La perfection, être parfait, est-ce réalisable !?
Ils interpellent, ces passages de la Bible qui parlent de la perfection, comme si c’était possible sur la terre ! Difficile de suivre ces textes et d’adhérer à un tel enseignement… Pourtant, ils sont assez nombreux pour ne pas les délaisser. L’histoire, pourtant, nous montre l’importance de ce point : une étude sur le sujet de la perfection chrétienne montre que quand ce thème est enseigné et que les chrétiens le prennent au sérieux, cela est suivi de Réveils.
Mais quand l’Eglise devient une institution, centrée sur ses intérêts, quand les luttes interconfessionnelles reprennent le dessus, l’Eglise stagne ou même régresse ; de même quand elle se focalise sur les grands débats de société de sorte qu’on délaisse ce point de la perfection.
Quel est le but de Dieu pour ceux qui lui appartiennent ? Jésus termine la première partie du Sermon sur la montagne par cet ordre : « Votre Père céleste est parfait. Soyez donc parfaits comme lui » (Matthieu 5v48). Difficile d’accepter une telle affirmation ! D’accord, c’est un ordre que laisse Jésus, mais comment oser penser que nous pouvons le vivre !?
Alors, qu’est-ce que la perfection ? Qu’est-ce que la Bible entend par cette notion ? Examinons quelques textes.
Lectures : Philippiens 3v7-16 ; Hébreux 4v14-16, 5v7-10 ; Jacques 1v2-4
Perte de conscience ? Danger… Le roi David – 2 Samuel 11&12
Les chocs peuvent être violents : on voit régulièrement des rugbymen sortir sur une civière suite à une percussion avec un adversaire ; la commotion a entraîné une perte de conscience dont les conséquences peuvent être graves. Alors maintenant, de plus en plus, on les sort du terrain pour les examiner ; sinon, ils continueraient à jouer ! Nous connaissons tous des « pertes de conscience », mais là, surtout sur le plan moral.
La conscience touche le domaine moral. Pour parler de la conscience, l’Ancien Testament emploie le mot « cœur » ; cette conscience est ce qui permet à l’homme de juger du bien et du mal.
Mais la Bible nous montre que cette capacité a été perturbée profondément dès que l’être humain a voulu décider de lui-même ce qui était bien et ce qui ne l’était pas, sans se soumettre à ce que Dieu avait décidé. « Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, avait dit l’Eternel, sauf du fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. De celui-ci, tu n’en mangeras pas car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2v16). Mais Adam et Eve ont laissé de côté cette conscience de la volonté de Dieu pour acquérir une connaissance indépendante de celle de Dieu mais qui les a plongés dans une perte de connaissance, spirituelle et morale.
Depuis, le résultat est que sa conscience est perturbée : il appelle bien le mal, et mal le bien ; en particulier quand il a des pertes de conscience.
« Le temps d’Hérode » (Matthieu 2v1) et « le temps de Dieu » (2 Corinthiens 6v2)
Noël : le temps de la féérie ; tout devient beau, comme le rêve l’est par rapport à la réalité ; on imagine que c’est ainsi pour tout le monde, depuis toujours. Et pourtant, pour beaucoup d’êtres humains aujourd’hui, l’enfer continue d’être ce qu’ils vivent. Mais, à l’origine, qu’a été le premier Noël ? Ressemblait-il au Noël actuel ? Y retrouve-t-on les mêmes éléments ? A l’évidence, beaucoup ont été enjolivés, et même transformés, dénaturés ou rajoutés. Nous pouvons résumer ce premier Noël à travers une expression donnée par Matthieu (chapitre 2, verset 1) : « Jésus est né à Bethléhem au temps du roi Hérode ». Ce n’est pas le temps de Dieu, ni avant tout « le temps du Messie », mais celui d’Hérode. Triste temps ; mais aujourd’hui, notre temps revêt les mêmes caractéristiques.
