Juges 4-5 : La victoire de Dieu, malgré tout et malgré nous …
Dans ces textes de Juges 4-5, l’histoire de Débora et des tribus qui, soit sont restées chez elles, soit se sont engagées à ses côtés, va nous parler en fin de compte de la manière dont Dieu veut nous faire connaître la victoire. Alors, malgré les craintes que nous pouvons avoir pour notre avenir, pour nous personnellement ou pour notre famille, pour notre Eglise ou notre pays, j’espère que nous nous arrêterons sur cette dernière réalité, la victoire de Dieu dans nos situation malgré tout…
1 Thessaloniciens 4v1 : Croissance du chrétien – de progrès en progrès
La récession économique continue à frapper ; on avance… à reculons et les progrès se font attendre. On espère que cette année la croissance va enfin repartir… Mais laissons de côté la croissance économique. Pour celui qui veut suivre Dieu, la question se pose : la croissance avec Dieu est-elle une réalité ? Il peut arriver qu’il y ait régression, retour à d’anciennes habitudes, laisser-aller ; où en est-on dans cette marche triomphante que le Seigneur veut pour ceux qui lui appartiennent ?
Ce serait si bien de pouvoir quantifier nos progrès, comme on mesure sur la toise un enfant qu’on voit grandir ou comme un maçon voit son mur monter. Mais pour notre marche avec Dieu, c’est plus difficile. Lorsque Paul invite les chrétiens à « marcher de progrès en progrès » (1 Thessaloniciens 4v1), c’est d’abord pour qu’ils manifestent le désir de ne pas se laisser-aller à la passivité et de vivre de plus en plus selon ce que Dieu veut (parce qu’on sait que « la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », Romains 12v2).
Nous allons nous arrêter non sur certains domaines précis (tels qu’ils sont abordés dans 1 Thessaloniciens 4v2-12) mais sur la manière de concevoir ces progrès. On peut se décourager facilement si on a une conception erronée de cette croissance. Nous allons prendre 4 schémas possibles ; les 3 premiers risquent fort de mener au découragement.
Jacques 1v2-18 : La victoire dans les épreuves est en Jésus-Christ
Nous pouvons aborder la Bible comme un ensemble de règles qui nous indiqueraient ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Mais certainement, Dieu nous parle autrement : il part de ce qui est vécu et il arrive à ce qu’on peut vivre. L’apôtre Paul écrit à ces chrétiens de Corinthe qui connaissent des disfonctionnements graves, des erreurs doctrinales importantes. Que fait Paul ? Il parle de ce qu’il a vécu, des épreuves qu’il a connues et de la manière dont il les a traversées. Il décrit une approche globale de la vie ; il ne se laisse pas aveugler par la ronce qui cache tout le reste.
Jacques (le frère de Jésus) parle de la même réalité : il n’est pas déconnecté de la réalité mais il connaît les épreuves des chrétiens à qui il écrit, et il leur adresse dans ce cadre-là des encouragements. Cette vision est capitale, certainement, pour nous aussi. Nous allons nous arrêter sur les différents aspects de cette approche globale que Paul et Jacques décrivent en introduction de leurs lettres.
Lecture : 2 Corinthiens 1v3-11, Jacques 1v2-18
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