Et si l’on parlait du livre de l’ ecclésiaste ?
« Le livre de l’ ecclésiaste ? On nage dans la philosophie… Très peu pour moi ». « Oh ! Quel livre pessimiste ! Il ne donne surtout pas le moral… ». « Difficile de le placer au même rang que les autres livres de la Bible, avec tous ses thèmes si peu spirituels ! » « Ecclésiaste ? C’est un livre de l’Ancien ou du Nteouveau Testament… ? » Telles sont les questions qui fleurissent à l’évocation de ce livre et de cet auteur biblique.
Mais en définitive, l’Ecclésiaste (traduction grecque de l’hébreu קהלת Qohelet « Celui qui parle dans l’assemblée ») aborde des sujets essentiels. Tout en décrivant ce qu’il a vécu, il s’adresse à un auditoire dont les vues sont limitées à leur intellect et à leur ventre ; en oubliant… l’essentiel. C’est un livre actuel et les lecteurs pourraient penser qu’il a été écrit pour notre époque : il parle de ceux qui croient un peu en Dieu, qui se jettent à corps perdu dans le matérialisme, comme base de leur vie.
Nous allons reprendre quelques uns des thèmes abordés et resumer quelques-unes des pensées principales de l’ ecclésiaste.
Ecclésiaste 3.1 et 4 : Il y a un temps pour tout
Tout ce qui touche aux difficultés humaines nous met souvent mal à l’aise surtout lorsqu’on n’est pas touché par celles-ci. Souvent même on fuit ce genre de discussions parce qu’elles nous renvoient à des sentiments que nous réprouvons et que nous préférons refouler. Pourtant je refuse de croire que dans une Eglise comme la notre, personne n’ait ressenti le besoin d’être aidé et de sortir d’une situation qui le touche particulièrement. Tout d’abord je voudrais commencer en louant Dieu parce qu’Il nous éduque au travers de ces épreuves mais il permet aussi des périodes de répit et de joie qui nous sont nécessaires afin d’attiser le feu d’un espoir qui reste éphémère. Mais le vrai espoir est au-delà…