Continuer la lecture…Les travers de Moïse transformés (Exode 3v5-14, 4v10-17, Nombres 12v1-4)
Moïse, un géant parmi tous les personnages de la Bible ! Dieu avait choisi cet homme qu’il a façonné pour mener tout un peuple à la délivrance. Pourtant, c’était mal parti : il avait grandi à la cour du pharaon, dont il était le petit-fils adoptif ; ses racines religieuses et culturelles étaient bien éloignées de celles du peuple hébreu ; de plus, à 40 ans, il avait tué un égyptien qui battait un esclave hébreu ; pour ensuite passer 40 ans dans le désert à garder les brebis de son beau-père Jéthro.
Il a donc 80 ans à ce moment ; mais Dieu s’est servi de tout cela pour le former.
Nous allons nous arrêter sur deux traits de la personnalité de Moise qui manifestaient des faiblesses, et qui, pourtant, étaient essentiels pour la tâche pour laquelle Dieu l’avait appelé ; à savoir : la confiance et la patience.
Continuer la lecture…Genèse 50v20 : « Vous aviez médité de me faire du mal ; mais Dieu… »
Le problème de l’injustice, des épreuves, de la souffrance ne se résout pas facilement. Les questions peuvent demeurer sans réponse. Et c’est souvent plus tard, beaucoup plus tard, que l’on entrevoit le plan de Dieu qui nous dépasse mais qui révèle sa puissance et sa perfection. Nous allons en parler à travers l’histoire de Joseph et de ses frères mais aussi en nous arrêtant sur des faits récents vécus dans des pays où les chrétiens sont persécutés. Des histoires souvent dramatiques au message extraordinaire.
Continuer la lecture…Psaume 19 : Dieu parle, écoute la voix du Seigneur
Un jour, j’ai vu une publicité qui s’étalait non sur un panneau de 4 m sur 3, mais sur une série de panneaux, c’est-à-dire qu’il fallait en lire au moins 7 ou 8 pour saisir le message complet. Le psaume 19 m’a fait penser à ce que j’avais vu. La « publicité » de Dieu (ou pour Lui) prend plus de place encore que 7 ou 8 panneaux ! Psaume 19v2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains. » Lorsque Dieu communique, il n’utilise pas seulement 8 ou 10 panneaux de 3 m sur 4 ! C’est le ciel tout entier qui publie ! La plus grande surface existante est utilisée ! Alors écoute la voix du Seigneur !
Dans ses premiers versets, le psaume 19 utilise plusieurs mots, verbes et substantifs, qui ont, de près ou de loin, un rapport avec la communication : « raconter, annoncer, instruire, apparaître, connaissance, langage, paroles, voix… » Observons comment Dieu nous parle à tous.
L’hirondelle fait le printemps (Jérémie 8v5-7 ; Psaume 84)
La nature nous parle de qui est Dieu : on ne peut pas voir Dieu, mais la nature nous révèle comment est le Créateur. Aujourd’hui, nous allons voler avec une hirondelle. Aimeriez-vous voler comme les hirondelles ? Ça fait rêver… non ?
La Bible dit : « La cigogne elle-même, dans le ciel, connaît bien le temps des migrations, la colombe, la grue et l’hirondelle observent l’époque de leur retour… Mais mon peuple ne connaît pas les lois que l’Eternel a établies » (Jérémie 8v7) : si les oiseaux connaissent les lois qui assurent leur survie, les êtres humains ne connaissent pas ce que Dieu veut pour eux ; pourquoi ? « Ils s’attachent à leurs illusions et ils refusent de revenir à moi » (Jérémie 8v5) : voilà le problème !
« Même le moineau trouve un abri et l’hirondelle un nid où mettre ses petits. Seigneur de l’univers, ils sont heureux ceux qui trouvent chez toi un refuge et qui ont à cœur de suivre la route qui mène jusqu’à toi ; quand ils passent par le chemin du désert, Dieu le change en oasis ; ils gagnent des forces à mesure qu’ils avancent pour se présenter devant Dieu. Seigneur de l’univers, heureux celui qui a confiance en toi ! » (Psaume 84v4-8, 13).
