Psaume 37 : Le hasard n’existe pas; Rencontre Dieu !
A l’origine (étymologie) du mot hasard, le « haz-zar » qui était un jeu de dés chez les arabes ; ainsi la définition du mot hasard en français signifie que les évènements sont déterminés par des éléments en dehors des responsabilités et sans qu’il y ait une raison apparente ou une explication. Ainsi, on découvre les synonymes du hasard : aléas de la vie, du destin, du sort, de la chance voir du « Dieu de la chance » (la déesse Fortuna dans la mythologie grecque) ; ou encore en langage familier avoir de la veine, avoir du bol…
Les hommes ont depuis longtemps aimé le risque du hasard : on risque son argent aux jeux de hasard, même sa fortune (grande ou misérable) ; on peut même jouer sa vie (à la roulette russe…). Le loto est un jeu de la chance, chance très calculée par l’état pour empocher les millions qui alimentent ses caisses… Heureux celui qui gagnera quelques milliers d’euro ; et malheureux toute leur vie tous les autres qui les lui donneront ! Eux n’ont pas de chance…
Mais derrière cela, on peut se poser la question de la détermination de la vie : l’être humain fait-il son histoire ou la subit-il ? Le hasard existe-t-il ? Quelle place y a-t-il pour lui ? Et dans la vie du chrétien ? Nous allons partir de l’origine du monde et de l’histoire en général vers l’individu, nous aujourd’hui, c’est-à-dire du général au détail, de l’infini à l’infime grâce à l’étude d’un psaume de David.
Lectures : 1 Rois 22v29-38 ; Psaume 37v1-7.
Genese 6v8-22 : Le début … la fin. Comment faire un bilan spirituel ?
On demandait un jour à un enfant de lire à haute voix le 1° verset de la Bible : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » et on lui demanda ensuite : « Au commencement de quoi ? » Et l’enfant de répondre fort justement : « au commencement de tout, excepté de Dieu ! ». Quelle bonne réponse pleine de foi et quelle leçon utile pour moi, et peut-être pour toi aussi. Dieu est au commencement de tout ! Et à l’heure de faire un bilan spirituel annuel, il est bon de s’en souvenir.
Dans 2 Timothée 3v1 il est écrit : «Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles ». Et pour illustrer ces diverses situations que nous allons forcément traverser au long de cette nouvelle année, je veux parler de l’avant et de l’après, du début et de la fin.
L’exemple de Noé me paraît être assez explicite pour que nous nous arrêtions quelques instants sur les divers temps forts de la vie de cet homme dont l’épître aux Hébreux nous parle en ces termes : « C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle (l’arche) qu’il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi ». (Hébreux 11v7)
Lecture : Genèse 6v8-22