En pensant « rentrée », on est rempli de joie, ou d’anxiété, ou des deux. On y associe automatiquement le goût de l’aventure.
Et ça déstabilise quand même un peu : quels changements vais-je connaître ? Vont-ils être mieux ou moins bien que les événements de l’année dernière … ?
C’est quand même rassurant de savoir que de toute manière, Dieu nous accompagne. D’accord, c’est ce que la Bible affirme ! Mais c’est quand même chaque fois un nouveau pas de foi. Et puis, on peut se dire qu’on va connaître des situations, des personnes nouvelles, qui vont nous faire du bien !
A PROPOS DE LA (R)ENTRÉE
Le peuple d’Israël va entrer dans le pays de Canaan (Nombres 13-14) ; il envoie douze représentants pour constater si ce pays promis aux patriarches correspond à la promesse : est-ce une perspective remplie d’espérance ? Est-il vraiment pays de la bénédiction ?
Eh bien, stupéfaction, non (pour 10 d’entre eux en tout cas) ! Pourquoi, alors que les fruits matériels en sont pourtant la preuve !? En fait, l’argument avancé par les opposants semble très spirituel et plein de prudence : il se trouve, dans ce pays promis, des peuples puissants et idolâtres. De plus, le pays d’où ils sont sortis – l’Egypte –, c’était lui « le pays où coulent le lait et le miel » (Nombres 16V13) !!
Ce n’est pas eux qui vont manger les fruits du pays promis, c’est eux qui vont être mangés (Nombres 13v32).
Ce n’est pas tant la peur qui leur fait rejeter le plan de Dieu mais bien plutôt le refus d’accepter la volonté de Dieu : Josué et Caleb voient l’entrée dans le pays promis dans la perspective de la promesse faite à Abraham, les autres la considèrent sous l’angle du matériel, du risque encouru et de la comparaison avec ce qu’ils ont aimé (l’esclavage en Égypte !).
Cette rentrée nous place devant le même choix. Comment la considérons-nous ? Sous l’angle du risque, de ce que nous coûteront les activités prévues et nos projets ? Ou, en amont de nos engagements, nous avons foi dans le plan de Dieu et dans ses promesses qui nous assureront sa bénédiction (et non la facilité) ?
Ça vaut certainement le coup d’être des Josué et des Caleb.
A ce propos, le calendrier des activités de notre Eglise peut déjà nous réjouir! Nous y trouverons quelques changements ; nous espérons qu’elles nous permettront de mieux connaître Dieu avant tout. Demandez le programme ! Mais c’est chacun de nous qui permettra qu’il soit une aventure réussie. Alors, à bientôt pour le vivre ensemble !
Jean-Ruben