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Editorial : A qui le dire ?

Quoi donc? … Ce petit rien, qui préoccupe, qui chagrine, qui devient si lourd…

Je ne peux en parler à personne.

C’est banal, ce petit rien… Et pourtant, comme il est gênant, ce mal être…

Aujourd’hui, sans attendre, c’est à Dieu que j’expose ma peine, ma faiblesse ; et il me dit :

Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom, tu es à moi ! (Es 43v1) ;
Bannis l’inquiétude, car tu n’as rien à craindre (Es 54v14).

Toi qui pleures, toi qui peines, confie-toi à Dieu de tout ton cœur. Quelle joie d’être son enfant et de savoir qu’il est là !

Prier,  c’est  accepter  d’être  aimé

Auteur inconnu  

Editorial : Dans l’atelier du charpentier

Il y avait une fois un atelier de charpentier. Et sur l’établi, il s’y trouvait pêle-mêle un certain nombre d’outils.

N’ayant rien de mieux à faire, semble-t-il, les outils ne se faisaient pas faute de donner libre cours à leur péché mignon – qui est un défaut universel et pas mignon du tout.

La lime disait du papier de verre : « Oh, ce papier de verre, il ne peut bouger sans froisser quelqu’un ! Quel caractère ! »

Le marteau disait de la scie : « Elle vous rit de toutes ses dents ! Mais ne vous y fiez pas : elle mord ! »

Le rabot disait des clous : « Voyez-vous ces êtres à tête plate qui sont plus droits que la justice ! Vous ne pouvez vous imaginer ce qu’ils ont le caractère pointu ! »

« Cette lime qui fait la pimbêche, disait tout bas le fil à plomb à l’équerre, il faut l’entendre quand elle grince des dents ! »

« Et ce marteau ! Il frappe comme un sourd ! On ne peut lui faire entendre raison. Comment discuter avec lui ? »

« Le rabot ne serait pas mal, confiait le clou, s’il n’avait pas une langue aussi mauvaise… Si vous saviez ! Tranchante à faire peur ! Elle blesse tout ce qu’elle touche… »

Tout à coup ils prirent conscience que le maître était là, et… ils arrêtèrent de se critiquer. Le charpentier prit les outils l’un après l’autre et chacun fut utile entre ses mains.

Auteur inconnu

 

Je veux te servir, mon Roi, marcher par amour pour toi ;

Apprends-moi à voir les autres comme toi  tu les vois.

Que ma vie soit un écrit qui proclame que tu vis ;

Fais de moi ton serviteur, que je sois ta joie,

Fais de moi ton serviteur, mon Roi, utilise-moi.

Editorial : Un souffle doux et léger. Dieu se révèle.

Oui, je veux une preuve. J’ai besoin de concret.

Une foi théorique n’est qu’une philosophie qui n’a que peu d’intérêt ! Ça tombe bien : Dieu veut intervenir dans ma vie ; comment ? Le pardon et la paix que Dieu donne ne sont pas que des promesses en l’air.

Et si l’être humain a besoin de quelque chose de vital, c’est bien de cela.

Une histoire dans une situation extrême : 7 prisonniers russes, en Finlande, attendent leur condamnation, pour crimes de guerre. Alors que l’on entend injures et cris de leur part, un chant se fait entendre : « En sécurité dans les bras de Jésus, je me repose sûrement… » « Tu es fou, Koskino ! Arrête ! » « Cette nuit, j’ai pensé à ce chant que ma mère chantait, et j’ai prié, comme le brigand sur la croix ; maintenant je sais que Dieu m’a pardonné et je suis prêt ».

« Ah… si seulement pour moi c’était possible… », dit un autre prisonnier. Et quelque temps plus tard, tous se retrouvent à genoux, en train de prier, face à des gardiens stupéfaits. Il n’est pas besoin d’attendre une telle échéance pour se tourner ainsi vers Dieu et connaître son amour. Il se révèle souvent dans le silence et non dans le brouhaha, le vent ou le tremblement de terre (1 Rois 19v9-13).

Un souffle doux et léger.

Jean-Ruben Otge