500 ans de la Réforme : Sola Gratia
Savez-vous qu’en ce prochain 31 octobre 2017, se déroule un jour de commémoration important pour les chrétiens du monde entier, notamment pour ceux qui appartiennent au protestantisme ? Voici 500 ans, le 31 octobre 1517, sur la porte de l’église du château de Wittenberg un moine allemand, Martin Luther affiche 95 thèses et dénonce les scandales de l’église de son temps. Sans s’en douter, il jette ainsi les bases pour le protestantisme et est l’initiateur important pour la Réforme. Ce jour du 31 octobre est donc appelé : Jour de la Réforme et symbolisé par cette formule : « Sola Scriptura, Solus Christus, Sola gratia, Sola fide, Soli Deo gloria »
Pendant longtemps avant cet important jour du 31 octobre 1517, Martin Luther avait cherché avec désespoir une réponse à la question : « Comment puis-je trouver un Dieu miséricordieux, un Dieu de grâce ? ». A l’occasion du jour de la Réforme, je vous invite à suivre quelques réflexions fondamentales sur la grâce de Dieu. Car être pleinement conscient de l’immense profondeur et grandeur de la grâce de Dieu, peut nous aider à vivre et servir dans la joie, nous donner une confiance profonde dans notre vie. Mais pour que cela devienne possible il faut que nous soyons aussi pleinement conscient que nous avons tous, tous sans exception besoin de cette grâce.
Continuer la lecture…Actes 20v16-39 : À Milet, discours d’adieu de Paul aux anciens d’Éphèse
Ce texte est fort, émouvant, important. Il s’agit de ce qu’on appelle parfois le troisième grand discours de l’apôtre Paul. Après la prédication aux juifs à Antioche, après celle aux grecs à Athènes, Paul s’adresse maintenant aux anciens d’ Ephèse et au travers d’eux aux chrétiens de tous les siècles. C’est la seule prédication de Paul dans le livre des Actes qui s’adresse uniquement aux chrétiens. Il y avait aussi Luc qui l’accompagnait et qui a écrit ce texte qui nous est parvenu.
Paul dresse d’abord une sorte de rétrospective de son ministère et quelques recommandations salutaires. Rappelons qu’il a passé trois ans à Ephèse et que là il se rend à Jérusalem après avoir fait un voyage de consolidation des églises. Je vous propose de reprendre quelques points qui nous interpellent dans les instructions que donne l’apôtre Paul à partir du verset 28.
Lisons dans le livre des Actes, chapitre 20v16-39
1 Corinthiens 12 : L’église est le corps du Christ
« Que la paix instaurée par le Christ gouverne vos décisions. Car c’est à cette paix que Dieu vous a appelés pour former un seul corps. Et soyez reconnaissants » (Colossiens 3v15). Etre reconnaissant pour l’Eglise ? C’est déjà une prise de conscience importance. Et pour tous les membres de ce corps…? Il est constitué de membres différents ; certains paraissent essentiels, d’autres moins…
Dans l’Eglise, certaines personnes sont importantes ; elles prennent part activement à la vie matérielle, spirituelle ; elles ont été ou sont engagées au Conseil de l’Eglise, sont moniteurs, parlent au culte. Et il y a les autres, les personnes qu’on n’entend pas souvent, qu’on ne remarque pas ; et pour certaines d’entre elles, leur place dans l’Eglise est comme celle qu’on peut occuper au culte : au fond. Mais n’imaginez pas que je le dis pour critiquer…
Dimanche dernier, nous avons parlé de l’engagement du chrétien dans l’église. Aujourd’hui nous allons nous arrêter sur les membres de ce corps qui paraissent bien discrets. A ce sujet, l’apôtre Paul écrit : « Les parties du corps qui paraissent insignifiantes… sont particulièrement nécessaires » (1 Corinthiens 12v22).