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À Noël, la grâce de Dieu a été révélée…

A Noel, Dieu s'est fait homme en Jésus

En cette période de Noël, je me suis posé la question : “Comment les premiers chrétiens ont-ils fêté Noël ? Célébraient-ils même la naissance de Jésus ?” 

Prenant ma Bible et recherchant dans le Nouveau Testament, étonnamment on y trouve rien. Ni dans les lettres de Paul, ni dans celles de Pierre, de Jacques, de Jean, de Jude. Alors je me suis penché sur l’histoire. Il semble que la fête de Noël soit intervenue autour du IVe siècle par l’église de Rome. Officiellement le 25 décembre est choisie au V-VIe siècle sous Justinien et semble remplacer une fête païenne. Le mot Noël n’apparaît dans la langue française qu’au XIVe siècle.

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Philippiens 4v11-13 : « être content » – un secret à partager !

Il y a des secrets qui ne se disent qu’à… une personne à la fois ; et que tout le monde finit par savoir. Il y en a d’autres qui, par contre, sont gardés consciencieusement bien au chaud et qui devraient être révélés à tous.
C’est ce que fait l’apôtre Paul : il dit à tous ceux qui sont prêts à l’entendre ce qu’il a découvert, ce qui était caché pour lui mais qui a transformé sa vie. Transformé sa vie ? Mais qu’est-ce qui est si important alors !? Un enseignement doctrinal ? Non ; en fait, ce secret est dans son approche des évènements : « J’ai appris en toutes circonstances à être content avec ce que j’ai » (Ph 4v11).

C’est certainement facile d’écrire cela quand tout va bien mais il est en prison au moment où il écrit cela ; et il va montrer que ce n’est pas évident non plus d’être content… quand tout va bien. Il nous donne aussi la recette du secret qu’il a découvert.

Lecture : Philippiens 4v11-13

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Une église qui porte du fruit (Actes 2v37-3v11)

Une église qui porte des fruits

Nos motivations en participant à la vie de l’église locale sont différentes : nous pouvons avoir envie de découvrir quelque chose qui nous manque ; nous venons pour consommer, recevoir une nourriture et nous faire du bien (dans ce cas, la vie dans l’église se résume au culte ; « et ce matin, y’a pas grand’ chose à se mettre sous la dent… ») ; ou encore, nous y vivons un engagement plus grand, par une participation concrète, par la parole, par notre don, par la prière.

Où que nous en soyons, allons un peu plus profondément : avons-nous le désir que l’église grandisse, progresse ? Si c’est le cas, alors cela signifie que nous ne vivons pas dans l’Eglise pour nous-mêmes seulement. Mais même pour ce but, on peut désirer voir l’Eglise grandir… pour que les difficultés financières soient résolues, ou  qlou’il y ait des jeunes et des jeunes familles  afin que l’avenir de l’Eglise soit assuré, ou parce qu’on aime quand il y a du monde. Mais là encore, les motivations sont centrées sur nous-mêmes… Il est possible de vivre avec d’autres motivations, à savoir pour que d’autres personnes découvrent une vie épanouie avec Dieu et que l’Eglise s’affermisse.

Nous trouvons dans les chapitres 2 et 3 du livre des Actes des apôtres une Eglise qui progresse, parce que Dieu agit. Mais en même temps, Luc montre que cette progression est liée à ce que ces chrétiens vivaient ensemble. Plusieurs principes vécus permettent à Dieu d’agir et à l’Eglise de porter des fruits. Nous allons nous y arrêter en nous rappelant que Dieu donne là un cadre qui lui permet d’agir.

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Le baptême chrétien par immersion : un symbole ?

Le symbole du baptême chrétien par immersion

Notre société – très terre à terre par ailleurs – est pleine de symboles : nous en portons sur nous, à commencer par une croix ou une alliance ; notre identité est peut-être même liée à un sigle en forme de grande virgule sur des baskets ou à une marque de voiture. Sur le plan spirituel, nous avons aussi des symboles : ils révèlent une autre réalité que le symbole. Le baptême est un symbole ; mais quelle valeur a ce signe de l’eau ?

Nous allons nous arrêter surtout sur le sens que Dieu nous donne au baptême dans sa Parole – la Bible ; parce que c’est bien là que nous pouvons mieux comprendre ce que Dieu a voulu nous laisser comme vérité, à vivre. Nous nous arrêterons sur les sens du mot symbole que nous avons trouvé avoir un lien direct avec le baptême. Continuer la lecture…

Qu’est-ce que le péché ? Ne pas avoir confiance en Dieu (Jean 16v9)

Le péché - Ne pas avoir confiance en Dieu

Nous allons parler d’un mot qui n’est pas du tout à la mode ; il est même éjecté de notre vocabulaire, relégué aux oubliettes. Il faut dire que nous sommes dirigés par la pensée de la tolérance qui signifie qu’il est interdit d’interdire ; à chacun sa vérité, à chacun sa perception, à chacun sa définition de ce qui est bien et de ce qui est mal. Quel mal y a-t-il à se faire du bien ? L’important, c’est moi, c’est ce que j’ai envie de vivre, et toi, fais de même ; je ne te l’interdis pas, sauf quand tu vas, par tes choix, m’empêcher de faire ce qui me plaît… Voilà le mode de fonctionnement de notre société. Ah oui, ce mot, c’est « le péché ». Mais qu’est-ce que le péché ?

