Jean 20v16 : « Marie de Magdala … »
La peur : Mais pourquoi donc Jésus dit si souvent « Ne craignez pas » ?Pâque est la fête de la joie ! Après la tristesse due à la mort de Jésus, c’est l’allégresse ! Or, ce qui transparaît comme réaction chez les disciples (même s’ils ont vu Jésus ressuscité !), c’est le contraire : les femmes qui étaient allées au tombeau « étaient saisies de frayeur et d’épouvante » (Matthieu 28) ; « La peur et le trouble les avaient saisies » (Marc 16) ; quand Jésus apparaît aux disciples enfermés dans la chambre haute, il commence en leur disant : « Ne craignez pas » ; ce n’est qu’après cela qu’ « ils furent remplis de joie en voyant le Seigneur » (Jean 20). Ce matin, nous allons nous arrêter sur la rencontre de Jésus (qui vient de ressusciter) avec Marie de Magdala : ce sur quoi Jean insiste, c’est sur ses pleurs.
Pâques : Renversements lors de la mort de Jésus
Lors de ces 3 jours exceptionnels depuis l’arrestation et la mort de Jésus jusqu’à sa résurrection nous pouvons constater bien des renversements bien surprenants. La stabilité du pouvoir juif et romain semblait une réalité inchangeable, tout comme le dévouement des disciples envers leur maître Jésus. Mais rien de ce que les êtres humains avaient prévu s’est accompli : parce qu’en fait ils ne maîtrisent pas les évènements et parce qu’ils ne connaissent que l’apparence, y compris d’eux-mêmes.
Les renversements et les surprises (heureuses) à l’occasion de la mort de Jésus soulignent le fait que la réalité est souvent différente de ce que l’on perçoit, dans le sens positif ou négatif et mettent en lumière sa souveraineté ainsi que son amour et sa puissance.
Michée 6v8 : Les 3 piliers de la vie chrétienne – la justice, la miséricorde et l’humilité
La justice, la miséricorde et l’humilité ; ces 3 termes ne semblent pas liés entre eux, de premier abord. Pourtant, ils sont les 3 piliers qui soutiennent la vie chrétienne, la vie avec Dieu. Et comme tout trépied, le fait d’en enlever un seul entraîne… la chute. Le problème soulevé par le prophète Michée est que le peuple d’Israël fondait sa relation avec Dieu sur… un monopied ; à savoir : ce qu’il faisait, en pensant que Dieu lui sera alors favorable. Les israélites calquaient leur religiosité sur celle de leurs voisins idolâtres. Mais la Bible affirme qu’il est impossible de plaire à Dieu sur la base des œuvres : en effet, aucun être humain ne pourra effacer ses fautes ni avoir une attitude parfaite pour obtenir la faveur de Dieu ; même en donnant à Dieu le meilleur (« le fruit de tes entrailles », v7).
Lecture Michée 6v7-8 : L’Eternel agréera-t-il des milliers de béliers, Des myriades de torrents d’huile? Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-né, Pour le péché de mon âme le fruit de mes entrailles? – On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Eternel demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu.
Mais alors, en quoi est-ce différent de vivre la justice, la miséricorde et l’humilité !? N’est-ce pas fonctionner sur le principe des œuvres pareillement ? Michée n’enseigne-t-il pas qu’il est capital de mener une vie vertueuse ou de chercher à vivre une dimension sociale en faisant tout pour faire régner la justice ?
Non ! Cette affirmation de Dieu, par Michée, insiste sur l’être : c’est ce que nous sommes qui importe avant tout. C’est ma relation avec Dieu qui détermine ma vie chrétienne.
Psaume 100 : Servez l’Eternel avec joie !
