Quelle attitude Dieu demande-t-il aux chrétiens vis à vis des étrangers ?
Notre monde est en mouvement et tout bouge, évolue et change de plus en plus vite ; si bien que nous avons le sentiment d’être pris dans une tourmente où nous sommes devenus… passifs. Nous réagissons facilement dans cette situation, face à l’urgence, avec un instinct de survie. Exemple : vis-à-vis de l’afflux des étrangers dans notre pays, nous voyons ce que nous allons perdre et la peur naît des risques encourus.
Mais au fait, est-ce que cette situation est nouvelle ? Non : le peuple d’Israël, il y a plus de 3000 ans y a été confronté. Est-ce que nous avons à inventer de nouveaux comportements face aux étrangers aujourd’hui ? Non : Dieu a donné des indications précises déjà dans sa Parole pour des situations similaires.
Alors, approchons-nous de ce qu’il a donné comme enseignement à ce sujet.
Lévitique 19v18 : Tu aimeras ton prochain comme toi-même
Lecture Lévitique 19v1-18, 32-37. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Eternel ». S’il est des passages plus essentiels que d’autres, l’amour envers le prochain (qui vient après l’amour pour Dieu mais qui lui est étroitement lié ; Matthieu 22v39) est un des commandements les plus importants. Mais nous allons nous arrêter sur cette partie que nous avons érigée (à tort ?) en troisième commandement : « comme toi-même » ; nous le comprenons souvent comme si l’amour pour soi-même était l’élément indispensable à l’amour envers le prochain. Doit-on s’aimer soi-même pour pouvoir aimer les autres ?
Il est intéressant de considérer et le contexte de ce commandement de l’ancien testament et ce qu’en ont pensé des commentateurs juifs, en particulier. Peut-être réviserons-nous un peu une approche moderne de l’amour qui n’a pas grand-chose à voir avec l’amour selon ce que Dieu demande ?
Luc 10v25-37 : Le bon samaritain (parabole de Jésus)
Une des tentations de chaque jour est de considérer la vie chrétienne à travers une croyance ou des formes religieuses. L’enseignement de Jésus à travers la parabole du bon samaritain nous montre ce que Dieu attend de nous. Un théologien (un docteur de la loi) pose la question sur un sujet essentiel, qu’il devrait pourtant maîtriser : « comment avoir la vie éternelle ? » Et Jésus va donner plusieurs critères qui vont bien au-delà d’une simple croyance. Le bon samaritain nous pose aujourd’hui encore la question suivante : qui est disciple de Jésus-Christ ?