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De Babel à la Pentecôte : Dieu intervient !

De Babel à la Pentecôte : Dieu intervient !

Cela s’est passé il y a 1980 ans : les pèlerins étaient réunis à Jérusalem pour la deuxième fête de l’année juive, la fête des récoltes. Et là, à ce moment, ils entendent tout à coup parler dans leurs langues, eux ces étrangers venus à Jérusalem. Signe de la venue de l’Esprit de Dieu (à Pentecôte). Tandis que quelques milliers d’années auparavant, à Babylone, les hommes étaient aussi réunis. Et tout à coup, ils se mettent à parler de nombreuses langues différentes (à Babel). A partir de ce moment, ils se sont trouvés étrangers les uns des autres.

Lecture : Genèse 11v1-9 et Actes des Apôtres 2v1-13.

Voilà deux histoires dont les parallèles sont évidents, mais aussi dont les effets s’opposent. Deux histoires qui ne sont pas étrangères à notre situation actuelle.

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Vaincre la peur du regard des autres – la crainte des hommes ou de Dieu ?

Crainte des hommes : pointé du doigt par les autres, un homme se couvre le visage de honte

Sommes-nous de ceux qui sont déterminés par le regard des autres ? Tous sont influencés, semble-t-il, par ce que les autres pensent d’eux. La Bible traite de ce sujet en parlant de « la crainte des hommes ». Cela se vit, quand on est ado, en voulant faire partie du groupe ; malheur si on n’a pas la marque de baskets des autres : on a peur d’être rejeté par les autres… Mais quand on est adulte, on ne veut pas déplaire ; et facilement, les opinions des gens déterminent notre comportement et notre pensée.

La Bible parle de ce comportement au travers d’hommes parmi les plus grands. (Ouf…, nous ne sommes pas les seuls…). Mais il y a une guérison possible ; en tout cas, Dieu nous appelle à réagir autrement que par crainte des autres. Quel antidote Dieu nous propose-t-il ? Crainte des hommes, crainte de Dieu : qu’est-ce qui est déterminant dans ma vie ?

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Juges 4-5 : La victoire de Dieu, malgré tout et malgré nous … 

La victoire de Dieu éclate malgré nous, comme le soleil perçant les nuages noir

Dans ces textes de Juges 4-5, l’histoire de Débora et des tribus qui, soit sont restées chez elles, soit se sont engagées à ses côtés, va nous parler en fin de compte de la manière dont Dieu veut nous faire connaître la victoire. Alors, malgré les craintes que nous pouvons avoir pour notre avenir, pour nous personnellement ou pour notre famille, pour notre Eglise ou notre pays, j’espère que nous nous arrêterons sur cette dernière réalité, la victoire de Dieu dans nos situation malgré tout…

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Pâques : « Echec et mat ! »

A Pâques, Jésus scelle sa victoire sur le diable. Satan est échec-et-mat !

« Echec et mat ! » : au jeu des échecs, c’est une phrase terrible ! Cette expression vient du persan : « shah mat ». Cela signifie que « le roi est vaincu, paralysé, impuissant ». Et quand le roi est vaincu, son armée a perdu le combat ; même si elle est intacte.

La vie est un jeu d’échecs ; l’histoire du monde est un jeu d’échec, où les hommes font des stratégies pour éliminer les forces de leurs adversaires et des épreuves. Et on entend partout (et ce n’est pas seulement en période électorale…) : « Echec et mat », parce qu’on se croit supérieur, maître de tout et qu’on fait semblant d’être victorieux.

Mais c’est il y a 1980 ans que la partie a été la plus acharnée, la plus extrême dans sa stratégie, mais aussi la plus éclatante dans sa victoire : Pâque, où Christ est mort et ressuscité ! Mais impossible de ne pas revenir à ce moment où Dieu était, semble-t-il, mis en échec et où Satan a pu penser : « Echec et mat », « le Roi est vaincu ! ».

