Quand je considère d’un peu plus près ma condition et mes privilèges, je redécouvre combien je suis… dans l’abondance. Bien sûr, me viennent à l’esprit immédiatement (faudrait ne pas être injuste, quand même !) les sujets négatifs et difficiles à supporter…
Ce qui est dommage, c’est que c’est en comparant ma situation à d’autres que je perçois tous mes privilèges.
Conclusion : à cause de ma propension à un certain égocentrisme – moins développé que d’autres, quand même ! (tiens, là je me compare très vite à d’autres…) – je m’arrête plus facilement sur ce qui ne va pas ou me manque.
Mais si j’ai bien des sujets de me plaindre, c’est peut-être parce que je ne vis pas ce que Jésus a promis à ses disciples : « Je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante » (Jean 10v10).
Cette vie abondante, débordante, ne provient que de la présence du Seigneur en moi. Et je ne la vis plus dès le moment où je me suffis à moi-même, sans dépendre de lui. Un des signes révélateurs est alors mon manque de reconnaissance et une insatisfaction vis-à-vis de moi-même et des autres.
« Que la Parole du Christ habite parmi vous abondamment
(…) Agissez au nom du Seigneur Jésus, en remerciant Dieu
le Père par lui » (Col 3v16-17).
Jean-Ruben