le ciel tout entier qui publie ! La plus grande surface existante est utilisée ! Alors écoute la voix du Seigneur !
Dans ses premiers versets, le psaume 19 utilise plusieurs mots, verbes et substantifs, qui ont, de près ou de loin, un rapport avec la communication : « raconter, annoncer, instruire, apparaître, connaissance, langage, paroles, voix… » Observons comment Dieu nous parle à tous.
L’hirondelle fait le printemps (Jérémie 8v5-7 ; Psaume 84)
La nature nous parle de qui est Dieu : on ne peut pas voir Dieu, mais la nature nous révèle comment est le Créateur. Aujourd’hui, nous allons voler avec une hirondelle. Aimeriez-vous voler comme les hirondelles ? Ça fait rêver… non ?
La Bible dit : « La cigogne elle-même, dans le ciel, connaît bien le temps des migrations, la colombe, la grue et l’hirondelle observent l’époque de leur retour… Mais mon peuple ne connaît pas les lois que l’Eternel a établies » (Jérémie 8v7) : si les oiseaux connaissent les lois qui assurent leur survie, les êtres humains ne connaissent pas ce que Dieu veut pour eux ; pourquoi ? « Ils s’attachent à leurs illusions et ils refusent de revenir à moi » (Jérémie 8v5) : voilà le problème !
« Même le moineau trouve un abri et l’hirondelle un nid où mettre ses petits. Seigneur de l’univers, ils sont heureux ceux qui trouvent chez toi un refuge et qui ont à cœur de suivre la route qui mène jusqu’à toi ; quand ils passent par le chemin du désert, Dieu le change en oasis ; ils gagnent des forces à mesure qu’ils avancent pour se présenter devant Dieu. Seigneur de l’univers, heureux celui qui a confiance en toi ! » (Psaume 84v4-8, 13).
500 ans de la Réforme : Sola Gratia
Savez-vous qu’en ce prochain 31 octobre 2017, se déroule un jour de commémoration important pour les chrétiens du monde entier, notamment pour ceux qui appartiennent au protestantisme ? Voici 500 ans, le 31 octobre 1517, sur la porte de l’église du château de Wittenberg un moine allemand, Martin Luther affiche 95 thèses et dénonce les scandales de l’église de son temps. Sans s’en douter, il jette ainsi les bases pour le protestantisme et est l’initiateur important pour la Réforme. Ce jour du 31 octobre est donc appelé : Jour de la Réforme et symbolisé par cette formule : « Sola Scriptura, Solus Christus, Sola gratia, Sola fide, Soli Deo gloria »
Pendant longtemps avant cet important jour du 31 octobre 1517, Martin Luther avait cherché avec désespoir une réponse à la question : « Comment puis-je trouver un Dieu miséricordieux, un Dieu de grâce ? ». A l’occasion du jour de la Réforme, je vous invite à suivre quelques réflexions fondamentales sur la grâce de Dieu. Car être pleinement conscient de l’immense profondeur et grandeur de la grâce de Dieu, peut nous aider à vivre et servir dans la joie, nous donner une confiance profonde dans notre vie. Mais pour que cela devienne possible il faut que nous soyons aussi pleinement conscient que nous avons tous, tous sans exception besoin de cette grâce.
Continuer la lecture…Actes 20v16-39 : À Milet, discours d’adieu de Paul aux anciens d’Éphèse
Ce texte est fort, émouvant, important. Il s’agit de ce qu’on appelle parfois le troisième grand discours de l’apôtre Paul. Après la prédication aux juifs à Antioche, après celle aux grecs à Athènes, Paul s’adresse maintenant aux anciens d’ Ephèse et au travers d’eux aux chrétiens de tous les siècles. C’est la seule prédication de Paul dans le livre des Actes qui s’adresse uniquement aux chrétiens. Il y avait aussi Luc qui l’accompagnait et qui a écrit ce texte qui nous est parvenu.
Paul dresse d’abord une sorte de rétrospective de son ministère et quelques recommandations salutaires. Rappelons qu’il a passé trois ans à Ephèse et que là il se rend à Jérusalem après avoir fait un voyage de consolidation des églises. Je vous propose de reprendre quelques points qui nous interpellent dans les instructions que donne l’apôtre Paul à partir du verset 28.
Lisons dans le livre des Actes, chapitre 20v16-39
Les raisons des échecs du roi Salomon dans la Bible ?
Ce matin, nous allons essayer de voir à travers l’exemple du roi Salomon, roi d’Israël dans la Bible, les raisons des revers ou échecs que nous pouvons connaître. En effet, les résultats des examens sont « tombés » récemment ; certaines chutes sont heureuses, d’autres moins… D’une manière générale, les échecs sont douloureux. Certains sont secondaires, d’autres catastrophiques ; mais ce ne sont pas toujours les plus graves qui sont les plus difficiles à digérer.
Ce qui est bien souvent très dommage, c’est que nous ne savons pas nous souvenir des leçons de nos échecs ; j’appellerai cela le syndrome d’Abraham qui est retombé dans les mêmes travers (le mensonge), malgré les conséquences de la première faute ; et il y a eu ensuite le syndrome d’Isaac qui est retombé dans les mêmes fautes que son père. Les échecs se répètent, malgré les avertissements de Dieu et malgré les expériences. Terrible échec…
Mais pouvons-nous être plus optimistes que Churchill qui disait : « Nous ne referons plus les mêmes erreurs ; nous en ferons d’autres » ? J’en doute, parce que, trop facilement, nous retombons dans les mêmes ornières.