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Jonas : Le refus de pardonner

Jonas : Le refus de pardonner

Jonas vient de voir la ville (ennemie) de Ninive se tourner vers Dieu en se repentant, et, chose inacceptable pour lui, Dieu a accepté de leur pardonner (Jonas 4v1-2). Ça commence à chauffer, à bouillir intérieurement ! La colère l’envahit; refus de pardonner – catégorique ! Et plus ça chauffe intérieurement, plus sa relation avec Dieu se refroidit. Difficile de supporter quand Dieu n’est pas de notre avis… Continuer la lecture…

De Babel à la Pentecôte : Dieu intervient !

De Babel à la Pentecôte : Dieu intervient !

Cela s’est passé il y a 1980 ans : les pèlerins étaient réunis à Jérusalem pour la deuxième fête de l’année juive, la fête des récoltes. Et là, à ce moment, ils entendent tout à coup parler dans leurs langues, eux ces étrangers venus à Jérusalem. Signe de la venue de l’Esprit de Dieu (à Pentecôte). Tandis que quelques milliers d’années auparavant, à Babylone, les hommes étaient aussi réunis. Et tout à coup, ils se mettent à parler de nombreuses langues différentes (à Babel). A partir de ce moment, ils se sont trouvés étrangers les uns des autres.

Lecture : Genèse 11v1-9 et Actes des Apôtres 2v1-13.

Voilà deux histoires dont les parallèles sont évidents, mais aussi dont les effets s’opposent. Deux histoires qui ne sont pas étrangères à notre situation actuelle.

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Vaincre la peur du regard des autres – la crainte des hommes ou de Dieu ?

Crainte des hommes : pointé du doigt par les autres, un homme se couvre le visage de honte

Sommes-nous de ceux qui sont déterminés par le regard des autres ? Tous sont influencés, semble-t-il, par ce que les autres pensent d’eux. La Bible traite de ce sujet en parlant de « la crainte des hommes ». Cela se vit, quand on est ado, en voulant faire partie du groupe ; malheur si on n’a pas la marque de baskets des autres : on a peur d’être rejeté par les autres… Mais quand on est adulte, on ne veut pas déplaire ; et facilement, les opinions des gens déterminent notre comportement et notre pensée.

La Bible parle de ce comportement au travers d’hommes parmi les plus grands. (Ouf…, nous ne sommes pas les seuls…). Mais il y a une guérison possible ; en tout cas, Dieu nous appelle à réagir autrement que par crainte des autres. Quel antidote Dieu nous propose-t-il ? Crainte des hommes, crainte de Dieu : qu’est-ce qui est déterminant dans ma vie ?

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Juges 4-5 : La victoire de Dieu, malgré tout et malgré nous … 

La victoire de Dieu éclate malgré nous, comme le soleil perçant les nuages noir

Dans ces textes de Juges 4-5, l’histoire de Débora et des tribus qui, soit sont restées chez elles, soit se sont engagées à ses côtés, va nous parler en fin de compte de la manière dont Dieu veut nous faire connaître la victoire. Alors, malgré les craintes que nous pouvons avoir pour notre avenir, pour nous personnellement ou pour notre famille, pour notre Eglise ou notre pays, j’espère que nous nous arrêterons sur cette dernière réalité, la victoire de Dieu dans nos situation malgré tout…

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Le tabernacle et le salut en Jésus-Christ

La tabernacle est une tente utilisée par les juifs dans le désert pour adorer Dieu

Dans la Bible, au cours de son parcours dans le désert, Dieu demande au peuple d’Israël conduit par Moïse de construire une tente (le terme issu de l’hébreux est : le tabernacle); tous les détails sont mentionnés. Le but de Dieu : être présent au milieu de son peuple et de lui assurer son pardon.

Définition : Le tabernacle (étymologie : hébreux – tente) est le sanctuaire mobile dont Dieu ordonna la construction à Moïse, sur le Sinaï, et qui accompagna le peuple juif jusqu’à la terre promise. Il symbolise la présence de Dieu parmi son peuple. C’est une tente d’assignation (ou de rencontre) entre l’homme et Dieu. Le plan du tabernacle se décompose en 5 parties principales : le parvis, la porte, l’autel des holocaustes, la cuve d’airain et la tente (le lieu saint). Cette dernière comporte un rideau, la table des pains de proposition, le chandelier d’or, l’autel des parfums et le voile séparant le lieu très saint où se trouve l’arche de l’alliance.

Ce qui est extraordinaire dans chaque partie du tabernacle de Moïse, c’est qu’elles correspondent à ce que Jésus accomplira à travers sa vie, à travers ce qu’il est. Le tabernacle ne manifestait qu’une approche limitée de Dieu – tout en entrevoyant ce qu’était la vie avec Dieu – mais il annonce à l’avance l’œuvre parfaite de Christ et le salut en Jésus-Christ.

En observant le plan du tabernacle, ces divisions peuvent aussi correspondre aux différentes parties de la vie avec Dieu : Extérieur, Intérieur, Autel, Lieu Saint et finalement le Lieu Très Saint. Voici en image les 5 étapes possibles de notre vie avec Dieu.

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