Dieu ne veut pas que nous nous donnions pour une cause, si grande soit elle, ou adhérer à une Eglise ou à une œuvre humanitaire ; ce qu’il attend de nous, c’est l’offrande de notre être, de notre vie pour lui.
C’est plus difficile de lui obéir que d’adhérer à une cause, si louable soit-elle. Il nous veut tout entier soumis à sa volonté en ayant soif de recevoir son amour, et non pas en aimant avec nos propres forces et nos agitations stériles (qui nous donneraient bonne conscience) ; il nous désire faibles, nus devant lui, en désirant tout recevoir de lui.
Nous pourrons ainsi donner quelque chose qui a du sens et qui sera un vrai fruit de son action en nous.
Que c’est difficile, non d’aimer mais d’aimer de son amour, car cela implique l’abandon de notre propre nature, de nos propres sentiments et la dépendance à ce grand Dieu d’amour.
Offrons-nous d’abord à lui pour nous offrir aux autres.
Ne négligeons pas en ce temps de repos, de vacances, de voyage mais aussi de moisson, de récolte, de camps, etc… de rechercher notre amour à la source divine.
« Quand je me dépouillerais de tous mes biens pour la nourriture des affamés, quand je distribuerais en aumônes tout ce que je possède, quand même je me ferais brûler pour mes convictions, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert de rien. Celui qui aime est patient, il sait attendre, son cœur est largement ouvert aux autres. » (1 Co 13v3-4 ; version Parole Vivante)
Merci pour ce message,
Il m’a inspiré à vous écrire ce petit poème :
Je veux m’offrir de tout mon être
A celui qui peut en moi faire naître
La tolérance le respect et l’amour
A tous les gens qui sont autour
Il se peut que parfois je désobéisse
Mes forces alors s’affaiblissent
Lorsque je reviens à la raison
Je vais lui demander pardon
Je ne veux pas être une terre stérile
Mais être entre ses mains docile
Il crée en moi la persévérance
Qui me fait rechercher sa présence
Ma conviction première
C’est de vouloir lui plaire
Alors mon âme en prières
Demande le secours du Père
Que son Esprit soit mon soutien
Sans Mon Dieu je ne suis rien
Qu’une cymbale qui raisonne
Sans amour dans le monde
C’est lui qui vient me remplir
En mettant en moi le désir
De marcher selon la vérité
Des enfants de Dieu rachetés
Et comme je hais faire des fautes d’orthographe, j’ajoute un « S » à « opterai » dans mon message précédent.