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Luc 23v39-43 : La repentance du malfaiteur sur la croix

Devant la croix de Jésus-Christ, il est possible de manifester plusieurs attitudes : l’indifférence, comme la foule ; la moquerie et le mépris, comme les soldats, les pharisiens et un des deux brigands : sa dernière attitude a été certainement le reflet de sa vie. Mais, par contre, en voyant les événements extraordinaires à ce moment, l’interrogation et l’interpellation chez certains les ont amenés à croire que Jésus était beaucoup plus qu’un criminel. Cela a été le cas de ce brigand qui – dans la repentance – a compris tout d’un coup qui était Jésus ; il prouve par ses paroles qu’il a les yeux ouverts sur ce que Jésus est et sera.

Lecture Luc 23v40-43 : « Mais l’autre brigand disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. ». Les propos du second brigand dépassent sa personne et nous allons nous les approprier.

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Le tabernacle et le salut en Jésus-Christ

La tabernacle est une tente utilisée par les juifs dans le désert pour adorer Dieu

Dans la Bible, au cours de son parcours dans le désert, Dieu demande au peuple d’Israël conduit par Moïse de construire une tente (le terme issu de l’hébreux est : le tabernacle); tous les détails sont mentionnés. Le but de Dieu : être présent au milieu de son peuple et de lui assurer son pardon.

Définition : Le tabernacle (étymologie : hébreux – tente) est le sanctuaire mobile dont Dieu ordonna la construction à Moïse, sur le Sinaï, et qui accompagna le peuple juif jusqu’à la terre promise. Il symbolise la présence de Dieu parmi son peuple. C’est une tente d’assignation (ou de rencontre) entre l’homme et Dieu. Le plan du tabernacle se décompose en 5 parties principales : le parvis, la porte, l’autel des holocaustes, la cuve d’airain et la tente (le lieu saint). Cette dernière comporte un rideau, la table des pains de proposition, le chandelier d’or, l’autel des parfums et le voile séparant le lieu très saint où se trouve l’arche de l’alliance.

Ce qui est extraordinaire dans chaque partie du tabernacle de Moïse, c’est qu’elles correspondent à ce que Jésus accomplira à travers sa vie, à travers ce qu’il est. Le tabernacle ne manifestait qu’une approche limitée de Dieu – tout en entrevoyant ce qu’était la vie avec Dieu – mais il annonce à l’avance l’œuvre parfaite de Christ et le salut en Jésus-Christ.

En observant le plan du tabernacle, ces divisions peuvent aussi correspondre aux différentes parties de la vie avec Dieu : Extérieur, Intérieur, Autel, Lieu Saint et finalement le Lieu Très Saint. Voici en image les 5 étapes possibles de notre vie avec Dieu.

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Colossiens 3v13 : Le pardon dans la Bible; à quel prix ?

Le pardon dans la Bible - A quel prix ?

Le pardon est certainement le plus beau geste, le don qui transforme ; pourtant, c’est ce qui manque peut-être le plus à une société malade, autant au niveau spirituel (avec Dieu) que relationnel (avec les autres). A quel prix est accordé le pardon dans la Bible ? L’épitre aux colossiens contient un verset biblique central sur le pardon, Paul affirme  : « Comme Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi » (Colossiens 3v13).

On peut simplifier le pardon, et donc le dénaturer ; un peu comme la croyance qui est facilement assimilée à la vraie foi. Par exemple, on apprend à nos enfants à dire le mot magique (« Pardon ») pour penser que le problème est réglé et, ouf…, ils ont évité la punition ; l’enfant peut très bien se servir de quelques mots de regret comme chantage pour que ses parents le laissent tranquille… Et il grandira et agira devant Dieu comme envers les hommes : la superficialité de son regret le conduira à vivre plus difficilement une vraie repentance.

Pas facile non plus d’être sûr que quelqu’un est rétabli dans sa relation avec Dieu parce qu’il a prié en demandant pardon à Dieu. Pour tout cela, l’importance est dans la profondeur de l’attitude intérieure.  Quel est le prix du pardon dans la Bible ?

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Quelle attitude Dieu demande-t-il aux chrétiens vis à vis des étrangers ?

Notre monde est en mouvement et tout bouge, évolue et change de plus en plus vite ; si bien que nous avons le sentiment d’être pris dans une tourmente où nous sommes devenus… passifs. Nous réagissons facilement dans cette situation, face à l’urgence, avec un instinct de survie. Exemple : vis-à-vis de l’afflux des étrangers dans notre pays, nous voyons ce que nous allons perdre et la peur naît des risques encourus.