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil et les raisons des échecs d’il y a 4000 ans ou 10 ans sont les mêmes hier ou aujourd’hui. Sans tirer des conclusions systématiques, les raisons des échecs du roi Salomon peuvent être celles d’aujourd’hui, même peut-être… les nôtres.
Jonas : Le refus de pardonner
Jonas vient de voir la ville (ennemie) de Ninive se tourner vers Dieu en se repentant, et, chose inacceptable pour lui, Dieu a accepté de leur pardonner (Jonas 4v1-2). Ça commence à chauffer, à bouillir intérieurement ! La colère l’envahit; refus de pardonner – catégorique ! Et plus ça chauffe intérieurement, plus sa relation avec Dieu se refroidit. Difficile de supporter quand Dieu n’est pas de notre avis… Continuer la lecture…
Daniel 3 – Comment surmonter les épreuves ?
Nous avons connu cette semaine passée un coup de chaleur difficile à supporter. La Bible parle de plusieurs hommes (Chadrac, Méchak et Abed-Nego) qui ont connu l’épreuve de la chaleur, qu’elle soit réelle ou symbolique (ou les 2 en même temps). Mais en disant : « Ils ont chaud ! », cela montre qu’ils s’en sont sortis pour surmonter les épreuves. Mais d’autres ont mal supporté cette situation de chaleur ; et les conclusions sont soit tristes soit dramatiques (à l’exemple de Jonas).
Lecture : Daniel 3 – Chadrac, Méchak et Abed-Nego
Vaincre la peur du regard des autres – la crainte des hommes ou de Dieu ?
Sommes-nous de ceux qui sont déterminés par le regard des autres ? Tous sont influencés, semble-t-il, par ce que les autres pensent d’eux. La Bible traite de ce sujet en parlant de « la crainte des hommes ». Cela se vit, quand on est ado, en voulant faire partie du groupe ; malheur si on n’a pas la marque de baskets des autres : on a peur d’être rejeté par les autres… Mais quand on est adulte, on ne veut pas déplaire ; et facilement, les opinions des gens déterminent notre comportement et notre pensée.
La Bible parle de ce comportement au travers d’hommes parmi les plus grands. (Ouf…, nous ne sommes pas les seuls…). Mais il y a une guérison possible ; en tout cas, Dieu nous appelle à réagir autrement que par crainte des autres. Quel antidote Dieu nous propose-t-il ? Crainte des hommes, crainte de Dieu : qu’est-ce qui est déterminant dans ma vie ?
Continuer la lecture…Luc 23v39-43 : La repentance du malfaiteur sur la croix
Devant la croix de Jésus-Christ, il est possible de manifester plusieurs attitudes : l’indifférence, comme la foule ; la moquerie et le mépris, comme les soldats, les pharisiens et un des deux brigands : sa dernière attitude a été certainement le reflet de sa vie. Mais, par contre, en voyant les événements extraordinaires à ce moment, l’interrogation et l’interpellation chez certains les ont amenés à croire que Jésus était beaucoup plus qu’un criminel. Cela a été le cas de ce brigand qui – dans la repentance – a compris tout d’un coup qui était Jésus ; il prouve par ses paroles qu’il a les yeux ouverts sur ce que Jésus est et sera.
Lecture Luc 23v40-43 : « Mais l’autre brigand disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. ». Les propos du second brigand dépassent sa personne et nous allons nous les approprier.
Le tabernacle et le salut en Jésus-Christ
Dans la Bible, au cours de son parcours dans le désert, Dieu demande au peuple d’Israël conduit par Moïse de construire une tente (le terme issu de l’hébreux est : le tabernacle); tous les détails sont mentionnés. Le but de Dieu : être présent au milieu de son peuple et de lui assurer son pardon.
Définition : Le tabernacle (étymologie : hébreux – tente) est le sanctuaire mobile dont Dieu ordonna la construction à Moïse, sur le Sinaï, et qui accompagna le peuple juif jusqu’à la terre promise. Il symbolise la présence de Dieu parmi son peuple. C’est une tente d’assignation (ou de rencontre) entre l’homme et Dieu. Le plan du tabernacle se décompose en 5 parties principales : le parvis, la porte, l’autel des holocaustes, la cuve d’airain et la tente (le lieu saint). Cette dernière comporte un rideau, la table des pains de proposition, le chandelier d’or, l’autel des parfums et le voile séparant le lieu très saint où se trouve l’arche de l’alliance.
Ce qui est extraordinaire dans chaque partie du tabernacle de Moïse, c’est qu’elles correspondent à ce que Jésus accomplira à travers sa vie, à travers ce qu’il est. Le tabernacle ne manifestait qu’une approche limitée de Dieu – tout en entrevoyant ce qu’était la vie avec Dieu – mais il annonce à l’avance l’œuvre parfaite de Christ et le salut en Jésus-Christ.
En observant le plan du tabernacle, ces divisions peuvent aussi correspondre aux différentes parties de la vie avec Dieu : Extérieur, Intérieur, Autel, Lieu Saint et finalement le Lieu Très Saint. Voici en image les 5 étapes possibles de notre vie avec Dieu.
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