Ce qui caractérise notre société, c’est que tout travail rendu se monnaye. Et cela dans la perspective d’en profiter un maximum ; même s’il faut travailler beaucoup plus que ce qu’il faudrait. Mais la rançon est souvent une pression et un stress supplémentaires. Pour notre marche avec Dieu, le but est bien différent : « Servez l’Eternel avec joie ! » (Psaume 100v2). Nous allons nous arrêter sur les 3 termes de ce psaume; 3 attitudes qui, en définitive, s’opposent à la tendance humaine et qui vont à l’encontre des pratiques naturelles.
Psaume 100 : Psaume de louange. Poussez vers l’Éternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre! Servez l’Éternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa présence! Sachez que l’Éternel est Dieu! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage. Entrez dans ses portes avec des louanges, Dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom! Car l’Éternel est bon; sa bonté dure toujours, Et sa fidélité de génération en génération.
Et si l’on parlait du livre de l’ ecclésiaste ?
« Le livre de l’ ecclésiaste ? On nage dans la philosophie… Très peu pour moi ». « Oh ! Quel livre pessimiste ! Il ne donne surtout pas le moral… ». « Difficile de le placer au même rang que les autres livres de la Bible, avec tous ses thèmes si peu spirituels ! » « Ecclésiaste ? C’est un livre de l’Ancien ou du Nteouveau Testament… ? » Telles sont les questions qui fleurissent à l’évocation de ce livre et de cet auteur biblique.
Mais en définitive, l’Ecclésiaste (traduction grecque de l’hébreu קהלת Qohelet « Celui qui parle dans l’assemblée ») aborde des sujets essentiels. Tout en décrivant ce qu’il a vécu, il s’adresse à un auditoire dont les vues sont limitées à leur intellect et à leur ventre ; en oubliant… l’essentiel. C’est un livre actuel et les lecteurs pourraient penser qu’il a été écrit pour notre époque : il parle de ceux qui croient un peu en Dieu, qui se jettent à corps perdu dans le matérialisme, comme base de leur vie.
Nous allons reprendre quelques uns des thèmes abordés et resumer quelques-unes des pensées principales de l’ ecclésiaste.
Matthieu 7v26 : La superficialité spirituelle
C’est étonnant de voir la superficialité de notre société qui ne cherche pas à aller au-delà de ce que les médias disent pour approfondir, ou au-delà de ce qui la caractérise depuis des millénaires, à savoir : « Du pain et des jeux » (ou transcrit en français moderne : « Du foie gras et le loto »). Ce qui peut être encore un peu plus étonnant, c’est que chacun d’entre nous peut tomber dans la même facilité et la même superficialité… Et cela dans tous les domaines, y compris spirituel. Alors, nous allons essayer… d’approfondir ce que Dieu veut pour aspirer à le vivre ; toujours mieux.
Lectures bibliques :
Daniel 5v27 : Pesé: tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger.
Matthieu 7v26 : Mais toute personne qui entend ces paroles que je dis et ne les met pas en pratique ressemblera à un fou qui a construit sa maison sur le sable.
Matthieu 5v17-20 : La Bible est-elle sans erreurs ?
Cette semaine passée, j’ai pu affirmer à quelqu’un que si elle avait demandé pardon à Dieu sincèrement, la Bible disait que Dieu lui pardonnait ses péchés. Mais comment en être sûr si la Bible dans certains domaines n’est pas fiable ? Si elle contient des erreurs, comment être assuré que là où on ne peut pas vérifier, elle dit vrai ? S’il y a des erreurs, chacun peut définir où elles sont et faire sa propre cuisine doctrinale ; de quoi avoir une crise… de foi.