Mais au fait, est-ce que cette situation est nouvelle ? Non : le peuple d’Israël, il y a plus de 3000 ans y a été confronté. Est-ce que nous avons à inventer de nouveaux comportements face aux étrangers aujourd’hui ? Non : Dieu a donné des indications précises déjà dans sa Parole pour des situations similaires.

Alors, approchons-nous de ce qu’il a donné comme enseignement à ce sujet.

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2 Rois 6v8-23 : Etre aveugle ou voir – Aveuglement spirituel

On peut être surpris quelques fois de la compréhension des gens : certains peuvent être cultivés, intelligents, avoir reçu une bonne éducation, mais par ailleurs peuvent se montrer bien limités dans leurs choix de vie ou bien pauvres quant à leur vie spirituelle (un aveuglement spirituel); certainement parce qu’ils ne croient que ce qu’ils voient…

Au contraire, certains paraissent bien simples mais pourtant ont une vie spirituelle profonde.

Comme quoi, certains voient, tout en étant aveugles spirituellement et intérieurement ; et d’autres semblent aveuglés par leur ignorance mais sont dans la lumière, celle de Dieu. Vous voyez, quoi,… c’est clair !

C’était le cas des pharisiens : voilà des hommes éclairés ; ils avaient la connaissance de la loi ; ils étaient l’intelligentsia de l’époque ; mais Jésus leur dit qu’ils sont aveugles. Par contre, un pauvre mendiant de Jérusalem, aveugle de naissance, après l’intervention de Jésus, voit physiquement et spirituellement, et il donne des leçons aux spécialistes de la loi (Jean 9) !

C’est le cas de l’armée syrienne (2 Rois 6) : ils sont les maîtres incontestés du monde habité. Mais pourtant, ils avancent sans voir… l’essentiel. Par contre, Elisée et son serviteur voient la réalité d’une autre armée.

Et nous, quelle vision avons-nous ?

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Liberté ou Sécurité – et pourquoi pas les deux ?

Liberté ou sécurité; j'ai choisi s'exprime le possion rouge en sautant hors de son bocal !

Pourquoi pas la liberté ET la sécurité ?

D’accord (mais c’est quand même un raccourci bien rapide, peut-on penser), vivre avec Dieu nous libère : d’abord de nous-mêmes (de ce « moi » qui nous déçoit), de la peur de l’avenir (y compris celui de l’éternité), des différents esclavages que la société offre.

Le problème, c’est que ce n’est pas évident de voir ce manque de liberté chez les autres ou… chez soi. Et pourtant, c’est bien cette liberté qui est promise par Dieu.

Allons plus loin : s’engager avec Dieu nécessite-t-il de perdre sa sécurité ? Pourquoi oui ? Parce que la vie par la foi en Dieu est, normalement, le contraire d’une vie en bocal, où tout est bien cadré, où les habitudes rythment une vie bien rangée, où l’on croit en Dieu mais sans que cela perturbe une vie bien rangée, où l’on a besoin de voir pour croire, où les rites (même spirituels) apportent la sécurité, où le plus beau mouvement de la foi c’est… l’immobilité.

Mais la vie avec Dieu ne peut pas être dans ce cadre bien sécurisé ; parce que la foi est le principe essentiel de la marche avec Dieu.
Alors, oui, je peux être fatigué, lassé, même insécurisé mais avec Dieu, je veux m’attendre à être surpris, sortir de mon bocal et voir de grandes choses ! Avec la certitude qu’il est à mes côtés et que je peux vivre dans sa paix, malgré tout.
Jean-Ruben

« Libres de nos chaînes, nous marchons vers toi.
Ta main souveraine affermit nos pas.
Armée de lumière, Couronnée d’éclat,
Soyons sur la terre messagers de joie.
Proclamons sa grâce, au creux de la nuit.
Recherchons sa face, au coeur de sa vie.
Célébrons sa gloire, Bannissons la peur.
Chantons sa victoire, Jésus est vainqueur !
Alléluia ! Que ton règne vienne !
Maranatha ! Viens, Jésus, règne en moi »
Chris Christensen