Voilà ce que nous croyons : la Parole de Dieu est la vérité et elle est fiable de A à Z, du commencement à la fin. Des théologiens évangéliques du monde entier, en 1974, dans la Déclaration de Lausanne, affirmaient : « Il n’y a point d’erreurs dans tout ce que la Bible affirme », ou encore dans la Déclaration de Chicago (en 1978) : « Aucun des enseignements de l’Ecriture ne contient la moindre erreur ». On parle alors d’inerrance biblique, ou d’infailibilité des textes de la Bible
Le message de toute la Bible nous conduit à conclure qu’elle est un livre vraiment différent des autres. Mais aujourd’hui (et cela est un courant depuis 3 siècles), cette affirmation est controversée ; et des émissions télévisées rejoignent certains courants au sein des différentes Eglises pour démolir l’affirmation que la Parole de Dieu est vraie, entièrement. Sur quels arguments nous appuyons-nous pour dire que la Bible est sans erreurs ?
Matthieu 13v1-17 : Mais pourquoi refuse-t-on la Bonne Nouvelle ?
Nous pouvons manifester bien des incompréhensions face à… l’incompréhension de ceux qui refusent la Bonne Nouvelle, la Parole de Dieu. Facilement, on peut penser que c’est seulement à cause de l’ignorance, mais un passage d’Esaïe (6v9-10), repris par Jésus (Matthieu 13v14-15) puis par Paul en conclusion du livre des Actes des Apôtres (28v25-28) nous donne la version de Dieu ; il éclaire la réaction de ceux qui refusent la solution de Dieu.
Cette analyse divine parle de l’état de fait : l’incapacité de comprendre (Matthieu 13v14) pour ensuite parler de la raison de ce refus (v15a) et enfin donner le fin fond du rejet de recevoir la semence de la vie (v15b) : tout cela met le doigt sur la responsabilité humaine.
Mais à propos de semence, il nous faut commencer en nous interpelant, nous : nous sommes aussi responsables de ce refus.
Genese 6v8-22 : Le début … la fin. Comment faire un bilan spirituel ?
On demandait un jour à un enfant de lire à haute voix le 1° verset de la Bible : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » et on lui demanda ensuite : « Au commencement de quoi ? » Et l’enfant de répondre fort justement : « au commencement de tout, excepté de Dieu ! ». Quelle bonne réponse pleine de foi et quelle leçon utile pour moi, et peut-être pour toi aussi. Dieu est au commencement de tout ! Et à l’heure de faire un bilan spirituel annuel, il est bon de s’en souvenir.
Dans 2 Timothée 3v1 il est écrit : «Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles ». Et pour illustrer ces diverses situations que nous allons forcément traverser au long de cette nouvelle année, je veux parler de l’avant et de l’après, du début et de la fin.
L’exemple de Noé me paraît être assez explicite pour que nous nous arrêtions quelques instants sur les divers temps forts de la vie de cet homme dont l’épître aux Hébreux nous parle en ces termes : « C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle (l’arche) qu’il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi ». (Hébreux 11v7)
Lecture : Genèse 6v8-22
Psaume 10 : La réponse de la Bible à la violence
La violence a éclaté près de chez nous ; sans limite. Terrifiante. La violence s’est déchaînée contre la liberté (à travers des dessinateurs), les forces de l’ordre mais aussi contre le peuple juif. Aujourd’hui encore un peu plus « Je suis Juif ».
On en oublierait presque que cette violence est le lot – souvent avec la même intensité ou pire même – dans la plupart des pays du monde. Ce même jour où les terroristes semaient la mort, Portes Ouvertes révélait la liste des 50 pays où la persécution contre les chrétiens était la plus forte.
La violence est le fait d’agir sur quelqu’un contre sa volonté, par la force ou par l’intimidation ; et cela avec le désir de soumettre par la force brutale et de faire souffrir. La violence peut être physique, morale ou spirituelle.
Comment aborder ce sujet ? Les réponses sont multiples : on peut l’aborder en essayant de la comprendre sous l’angle psychologique ; ou en baissant les bras (Einstein disait : « Le monde est difficile à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ») ; nous choisissons d’être à l’écoute de la Bible et du livre des Psaumes qui parle de la racine de la violence et apporte une réponse qui va au plus profond : le cœur humain.